Souffrance et transcendance

Reconnaître la profondeur de la première conduit à la seconde.

Une citation souvent attribuée au Bouddha est la suivante: «J’enseigne uniquement la souffrance et la fin de la souffrance».

Je pense que ce qu’il voulait dire, c’est que la plupart d’entre nous ne savons pas quand nous souffrons, bien que nous sachions quand nous avons mal. Dans les temps modernes, nous recherchons les causes de la douleur dans tous les mauvais endroits – dans le passé, dans certaines circonstances, chez d’autres personnes.

Bien que n’étant pas un bouddhiste, je le cite souvent, comme dans ses trois sources de souffrance.

CLINGING: cupidité, possessivité excessive, addictions, compulsions, etc.

IDENTIFIER: avec les biens, prestige, pouvoir, rôles, croyances, domination, victimisation, etc.

Et la plus grande source de souffrance à mon avis:

CONDAMNING: aversion excessive, haine, envie, colère, ressentiment, mépris, vindicte, vengeance.

Ceux qui condamnent les autres sont les moins susceptibles de savoir qu’ils souffrent. Condamner les émotions, c’est extérioriser. Le problème, c’est quelqu’un d’autre. Ils ont de l’adrénaline, qui masque la douleur en augmentant temporairement l’énergie et la confiance en soi. Mais les condamnés doivent continuer à condamner pour éviter le choc de l’humeur dépressive qui suit l’effet d’adrénaline. Une fois que nous commençons à condamner cela fonctionne comme une dépendance, nous élevant et nous laissant tomber.

Les émotions condamnantes alternent avec des épisodes d’inquiétude ou de dépression. Ils réduisent l’efficacité immunitaire et augmentent le risque de maladies physiques – toux, rhume, douleurs, douleurs – épuisement chronique et toxicomanie.

Il va sans dire que condamner les émotions ruine le travail et les relations sociales.

Bien que visant les autres, la condamnation est assortie de colère cachée, de dévaluation de soi et, éventuellement, de mépris de soi. La condamnation et la valeur de soi sont mutuellement exclusives. En dépit de la perversité inhérente à l’adrénaline, il est impossible de vous aimer tout en condamnant les autres.

Condamner en tant que système de défense

Les émotions condamnantes défendent systématiquement contre la vulnérabilité. Plus les personnes sont vulnérables, plus elles sont susceptibles de condamner. Mais la grande arnaque des systèmes de défense est qu’ils ne nous rendent pas plus en sécurité, ils nous rendent simplement plus défensifs. Et plus nous sommes défensifs, plus nous nous sentons vulnérables. Cette boucle de rétroaction de la condamnation est ce qui détourne la vie des gens, ainsi que notre politique et la conscience nationale.

La vulnérabilité sous Condemning

La vulnérabilité la plus courante contre laquelle condamne se défend prend la forme de:

  • Culpabilité (violer vos valeurs profondes)
  • Honte (sentiment d’échec ou d’insuffisance)
  • Peur (perception du danger)
  • Tristesse, chagrin (perte)
  • Chagrin (perte d’un être cher).

Pour la santé et le bien-être, la dernière chose que nous voulons faire est de nous défendre contre les émotions vulnérables. Les émotions vulnérables sont le chemin de la guérison et de la transcendance. De plus, ils se corrigent d’eux-mêmes, si nous nous permettons de les expérimenter au moins brièvement.

L’expérience non défendue de:

  • La culpabilité motive un comportement cohérent avec des valeurs plus profondes.
  • La honte motive de nouvelles tentatives de succès.
  • La peur motive la prudence, la recherche de la sécurité.
  • La tristesse, le chagrin et le chagrin motivent la création de valeur (tenir les gens, la nature et des choses aussi importantes, dignes d’appréciation, de temps, d’effort, de sacrifice).

En coupant les émotions vulnérables, condamner mine leurs motivations auto-correctrices. Les émotions agissent contre nous plutôt que pour nous.

Transcendant

Lorsque nous sentons le besoin de condamner, nous devons plutôt valider la vulnérabilité la plus profonde et agir selon une motivation qui se corrige elle-même.

Quand j’ai peur, je serai plus prudent et assurerai la sécurité.

Quand j’ai honte, je vais essayer quelque chose d’autre pour réussir dans les contextes amoureux, professionnel ou social.

Quand je serai coupable, je serai fidèle à mes valeurs les plus profondes et je réparerai mes erreurs.

Lorsque je suis triste, triste ou en deuil, je crée de la valeur (considérez quelqu’un comme important et digne d’appréciation, de temps, d’effort et de sacrifice).

Le grand défi thérapeutique consiste à créer des habitudes de validation des émotions vulnérables et d’agir en fonction de leurs motivations auto-correctrices, plutôt que de nier, d’éviter ou de blâmer les autres. Les habitudes de construction exigent répétition et pratique. À la première expérience d’une émotion condamnante, pratiquez les techniques suivantes:

  • Faites autre chose pour réussir dans les contextes amoureux, professionnel ou social.
  • Restez fidèle à vos valeurs profondes et faites amende honorable pour toute infraction commise.
  • Créer de la valeur (tenir quelqu’un ou quelque chose comme précieux, digne d’appréciation, de temps, d’effort, de sacrifice).

Si vous souhaitez renforcer le caractère auto-destructeur des émotions condamnantes, continuez à expliquer, justifier et présenter des preuves à leur intention. Si vous voulez les transcender, concentrez-vous sur le type de personne, de partenaire, de parent, d’ami et de citoyen que vous voulez le plus être.

Le grand détoxifiant: combinez l’ancien avec le scientifique

La composante ancienne est la «bonté affectueuse» ou la «méta-médiation». Ne paniquez pas, il n’est pas nécessaire que ce soit une vraie méditation. Vous pouvez juste y penser. Souhaitez le bonheur, la santé, le bien-être, l’amour, l’harmonie et la sécurité pour ceux que vous voulez condamner.

La composante scientifique est un remaniement cérébral. Laissez quelques secondes, six fois par jour, réparties tout au long de la journée, pour penser à la bonté de l’amour avec l’objet de votre condamnation.

Six semaines de pratique de la bienveillance, de validation de vos émotions vulnérables et de suivi de leurs motivations pour guérir, corriger et améliorer leurs mouvements devraient régulariser leur désir de condamner.