Les enfants et l’anxiété: l’avenir de l’éducation

Une nouvelle recherche révèle une épidémie d’anxiété dans les écoles américaines.

Les enseignants doivent être à l’aise pour parler de leurs sentiments. Cela fait partie de l’enseignement de l’alphabétisation émotionnelle – un ensemble de compétences que nous pouvons tous développer, y compris la capacité de lire, de comprendre et de répondre de manière appropriée à ses propres émotions et aux émotions des autres – Daniel Goleman

Les enfants éprouvent plus d’anxiété dans la classe que jamais auparavant. Le New York Times a rapporté que l’anxiété avait dépassé la dépression en raison de la principale raison pour laquelle les étudiants avaient demandé des conseils (octobre 2017). La National Education Association (NEA) a rapporté en mars de cette année (2018) que l’anxiété a atteint des niveaux épidémiques dans les écoles, de la maternelle à l’université, aux États-Unis. Alors, que faisons-nous en tant que parents, éducateurs et professionnels attentionnés? C’est une très bonne question.

Comprendre l’anxiété

L’anxiété est définie comme «un sentiment d’inquiétude, de nervosité ou de malaise à propos de quelque chose dont l’issue est incertaine», selon les dictionnaires Oxford Living. Eh bien, pas une définition clinique, cela semble vrai. L’anxiété est une forme intense d’inquiétude ou de nervosité à l’égard de quelque chose (c’est-à-dire la fusillade dans l’école, les brutes, les catastrophes naturelles) qui interfère avec les activités de la vie courante, notamment la participation et l’apprentissage en classe.

L’APA définit l’anxiété comme «une émotion caractérisée par des sentiments de tension, des pensées inquiètes et des changements physiques tels que l’augmentation de la tension artérielle». L’enfant anxieux est tendu, préoccupé par la vie, a de nombreux soucis avec sa pensée, et a souvent un impact physique comme son cœur qui bat. Alors, que pouvons-nous faire? C’est la grande question, qui n’est pas simple, mais pour un court article, je vais donner quelques suggestions pour la classe.

Stratégies de réduction de l’anxiété

Les enfants anxieux ont tendance à s’inquiéter de ce qui n’est pas sous leur contrôle, par exemple s’il y avait un tireur d’école, ou si mon professeur est mort, etc. Le but est d’aider les enfants à se concentrer sur ce qu’ils peuvent contrôler et à apprendre une tactique pour faire face aux incertitudes de la vie. Voici quelques stratégies que j’ai vues avec succès en classe:

  • Le récit : Assis dans la classe de Mme Smith, j’écoute alors qu’elle raconte une histoire d’être à l’école primaire et de sortir de la nervosité. Toute sa troisième année se détend un peu plus. Ils ne peuvent pas croire qu’elle avait l’habitude de devenir nerveuse lors des tests de mathématiques, étant donné qu’elle est leur professeur de mathématiques, alors cette histoire les aide. Ce que j’ai découvert, c’est que si les enfants anxieux réalisent qu’ils ne sont pas seuls et que d’autres personnes ont trouvé un moyen de faire face à leurs inquiétudes et à leur anxiété, peut-être qu’ils le peuvent aussi.
  • Communication compatissante : M. Marshall a remarqué qu’un de ses élèves de septième année était inquiet de leur test imminent et il lui a dit: Je vois que tu es nerveux (remarque: il n’est pas nerveux, c’est juste un sentiment). Le garçon hocha la tête et ils convinrent qu’il pouvait faire une pause de 10 minutes dans un bureau d’enseignant voisin avant de commencer son examen, ce qui lui donnait le temps de respirer profondément, de parler de lui et de se calmer.
  • Respiration consciente : Les enfants qui apprennent à reprendre leur souffle dans le moment présent et qui reconnaissent que tout est bien en ce moment peuvent généralement réduire leur inquiétude, au moins temporairement. Chloe, une de mes amies, commence sa classe de troisième année avec des exercices de respiration attentive pour calmer et centrer ses élèves, en particulier ceux qui ont tendance à être anxieux. (Sourire Mind, une application de pleine conscience, a également une fonctionnalité de classe pour aider les éducateurs!)

L’avenir de l’éducation

Nos étudiants sont aujourd’hui confrontés à plus que les «pressions régulières» du monde pour obtenir de bonnes notes et des résultats scolaires. Le monde a été numérisé avec des cyber-intimidations, des menaces à la sécurité nationale telles que le terrorisme, une montée en flèche des problèmes de santé mentale non traités chez les enfants, qui entraînent la violence scolaire et, dans de nombreux endroits, une véritable catastrophe naturelle. La vie n’est pas toujours facile et facile, mais elle ne l’a jamais été.

Mais ce qui a changé, c’est que nous avons conscience que les étudiants qui réussissent dans la vie sont ceux qui ont une intelligence émotionnelle, ce qui n’est plus une partie «agréable d’avoir» dans le programme, mais à mon avis, toute émotion pénible apprend à réduire ces sentiments et à changer leurs pensées. Ce que je sais avec certitude, c’est que l’avenir de l’éducation consiste à éduquer nos étudiants sur leurs émotions, en leur donnant les outils nécessaires pour se sentir au mieux de leur forme.

(On suggère à tout adulte ou enfant souffrant d’anxiété débilitante de consulter un professionnel qualifié. Cet article ne remplace pas un tel conseil, mais est simplement fourni comme moyen d’éducation et de partage d’informations.)

c) Copyright de Maureen Healy, 2018.

Les références

Notes APA
http://www.apa.org/topics/anxiety/index.aspx

New York Times
https://www.nytimes.com/2017/10/11/magazine/why-are-more-american-teenagers-than-ever-suffering-from-severe-anxiety.html

Association nationale d’éducation
http://neatoday.org/2018/03/28/the-epidemic-of-student-anxiety/

Association d’anxiété et de dépression
https://adaa.org/

Sourire Mind (application de pleine conscience) https://www.smilingmind.com.au/