Une partie de moi pense que c'est votre faute

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Adrienne Glasser, LCSW, RDMT, est l'auteur de ce billet invité. Elle est membre de la faculté de FACTS (Family and Couples Treatment Service) et est une praticienne certifiée IFS et Mindfulness. Elle écrit:

Nous sommes convaincus. C'est leur faute. Si seulement ils pouvaient se mettre ensemble, écouter mieux, aimer plus, être plus, faire plus, alors tout irait bien. La plupart d'entre nous sont contraints par une partie de nous qui est convaincue que la solution à notre problème réside dans une autre personne. C'est une croyance qui simplifie la situation d'une manière qui semble plus gérable que de se regarder soi-même. Regarder à l'intérieur de nous-mêmes généralement se sentent beaucoup moins à l'aise, mais il reste la seule vraie solution.

Le modèle Internal Family Systems (IFS) développé par Richard Schwartz est un outil incroyablement efficace pour les couples de voir plus clairement les schémas de communication qui ne fonctionnent pas, et leur permet de devenir curieux (un début vers la compassion) sur des modèles plus efficaces. Ce modèle peut également être utilisé avec des modèles de communication familiale. Voici les étapes influencées par Schwartz et Toni Herbine-Blank, un maître thérapeute qui forme d'autres thérapeutes à utiliser l'IFS avec des couples.

1. Modèles de communication et parties

Dans la première phase d'aider un couple à travers IFS, il est utile de parler de la façon dont les défenses communes peuvent être considérées comme des «parties» de nous. Chaque partie peut être considérée comme une sous-personnalité et chacun a une mission: se protéger et promouvoir la sécurité dans l'ensemble de la personne. Le problème est que les parties peuvent mal interpréter, ou mal comprendre ce qui va réellement créer la sécurité dans le soi. Ainsi, ils peuvent agir dans l'intention de nous protéger, mais en fait servir à rendre la connexion avec les autres plus difficile. Le problème avec les défenses est que, en faisant leur travail, ils ont tendance à nous séparer des autres. Essayer de communiquer à partir d'une partie défensive et protectrice crée de la distance par rapport aux autres. Pour réduire cette distance, il faut essayer de comprendre et d'être en empathie avec la fonction de la «partie» protectrice en apprenant à connaître sa véritable intention. Pensez à cela comme auto-compassion.

Pour explorer le programme de protection d'une partie, il faut se demander: «De quoi vous inquiéteriez-vous si vous ne faisiez pas ce que vous faites habituellement?» Par exemple, si une partie exerce son énergie pour éviter d'avoir à faire face à un sentiment Si vous expérimentez, vous pouvez demander: «Comment cela se passerait-il si, au lieu d'éviter l'expérience de ce sentiment, nous essayions de l'examiner, de mieux le comprendre, de le ressentir?

Le suivi des schémas de communication des parties protectrices aide les couples à s'identifier et à voir que leur communication défensive est compréhensible, étant donné ce qu'ils veulent changer. Cela ouvre la porte à des moyens plus efficaces de résoudre le conflit sous-jacent.

Un autre exemple, John se fâche avec Ellie chaque fois qu'elle aborde le sujet de déménager dans un appartement plus grand. Sa colère est une réaction irréfléchie et, à la fin, étouffe la conversation sur ce qu'Ellie ressent à propos de leur situation. Au lieu de se mettre en colère, s'il pouvait examiner cette partie – la partie en colère – avoir un dialogue avec lui si vous voulez – il pourrait peut-être apaiser sa colère, discuter calmement des espoirs d'Ellie et, à tout le moins, aider elle se sentir entendu et compris. Cela ouvrirait leur dialogue, encouragerait la curiosité. La capacité de John à atténuer sa part de colère laisserait à Ellie la possibilité de sentir sa voix et ses intérêts respectés; même si John ne partageait pas les mêmes objectifs de sentiments sur une question spécifique.

2. Être un détecteur de pièces en collaboration

Le couple et la personne qui aide le couple à communiquer peuvent discuter de la façon dont ils collaborent pour aider toutes les parties de chaque partenaire du couple. Il est important que chaque partenaire se sente aussi concerné et que toutes ses parties soient les bienvenues dans la relation. En discutant de ce partenariat, une curiosité collective sur les pièces de protection peut se produire, et le professionnel aidant peut aider à identifier ces parties d'une manière qui se sent bien.

3. Parler et écouter

Les couples devraient être encouragés à parler et à écouter à tour de rôle. Pendant que le partenaire d'écoute écoute, il peut aussi s'occuper des parties protectrices de lui-même qui peuvent rendre difficile l'écoute de son partenaire. Ils peuvent s'écouter en écoutant leur partenaire! Lorsque les partenaires se parlent, ils peuvent être encouragés à parler pour les parties protectrices d'eux-mêmes plutôt que de la part de ceux qui font la protection.

4. Faire un demi-tour

Il est important de ne pas faire honte aux parties protectrices de la défense, mais il existe d'énormes possibilités de diminution de la réactivité et de véritable autonomisation du «soi» à mesure que la conscience grandit. Cette focalisation interne permet de mieux comprendre la vulnérabilité sous la protection. En d'autres termes, ce qui est défendu peut être révélé. Cette pause permet aux couples d'avoir une différenciation accrue entre les parties réactives et leur vrai soi, augmentant la compassion et l'empathie dans la communication. Ce demi-tour encourage le couple à se concentrer intérieurement sur lui-même (sur les sensations corporelles, les émotions et les «parties»), plutôt que sur son partenaire. Avec cette manœuvre, l'harmonie interne, ainsi qu'un attachement plus sûr, est promu.

5. Retourner à votre partenaire avec compassion

Une fois que ce virage est arrivé, les partenaires et les familles peuvent revenir les uns aux autres avec plus d'ouverture. En enseignant aux couples à faire la distinction entre les moments où ils sont dans leur vrai soi et quand ils sont fusionnés avec des parties protectrices d'eux-mêmes, plus d'empathie et de compassion peuvent entrer dans leur dynamique et le besoin de blâmer diminue.

J'ai vu des couples et des familles augmenter leur compassion pour eux-mêmes et les uns les autres en luttant pour ce genre de conscience des parties. Cette compassion et cet alignement avec le vrai soi permettent une meilleure communication même dans les schémas de communication les plus complexes.

Les questions ou commentaires sur ce post sont les bienvenus.

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