L'un et le multiple


Dans un jour donné, nous montrons dans de nombreuses formes. Ce sont nos sous-personnalités, ces aspects partiels de nous-mêmes qui peuvent prendre le contrôle de la conscience et diriger le spectacle, que nous le voulions ou non. La langue est maintenant dans le monde: l'enfant blessé, le critique, etc. De bonnes descriptions, en fait, d'une grande partie de ce qui nous tourmente. Et nous infestent ils peuvent. Qui décide quoi acheter à l'épicerie? Le dieter? Le chercheur de plaisir? Celui qui est pressé? Le rebelle (en colère à la diète)? D'un autre côté, voudrions-nous être juste une présence unifiée, facilement reconnaissable comme une sorte de personnalité?

Il y a une invitation dans notre multiplicité à nous connaître pleinement, sans avoir à nier ou exclure quoi que ce soit. Quelle pensée! Combien plus facile de repousser les choses dans le placard, de ne voir que le meilleur de nous-mêmes … ou du moins de ne montrer que le meilleur de nous-mêmes, ce bon résumé que nous présentons au monde. Mais ce que nous mettons dans les ombres; notre propre blessure, notre colère, notre cupidité, notre propre blessure finissent par s'échapper, se faufiler ou s'exprimer. Il est donc de notre devoir de savoir qui nous sommes et de savoir qui nous sommes.

Qui nous sommes nous invite à prendre en considération ces considérations que la psychologie transpersonnelle et la spiritualité en général véhiculent comme un thème central. Dans la psychosynthèse, par exemple, le soi est défini comme «un centre de conscience et de volonté pure». L'analogie qui travaille pour cet essentiel qui et la distribution des personnages que nous portons à l'intérieur est l'orchestre. Je suis le chef d'orchestre de mes nombreux et quand ils jouent en harmonie et sous ma direction, nous créons de la belle musique. Quand ils ne le font pas … Eh bien, vous savez tous ce que c'est. Je ne voudrais pas être sans aucune partie de moi. Mon enfant intérieur m'apporte de l'espièglerie et de la spontanéité; le critique, tout en ayant besoin d'être apprivoisé, m'offre le discernement; même mon moi blessé permet une plus grande empathie; mon entêtement soutient ma volonté et mes subpersonalités moins jolies me rappellent mon humanité et m'invitent à l'acceptation et à la compassion pour mon propre moi imparfait … et pour tous ceux qui sont dans le même bateau imparfait.

Et quand je peux m'ancrer dans mon moi, je peux diriger l'orchestre … et je peux jouer la musique qui a été composée à partir d'un aspect encore plus profond de mon être. Ce qu'il faut appeler cette petite voix reste à décider. Il a beaucoup de noms. Mais tout le monde le sait. C'est l'expérience de l'intuition, de la résonance, de l'écoute d'un appel, de savoir ce qui est juste dans un moment donné, de ressentir une chose … tant de descriptions. Mais l'appel du Soi, comme un terme assez bon, nous invite à une vie de but, écrit la musique que nous jouons alors comme le concert de nos vies. Il inclura tous les instruments et toutes nos voix. Le un et le multiple, ensemble.