Estime de soi et bien-être authentiques: Partie V – Les sources

Où trouver les sources d’authentique, pas seulement «se sentir bien», estime de soi.

Estime de soi et bien-être authentiques: Partie V – Les sources de l’estime de soi

Comme indiqué précédemment, l’estime de soi authentique est le résultat d’une relation équilibrée entre deux facteurs, à savoir la compétence et la valeur. En d’autres termes, nous «nous sentons bien» parce que nous «faisons du bien», pour ainsi dire. Cette fois, nous examinons les quatre sources d’estime de soi que les chercheurs ont identifiées (Coopersmith, 1967; Epstein, 1979): acceptation, vertu, influence et réalisations.

Réalisations

La plupart des gens peuvent comprendre les sentiments positifs que nous éprouvons envers nous-mêmes lorsque nous atteignons un objectif. Cependant, les objectifs qui affectent l’estime de soi ont trois caractéristiques qui les distinguent. Premièrement, ils doivent avoir une signification personnelle en ce sens qu’ils ont un sens pour l’identité d’une personne. Deuxièmement, atteindre l’objectif doit impliquer de relever avec compétence les défis et de les surmonter. Enfin, ce type de réalisation présente une dimension individuelle. Par exemple, je prends le brossage des dents pour acquis, cela signifie donc peu pour mon estime de soi. Cependant, une personne qui a des difficultés intellectuelles et apprend pourtant à se brosser les dents peut expérimenter un profond sentiment de maîtrise grâce à cet acte apparemment fondamental. En général, on peut dire que plus l’objectif est significatif pour une personne et que plus il lui est difficile de lui donner ses capacités articulaires, plus les réalisations importantes sur le plan personnel ont une incidence positive sur l’estime de soi.

Influence (pouvoir)

Les psychologues et d’autres personnes savent depuis longtemps que la capacité d’influencer le cours des événements est associée au bien-être. Démontrer une telle autonomie signifie que nous pouvons participer à la direction de nos vies et peut-être les façonner. Ce type d’agence peut s’exprimer de plusieurs manières. Par exemple, être un bon parent, faire de son mieux au travail ou jouer un rôle actif dans sa communauté sont des moyens d’influencer l’avenir. Un tel pouvoir personnel requiert un certain degré de compétence et le fait d’avoir une voix active dans la direction ou la qualité de la vie renforce un sentiment positif de soi.

Acceptation

Comme la plupart des mots, l’acceptation a plusieurs significations. Nous pouvons, par exemple, accepter une tâche, accepter une idée ou accepter quelque chose qui vaille de la valeur. La plupart des professionnels de la santé mentale parlent d’acceptation en termes de valeur, car être accepté par soi-même ou par d’autres implique de reconnaître sa valeur ou sa valeur en tant que personne. Nous pouvons entrer en contact avec cette source d’estime de soi, par exemple, en nous souvenant simplement du moment où nous sommes rentrés «chez nous» dans l’embrassement accueillant d’une famille en bonne santé, d’une rencontre chaleureuse avec de bons amis ou de l’intimité vécue amoureux. Si nous définissons l’estime de soi comme une relation entre compétence et valeur, comme le fait ce blog, alors nous pouvons dire qu’être valorisé est une source d’estime de soi, car il procure un sentiment de valeur.

Vertu

La source la plus importante d’estime de soi consiste peut-être à faire preuve de vertu ou à faire de son mieux pour faire ce qui est bien. Les spécialistes des sciences sociales ne parlent peut-être pas autant de la vertu qu’ils le devraient, mais le fait que John Milton (1667/1931) ait utilisé le terme «estime de soi» lorsqu’il a créé le terme «juste et juste» a été au cœur de ses préoccupations. Cette source d’estime de soi est unique en son genre car, même si elle est clairement fondée sur la valeur (la «bonne» chose), elle exige également la capacité de la défendre, ce qui implique également la compétence. La meilleure façon d’apprécier cette source d’estime de soi peut être de réfléchir à la dernière fois que l’on a mis au défi de faire ce qui est bien, qu’il était conscient de cela et qu’il a ensuite manqué de gérer la situation avec vertu. Parfois, faire ce qui est faux ou faible nous rappelle l’importance de faire ce qui est juste ou honorable, car la décision affecte l’estime de soi de façon positive ou négative.

Deux facteurs, deux sources et un équilibre

Bien que la recherche sur les sources d’estime de soi indique qu’il y en a quatre, ce n’est pas tout à fait le cas. Le lecteur attentif remarquera que les réalisations et l’influence personnelles reflètent à la fois la compétence ou la capacité de relever les défis avec succès. De même, l’acceptation est basée sur la perception de la valeur ou de la valeur et la vertu requiert d’agir de manière digne. Par conséquent, il n’existe que deux sources réelles d’estime de soi, à savoir la compétence et la dignité, ce qui est conforme à notre définition. Cependant, le fait que la source puisse provenir de deux régions n’est pas sans importance. Cela signifie que si une personne ne peut pas accéder à une source de compétence ou à une source de mérite, elle peut l’atteindre de la même manière. Par exemple, si l’on vit dans une situation caractérisée par des relations toxiques, agir avec vertu met toujours l’individu en contact avec une source de valeur. De même, si l’on est limité dans sa capacité d’influencer une situation, il est encore possible de trouver une compétence en se fixant et en atteignant des objectifs personnels importants. Tant que nous pouvons accéder aux deux sources principales, nous pouvons maintenir ou améliorer notre estime de soi.

Références

Coopersmith, S. (1967). Les antécédents de l’estime de soi. San Francisco, Californie: Freeman.

Epstein, S. (1979). L’étude écologique des émotions chez l’homme. Dans P. Pliner, KR Blankstein et IM Spigel (Eds.), Avancées dans l’étude de la communication et de l’affect: Vol. 5. Perception des émotions en soi et chez les autres (pp. 47–83). New York: plénum.

Milton, J. (1931). Paradis perdu. FA Patterson (Ed.), Les œuvres de John Milton. New York: Columbia Press. (Oeuvre originale publiée en 1667)

Mruk, CJ (2018). Se sentir bien en faisant du bien: Guide du bien-être authentique. New York: Presse d’Université d’Oxford.

Mruk, CJ (2013). Estime de soi et psychologie positive: recherche, théorie et pratique (4e). New York: Springer Publishing Company.