Un moyen simple de réduire les risques de fuite d’un partenaire

La recherche révèle les tendances néfastes des partenaires sous pression.

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Source: Andrey_Popov / Shutterstock

Indépendamment de la qualité ou de la longévité, la plupart des personnes qui ont été en couple ont, à un moment ou à un autre, pris en compte les circonstances susceptibles de contribuer à l’infidélité. Ils craignent à juste titre d’éviter de telles situations afin de réduire le risque de compromettre leur relation.

Bien que tous les facteurs de risque relationnels ne soient pas prévisibles ou gérables dans tous les cas, selon les recherches, il en existe un. Simple et direct, le voici en un mot: le stress.

Le stress conduit à s’égarer

Tout le monde à un moment ou à un autre est touché par des sentiments de stress. Que ce soit personnellement ou professionnellement, vous êtes parfois affecté négativement par des circonstances indépendantes de votre volonté. Les personnes stressées se comportent souvent mal – même avec leurs partenaires. Pourquoi? Selon les recherches, le stress peut contribuer à une vision négative de la relation amoureuse actuelle, ce qui peut augmenter l’attrait des alternatives relationnelles.

Recherche de Lewindowski et al. Dans une étude intitulée “Under pressure” (2014), a étudié l’impact du stress aigu sur les comportements relationnels. Ils ont constaté que le stress augmente la probabilité que les partenaires prêtent attention aux alternatives relationnelles. 1 Ils ont constaté que les participants stressés fournissaient moins de garanties à leur partenaire actuel et étaient plus attentifs aux alternatives attractives.

Les auteurs notent que ces résultats suggèrent que le stress aigu diminue les comportements relationnels positifs et augmente les comportements susceptibles de nuire à la relation. Les auteurs suggèrent quelques raisons pour les résultats trouvés.

Le stress transforme les lunettes de couleur rose en lunettes de lecture

Les nouvelles relations impliquent généralement de négliger ou de minimiser les défauts ou les habitudes agaçantes d’un partenaire. Vus à travers une lentille rose, les attributs et les comportements négatifs ne semblent pas être une source de préoccupation. En effet, même les drapeaux rouges comportementaux sont souvent perçus à travers une lentille sourde d’affection et d’engouement.

Avec certains couples, cependant, il y aura un moment où la floraison sera terminée. Lorsque les individus commencent à voir leurs partenaires avec une perspective plus nette, ils peuvent devenir critiques plutôt que rassurants. Cela peut les amener à fournir à leur partenaire moins de compliments et plus de plaintes, ce qui peut avoir un impact négatif sur la relation. L’une des façons dont ce changement de perspective se produit est le stress.

Le stress crée une perspective négative

Lewindowski et al. notez que dans une relation, les assurances (compliments) contribuent au maintien de la relation. Leurs résultats, reliant le stress aigu à des assurances, suggèrent que le stress peut rendre plus difficile le comportement positif dans une relation. Ils citent une des raisons du fait que le stress peut amener les individus à évaluer négativement leur relation, ce qui peut interférer avec leur capacité à avoir des pensées positives sur leur partenaire.

Comment cela marche-t-il? Ils expliquent que le stress peut susciter des émotions négatives, ce qui peut nuire à la capacité de penser à des choses positives à propos de leur partenaire – ce qui pourrait réduire le désir de faire des commentaires positifs.

Les auteurs notent également que lorsque les personnes subissent un stress aigu, même lorsqu’elles ont le désir de dire toutes les bonnes choses, elles n’ont pas la capacité. Apparemment, les personnes stressées ont du mal à éviter les réactions indésirables.

Ils reconnaissent que, dans leur étude, la réponse “souhaitable” serait de dire des choses agréables sur leur partenaire. Cependant, en situation de stress, ils notent qu’il peut être plus difficile de trouver des assurances si des réactions indésirables, telles que la prise en compte des qualités négatives du partenaire, viennent à l’esprit.

Le stress interfère avec la capacité de prendre en compte les conséquences

En matière d’égarement, le stress interfère également avec la capacité à prendre en compte les conséquences. À un moment ou à un autre, la plupart des partenaires dans des relations engagées se verront proposer une alternative romantique, peut-être une alternative qu’ils auraient pu envisager s’ils étaient célibataires. À ce stade, la décision de s’engager ou non, même dans une conversation, implique un équilibre entre risques et avantages.

Dans la plupart des cas, les partenaires engagés évitent d’interagir avec des alternatives attractives, de peur de perdre leur partenaire actuel. Certaines personnes font même attention à éviter les optiques négatives, reconnaissant les conséquences potentielles de la création même de l’apparence d’irrégularité.

Lewindowski et al. Notons qu’en ce qui concerne l’attention portée aux alternatives relationnelles, le stress aigu peut diminuer la capacité à prendre en compte les conséquences négatives potentielles. Ceci est important lorsqu’il est associé à la réalité que lorsque l’on a une vision négative de son partenaire actuel, les substituts potentiels semblent plus attrayants.

À titre de mise en garde, Lewindowski et al. soulignent que leur étude ne portait que sur les relations non matrimoniales, qui, selon eux, impliquent généralement moins d’engagement relationnel que les mariages. Ils expliquent que c’est important compte tenu de l’association entre l’engagement et le stress.

Réduire le stress pour augmenter la satisfaction relationnelle

Quelle que soit la durée de votre relation, prendre des mesures actives pour réduire le stress peut améliorer la qualité relationnelle. Si vous voulez une union stable et satisfaisante, cela vaut bien le temps et les efforts nécessaires pour répondre aux besoins psychologiques de votre partenaire et de vous-même.

Les références

1. Gary W. Lewandowski, Brent A. Mattingly et Annabelle Pedreiro, “Sous pression: effets du stress sur les comportements relationnels positifs et négatifs”, The Journal of Social Psychology 154 no. 5, 2014, 463-473.