Les croyances du troisième niveleur à propos de l'intelligence affectent les jugements

L'un des résultats les plus fascinants de la recherche au cours des 20 dernières années est le rôle des croyances sur les compétences cognitives sur les performances ultérieures. Le travail commencé par Carol Dweck et ses collègues démontre que les gens ont généralement l'un des deux types de croyances sur les compétences cognitives. Soit ils croient que ces compétences sont relativement fixes (ce que Dweck appelle une théorie des entités), soit ils croient que ces compétences peuvent être changées avec du travail et de la pratique (ce que Dweck appelle une théorie incrémentale).

Au moment où les enfants arrivent en 7e année, leurs croyances ont un impact profond sur leur comportement à l'école. Ces croyances ont un grand impact sur la façon dont les élèves interprètent le dur labeur qu'ils mettent dans leur travail scolaire. Quand une tâche particulière est difficile, les enfants qui ont une théorie de l'entité (et donc ils croient que leurs capacités sont fixes) supposent que leur effort indique qu'ils ont atteint les limites de leur capacité. Cela les amène à commencer à consacrer moins d'efforts à des sujets difficiles.

Les enfants avec une théorie incrémentale (qui croient que les compétences peuvent être apprises) traitent l'effort comme un signal que plus de travail doit être fait. Ainsi, ils vont continuer à faire des efforts sur des sujets difficiles à acquérir.

Cependant, chez les jeunes enfants, ces croyances semblent avoir moins d'impact sur le comportement. Même les élèves de troisième année (qui ont généralement environ 8 ans) ont des croyances sur l'intelligence. Certains croient plus fortement dans une théorie d'entité et d'autres croient plus fortement dans une théorie incrémentale. Cependant, ces croyances ne semblent pas influencer leur comportement face à des tâches difficiles.

Un article de David Miele, Lisa Son et Janet Metcalfe dans le numéro de décembre 2013 de Développement de l' enfant a permis d' explorer une question intéressante liée à ces croyances chez les élèves de troisième année. Une possibilité est que les croyances des élèves de troisième année sur l'intelligence n'affectent pas leur comportement parce qu'ils ne comprennent pas la relation entre l'effort qu'ils consacrent aux tâches et comment cela se rapporte à leurs croyances au sujet de l'intelligence. Une deuxième possibilité est que leurs croyances sur l'intelligence influencent leur façon d'interpréter l'effort, mais ils ne sont tout simplement pas bons à utiliser cette information pour décider de ce qu'ils devraient faire ensuite.

Dans leur étude, les élèves de troisième et de cinquième année ont été invités à lire des passages adaptés à leur âge (sur des sujets comme ce que ce serait d'être un poisson). Les passages étaient écrits dans une police facile à lire ou difficile à lire (avec un faible contraste). Les étudiants ont dû faire plus d'efforts pour lire la police difficile que celle facile. Cependant, de nombreuses études suggèrent que les personnes ayant reçu ces matériaux ne se rendent pas compte que la plus grande difficulté provient de la police et non du contenu du passage qu'ils lisent.

Les chercheurs ont évalué si les enfants détenaient une théorie incrémentale ou une théorie de l'entité sur l'intelligence. Après avoir lu les passages, les enfants devaient évaluer à quel point ils pensaient qu'ils feraient des questions sur le contenu des passages. Ensuite, ils ont reçu un test.

Quand les enfants ont eu une théorie incrémentale (croyant que l'intelligence peut être améliorée avec le travail), alors ils pensaient qu'ils feraient aussi bien sur les passages, peu importe si la police était facile ou difficile à lire. Quand les enfants tenaient une théorie de l'entité (croyant que l'intelligence est fixe), ils pensaient qu'ils feraient pire sur le passage quand c'était difficile à lire que quand c'était facile.

En fin de compte, les enfants avaient une légère tendance à répondre correctement à moins de questions lorsque la police était difficile à lire plutôt que facile, mais cette différence était minime.

Qu'est-ce que cette découverte nous dit?

Les enfants aussi jeunes que 8 ans sont affectés par leurs croyances au sujet de l'intelligence. Quand ils croient que l'intelligence est fixe, ils interprètent l'effort comme un signal qu'ils vont mal faire. Quand ils croient que l'intelligence peut être améliorée, ils ne voient pas l'effort comme un signe qu'ils vont faire mal sur une tâche.

Cette étude est importante, car cela signifie que nous devons travailler avec de jeunes enfants pour leur enseigner que l'intelligence est une compétence qui peut être acquise. Même si les enfants apprennent encore des stratégies pour allouer leur temps à leur travail, leurs croyances au sujet de la performance affectent leurs attentes quant à leur niveau scolaire.

En fin de compte, nous devons faire savoir aux enfants qu'ils peuvent vraiment faire n'importe quoi s'ils y pensent.

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