Comment se faire plaisir en traitant les autres

La recherche révèle des moyens faciles de changer votre comportement et d’améliorer votre humeur.

Le bonheur est un concept insaisissable pour beaucoup de gens, en particulier pendant les vacances, lorsque beaucoup se sentent poussés à se sentir «joyeux», parfois en pleine crise familiale, de solitude ou de stress.

Les produits pharmaceutiques et les thérapies soulagent des millions de personnes souffrant de dépression clinique. En outre, les recherches ont toutefois révélé d’autres moyens de lutter contre la négativité et d’améliorer l’humeur.

Chasser le bon genre de haut

Différentes personnes poursuivent la quête du contentement de différentes manières. De la socialisation aux sports, en passant par la toxicomanie, les gens se livrent à de nombreuses activités conçues pour créer une émotion positive. Heureusement, il existe des moyens prosociaux d’être heureux qui sont en sécurité, sobres et satisfaisants.

Compassion Reds Contentment

Une façon d’être heureux consiste à faire preuve de compassion et de gentillesse envers les autres. Marlyn Sanchez et al. (2018) ont constaté que le fait de manifester de la compassion pour les autres et d’adopter des comportements de maintien de l’amitié était lié au bonheur. [1] Les auteurs ont mis l’accent sur l’amitié, parce que tout le monde n’est pas impliqué amoureusement, parfois par choix, et que les amis offrent intimité et soutien affectif à l’âge adulte.

Ils ont découvert que la compassion pour les autres était positivement associée au bonheur dans les amitiés entre personnes de même sexe, hommes et femmes, une relation induite par le maintien de l’amitié. L’étude a testé le maintien de l’amitié en termes de positivité, de soutien, d’ouverture et d’interaction.

La gentillesse engendre le bonheur

Une autre étude montre que la gentillesse engendre le bonheur. Dorota Jasielska (2018) a examiné le rôle de la gentillesse sur le lien entre confiance et bonheur en faisant en sorte que les participants s’engagent dans un jeu de confiance, puis définissent des mesures permettant d’évaluer le bonheur, la confiance et la gentillesse. [2] Elle a découvert que si la confiance est liée au bonheur, la gentillesse renforce cette association. Elle explique que ces résultats indiquent l’importance de l’activité prosociale, notant que sans elle, les gens pourraient ne pas atteindre le bonheur en faisant confiance.

Elle observe que ses résultats démontrent que la gentillesse renforce le lien entre confiance et bonheur en améliorant le point de vue des autres. Elle reconnaît que des recherches antérieures indiquent que le fait d’avoir une attitude positive envers les autres repose à la fois sur la gentillesse et la confiance.

Act Out: La joie d’être un extravert

Envisagez-vous négativement ce qui se passerait si vous vous comportiez davantage comme un extraverti? Beaucoup de gens le font, ce qui les empêche de sortir socialement. Les recherches indiquent toutefois que cette réticence peut être mal placée. Newsflash pour les introvertis: jouer sera plus agréable que vous ne le pensez.

John M. Zelenski et al. (2013) ont constaté que, quelle que soit leur disposition, les gens préfèrent se comporter comme des extravertis [3]. La question est donc la suivante: pourquoi ne nous comportons-nous pas de cette façon plus souvent? Apparemment, parce que beaucoup de gens prédisent incorrectement ce qu’ils ressentent s’ils agissent comme des extravertis.

Les chercheurs ont examiné les prévisions affectives et étudié la façon dont les gens croyaient se sentir engagés dans certains comportements. Ils ont découvert que, par rapport aux extravertis, les introvertis prédisaient un affect moins positif, plus agréable et plus affectueux et moins conscient de soi lorsqu’on leur demandait d’imaginer qu’ils se comportaient de manière extravertie. Le souci des personnes timides est que cet état d’esprit puisse devenir une prophétie auto-réalisatrice.

Mais pas nécessairement – si nous pouvons changer la façon dont nous anticipons les émotions. Michael Hoerger et al. (2016) notent que les prévisions affectent la manière dont nous prenons les décisions. [4] Ils ont testé l’influence de deux traits de personnalité, l’extraversion et le neuroticisme, sur les réactions émotionnelles prévues et réelles à un éventail d’événements et de stimuli, notamment la Saint-Valentin, les anniversaires, les matchs de football, une élection, des extraits de films joyeux ou tristes et une intrusion. entrevue.

Les résultats ont montré que les personnes plus névrosées et introverties anticipaient correctement plus de réactions émotionnelles désagréables, alors que celles qui étaient moins névrotiques et plus extraverties anticipaient correctement plus de réactions émotionnelles plus positives.

C’est une bonne nouvelle pour de nombreuses personnes généralement timides et réservées, qui souhaitent être plus sociables, mais qui craignent pour leur capacité à s’en sortir. Ils sous-estiment leur capacité à «faire semblant jusqu’à ce qu’ils réussissent», sans penser qu’ils pourraient véritablement aimer devenir plus sociables.

Heureux et en bonne santé

Nous reconnaissons encore une fois le fait que pour certaines personnes, la médication et la thérapie sont des éléments nécessaires d’un régime pour lutter contre la dépression. En outre, il existe une variété de façons d’améliorer l’humeur: prosociale, saine et saine. Oui, même pendant les vacances.

Références

[1] Marlyn Sanchez, Andrew Haynes, Jennifer C. Parada et Meliksah Demir, «Le maintien de l’amitié intervient dans la relation entre la compassion pour les autres et le bonheur», Current Psychology, janvier 2018, p. 12.

[2] Dorota Jasielska, «Le rôle modérateur de la gentillesse sur la relation entre confiance et bonheur», Current Psychology, juin 2018, p. 1-9.

[3] John M. Zelenski, Deanna C. Whelan, Logan J. Nealis, Christina M. Besner, Maya S. Santoro et Jessica E. Wynn, «Prévision de personnalité et affective: des introvertis sous-prédisent les avantages hédoniques de l’acte extraverti». Journal de la personnalité et de la psychologie sociale 104, no. 6, 2013, 1092-1108.

[4] Michael Hoerger, Ben Chapman et Paul Duberstein, «Prévisions affectives réalistes: le rôle de la personnalité», Cognition and Emotion 30, no. 7, 2016, 1304-1316.