Relations émotionnellement abusives, deuxième partie

DesignPicsInc/Deposit Photos
Source: DesignPicsInc / Dépôt de photos

Dans la première partie de cette série, j'ai proposé un scénario relationnel qui indiquait de façon subtile mais puissante certaines des manifestations de violence psychologique. La recherche montre que les femmes et les hommes jouent également le rôle de l'agresseur ou de la victime. La violence psychologique peut survenir dans tout type de relation: partenaires intimes; un parent et un enfant; deux amis; frères et sœurs; un patron et son employé; ou entre collègues. Bien que les interactions émotionnellement violentes entre les personnes puissent échapper au radar ou être minimisées ou rationalisées par l'une ou l'autre des personnes, l'effet cumulatif est lourd de conséquences, en particulier sur le sentiment d'estime de soi et d'estime de soi. Voici quelques-uns des drapeaux rouges classiques à considérer lorsque l'on considère la possibilité que la dynamique d'une relation soit abusive sur le plan émotionnel:

  • La communication est conçue pour humilier, honte ou rabaisser. L'agresseur aime «trouver la faute» ou «corriger» son partenaire, en soulignant souvent ses erreurs comme un moyen de les faire tomber à la fois en privé et devant les autres.
  • L'agresseur rabaisse ou néglige souvent les pensées, les sentiments, les opinions, les suggestions ou les idées de l'autre, ce qui le rend dangereux pour lui de s'exprimer librement ou en toute sécurité. En outre, ils ne tiennent pas compte du droit de l'autre à la vie privée ou aux frontières.
  • Les taquineries et les sarcasmes sont employés pour rendre l'autre personne ridicule. Pourtant, lorsque la victime se plaint, elle est accusée d'être «trop sensible» ou de ne pas avoir le sens de l'humour.
  • L'agresseur cherche à contrôler tous les aspects de la relation par la retenue financière, l'intimidation verbale ou physique, le sexe, l'octroi ou le refus de «permission», le harcèlement ou le harcèlement, ou en prenant des décisions unilatérales ayant un impact sur l'autre personne.
  • La victime se sent souvent «punie» par l'agresseur et, avec le temps, subit un lavage de cerveau en croyant qu'elle mérite les mauvais traitements qu'elle a subis.
  • L'agresseur est habituellement émotionnellement distant et indisponible, forçant son partenaire à «travailler pour» même le plus petit degré de validation, de soutien ou de confort. La victime se sent aussi coupable de vouloir avoir un lien émotionnel.

Puisque tous ces comportements sont «normalisés» ou justifiés par l'agresseur, ils créent une grande confusion et un doute chez la victime. Une partie de la raison pour laquelle il est si difficile pour la victime d'avoir le courage de quitter une relation violente est parce qu'elle remet constamment en question son droit d'être bouleversé, effrayé, en colère ou malheureux. Dans ces situations, le soutien, les conseils et l'encouragement d'un professionnel bien formé qui comprend les nuances de la violence psychologique devient une ressource nécessaire.

Si vous avez trouvé la force de quitter ce genre de relation, partagez votre histoire pour inspirer les autres.

Vous avez manqué la première partie de cette série? Lisez-le ici. >>