Un jour, j’ai juste décidé d’être heureux

Le bonheur est une expérience holistique – une confluence d’esprit, de corps et d’âme.

Malgré la possibilité bien réelle que le vrai bonheur dépasse tout simplement la capacité de beaucoup d’entre nous en raison de facteurs environnementaux, du câblage neuronal ou d’une combinaison de ces facteurs, une énorme activité a été créée autour de la poursuite agressive de ce projet par les Américains. Le bonheur est une compétence ou une technique que l’on peut maîtriser avec suffisamment de pratique, nous a-t-on dit à plusieurs reprises, des conseils standard au sein de l’industrie du développement personnel, du développement personnel, et maintenant du développement personnel. Une telle motivation inspirante et motivante donne l’impression que nous contrôlons notre destin émotionnel, une idée stimulante qui, sans surprise, s’est révélée immensément populaire. Le bonheur est un choix, selon la plupart des procédures, une décision que les individus doivent prendre s’ils ont le courage et la témérité de le faire. (Quelqu’un m’a dit un jour: «Un jour, j’ai décidé d’être heureux.») Les magazines féminins ont largement contribué à la documentation consacrée au bonheur, souvent présentée comme un régime accéléré ou un programme progressif qui peut être utilisé avec succès. accompli en quelques jours ou quelques semaines. La quête du bonheur par les femmes en Amérique est une histoire en soi, les rôles assignés à chaque sexe et une discrimination flagrante jouant un rôle majeur dans leur quête pour être des personnes plus heureuses.

Parallèlement à l’abondance de conseils plus moelleux qui ont renforcé la notion selon laquelle le bonheur est imminent si l’on sait exactement où le chercher, un nombre généreux de réflexions sonores liées au sujet s’est également manifesté au fil des ans. Certains ont astucieusement expliqué que le bonheur est une expérience holistique, ce qui signifie que pour y parvenir, il faut un confluent d’esprit, de corps et d’âme. On ne peut pas l’attraper, d’autres se sont raisonnablement disputés, avec le bonheur de ne bénir que ceux qui la laissent, comme notre muse, venir à soi de son plein gré. Beaucoup ont sagement suggéré que le bonheur était une entreprise sociale plutôt que individuelle et que seule une approche communautaire de la vie conduirait à son arrivée. Dans le même ordre d’idées, permettre le bonheur des autres est le meilleur moyen de le trouver en soi, apprentissage qui vient souvent avec l’âge. Il vaut vraiment mieux donner que de recevoir, semble-t-il, un bon exemple de la sagesse populaire qui entoure le bonheur depuis des millénaires. Et plutôt que d’être une sorte de paradis sur terre où l’on est accueilli par une chorale angélique, le bonheur est fermement ancré dans le firmament de la vie quotidienne. En d’autres termes, ce sont les petites choses de la vie qui importent le plus, à savoir apprécier à chaque instant l’une des clés pour être une personne heureuse. C’est un cliché, bien sûr, mais le bonheur semble bien être un voyage contre une destination et une façon de voir le monde plutôt qu’un état d’être souhaité.