Step Up: la recherche montre que vous êtes jugé par vos chaussures

Aperçu de la personnalité: les chaussures parlent plus fort que les mots

Quand vous sortez en public, à votre avis, qu’est-ce que d’autres personnes remarquent? Bien sûr, ils voient vos vêtements, vos cheveux, vos manières et certainement votre sourire. Mais nous avons tendance à sous-estimer l’attention que les étrangers accordent à l’un des aspects les plus fonctionnels de notre ensemble – nos chaussures.

Beaucoup de gens le savent et choisissent les chaussures en conséquence. D’autres aiment honnêtement les chaussures et ont des armoires pleines d’options. Pourtant, même les collectionneurs avides ne parviennent pas à apprécier les conséquences d’un mauvais choix. Et les premières impressions sont difficiles à changer.

En matière de chaussures, il existe un équilibre (parfois littéral dans le cas des talons féminins) de la fonction et de la mode. Nous pensons que de tels choix ne passent pas inaperçus, mais les recherches confirment que l’opposé est vrai.

Bien rodé: les chaussures sont faites pour marcher

Nous avons tous vu des femmes en costumes sur mesure se fracasser à travers la ville en portant des chaussures de course, des chaussures à talons cachées dans leur porte-documents jusqu’au bureau. Nous avons vu des hommes pareillement vêtus impeccablement, sauf pour leurs mocassins de trois ans (mais certainement confortables). En regardant l’un de ces prototypes professionnels, les chaussures deviennent parfois le point focal, souvent à l’exclusion du reste de l’ensemble.

Vous pensez peut-être que cela ne semble pas juste, en particulier en raison de l’impossibilité de sacrifier la fonction Flash Over pendant le transit. Pourtant, la recherche montre que nous considérons souvent cela exactement lorsque nous jugeons une personne par les chaussures qu’elle porte le plus souvent.

Marcher un mille dans mes chaussures: juger les autres en fonction de la sélection des chaussures

L’un des aspects les plus intéressants de la recherche sur la chaussure est l’exactitude de certaines des conclusions tirées. Il se trouve que lorsque l’on exprime certains aspects de notre personnalité, les chaussures parlent plus fort que les mots.

Dans «Les chaussures comme source de premières impressions» (2012), Gillath et al. expliquer comment, d’une certaine manière, les chaussures reflètent la personnalité du porteur en termes de statut, de personnalité et de politique [i] Dans leur étude, les participants ont fourni des photographies des chaussures qu’ils portaient le plus souvent et . Les sujets de l’étude ont ensuite évalué les chaussures sur une variété de dimensions, dont certaines étaient en corrélation avec les caractéristiques personnelles des propriétaires. Un nouveau groupe de participants a ensuite fourni des jugements précis sur les propriétaires de chaussures en termes de revenu, d’âge, de sexe et même d’anxiété d’attachement, simplement en regardant les photographies.

Dans leur expérience, les participants n’ont pas vu de photos de chaussures d’occasion (chaussons en verre de Cendrillon), mais de chaussures que le propriétaire portait le plus souvent. Leur étude a également conseillé aux participants de ne pas penser trop fort, mais plutôt de porter des jugements basés sur les premières impressions. Les résultats ont révélé des conclusions très intéressantes.

Plus précisément, ils ont constaté que les indices de chaussures transmettent avec précision des informations sur l’agréabilité. Les chaussures haut ou masculines, par exemple, transmettent un propriétaire moins agréable. Les indices transmettent également avec précision des informations sur l’ouverture et sur tout ce qui concerne la politique.

Il y avait cependant certains domaines dans lesquels les observateurs ne respectaient pas les stéréotypes. Peut-être faut-il s’y attendre, comme Gillath et al. note que les chaussures sont souvent la partie la plus chère d’une tenue. Les participants qui visionnaient des chaussures attrayantes et bien entretenues supposaient que les propriétaires étaient plus consciencieux, contrairement à ce que le propriétaire avait déclaré. Il semble donc que dans certains cas, nous pouvons habiller la partie et sembler marcher.

Quand la chaussure s’adapte

Dans d’autres catégories, Gillath et al. ont constaté que les jugements de percepteurs étaient plus susceptibles d’être exacts. Compte tenu des schémas de perception généraux, ils ont conclu que le confort et l’attrait des chaussures reflétaient le mieux les caractéristiques personnelles de l’utilisateur.

Ils ont également constaté que les participants à l’étude pouvaient détecter une anxiété d’attachement. Ils ont spéculé que cela pourrait être dû au fait que les personnes anxieuses recherchent l’attention et l’attention, qu’elles pourraient rechercher à travers une décoration expressive, en sélectionnant des chaussures conçues pour les faire littéralement ressortir. En revanche, les personnes avec un attachement évitant qui sont plus distantes et ne se soucient pas de la façon dont elles sont perçues peuvent s’engager dans une sélection de chaussures plus indiscriminée. Par conséquent, leurs chaussures ne révèlent pas nécessairement leur personnalité.

The Walk Away: application pratique

Le fait que nous soyons analysés à partir de zéro peut avoir un impact sur les choix que nous faisons en complétant la tenue parfaite. Vous pourriez reconsidérer un costume élégant avec une paire de baskets usées (délirantes). D’un autre côté, selon le type d’impression que vous souhaitez faire, des chaussures attrayantes et bien entretenues peuvent véhiculer une image méticuleuse, quelle que soit la précision.

Peut-être cette recherche aide-t-elle à expliquer pourquoi nous décrivons un bon ami comme étant aussi confortable qu’une vieille chaussure et pourquoi cette paire de pantoufles préférée se sent toujours aussi bien quand nous rentrons à la maison. Le cadre le plus confortable, bien sûr, est celui où nous pouvons oublier la gestion des impressions et mettre nos pieds.

Les références

[i] Omri Gillath, Angela J. Bahns, Fiona Ge et Christian S. Crandall, «Les chaussures comme source de premières impressions», Journal of Research in Personality 46 (2012): 423-430.