Qu'est-ce qu'un diagnostic?

La demande crée-t-elle l'offre ou la demande d'offre? La question n'est pas simple, mais toute réponse doit sûrement mentionner la publicité comme facteur.

Un article publié récemment dans le National Post canadien a attiré l'attention sur une «condition» connue sous le nom de Transability. Jusqu'à présent, peu de personnes en souffrent, ou du moins agissent en conséquence, mais cela pourrait changer. Les transsexuels sentent qu'ils sont dans le mauvais corps et que, vraiment, ils devraient avoir un bras ou une jambe de moins, ou devraient être aveugles. Ils se procurent leur handicap pour eux-mêmes, en coupant leur surplus ou en se rendant aveugles. Un universitaire canadien a interrogé trente-sept de ces personnes dans le monde, mais il n'est pas le premier universitaire à s'intéresser à ce sujet. Voici ce qu'un universitaire italien avait à dire à ce sujet il y a un an:

Les programmes transités peuvent être évalués en termes d'antagonisme et / ou

conformité au discours normatif. Cependant, un déconstructeur

la lecture peut également exposer comment la transférabilité révèle des processus cruciaux

la régulation de l'opposition binaire entre capacité et handicap. Si,

malgré ses objectifs assimilationnistes, la trans-

dysfonctionnement, aberration, déformation, ceci est dû non à la nature de

désir transité mais à la construction sociale des normes du corps.

Normes corporatives normatives, si les faits, construire des sujets souverains par

confondre la différence avec le manque et l'intégrité avec l'autonomie.

L'appartenance légitime à la classe des corps capables se révèle ainsi

une détermination sociale hautement policée [1].

Il faut des années de formation pour pouvoir écrire comme ça. C'est l'équivalent académique du type de discours commun aux managers (mais pas aux entrepreneurs). Comme le dira sans doute Mme Arfini, «l'appartenance légitime à la classe des universitaires se révèle ainsi comme une détermination linguistique hautement policée».

Or, la transposabilité est clairement à distinguer de l'apotemnophilie, le désir sexuel d'être amputé, dans la mesure où il semble n'y avoir aucune composante sexuelle au désir d'être transité; et il est également possible de la distinguer des mutilations d'enfants par les parents ou d'autres personnes afin qu'elles soient des mendiants plus efficaces ou plus efficaces, une pratique qui serait répandue en Inde. Certes, les transbordés sont susceptibles d'exiger l'assistance économique donnée de plein droit à ceux qui sont handicapés par une maladie ou un accident; mais c'est eux-mêmes qu'ils mutilent, pas les autres. Ils sont également susceptibles d'exiger que leur désir jusqu'ici assez particulier soit reconnu comme une véritable maladie, par exemple dans la prochaine révision du Manuel diagnostique et statistique de l'American Psychiatric Association ou de la Classification internationale des maladies de l'Organisation mondiale de la Santé, ainsi que qu'il devrait être considéré comme parfaitement normal et donc par la suite retiré de ces grands recueils de pathologie. Mais, comme Emerson l'a dit une fois, une consistance stupide est le hobgoblin des petits esprits.

La prévention des préjudices signifie, bien sûr, que les chirurgiens devraient être prêts à neutraliser les personnes dans les meilleures conditions médicales – couper leurs membres, éteindre leurs yeux – parce que, s'ils ne le souhaitent pas, ils voudront se procurer leur handicap, provoquant ainsi eux-mêmes la douleur ou les complications évitables, et donc plus d'invalidité que nécessaire.

En ce qui concerne ceux qui mutilent les enfants en vue de les rendre mendiants plus rentables, ils souffrent aussi d'un trouble, à savoir ADSCI, ou Adult Disfigurement of Small Children Inclination. Les critères de diagnostic de ce trouble sont les suivants, dont au moins trois sont nécessaires pour poser le diagnostic:

i) Il devrait y avoir une différence d'âge d'au moins vingt ans entre le défigurateur et le défiguré.
ii) Les personnes défigurées devraient être âgées de moins de 15 ans.
iii) Il ne devrait pas y avoir de motif sexuel dans la défiguration.
iv) L'enfant défiguré devrait être prêt à mendier dans le mois suivant la défiguration et ne pas être autorisé à garder l'argent recueilli.
v) Le désir du défigurateur de se procurer de l'argent pour lui-même devrait être accablant et s'accompagner d'un manque de culpabilité, de regret ou de remords, ou d'une prise de conscience qu'il a fait quelque chose de mal.
vi) La condition est chronique et récurrente lorsque plus d'un enfant est défiguré ou lorsque l'enfant défiguré est absorbé par une bande organisée ou une bande de mendiants.
vii) La maladie a tendance à disparaître à mesure que les conditions économiques s'améliorent.

Ou, comme le dirait Mme Arfini, «la défiguration des agendas des enfants peut être évaluée en termes d'antagonisme et / ou de conformité au discours normatif», par exemple celui de la manière correcte de traiter les enfants.

D'un autre côté, peut-être que je ne souffre que de TCAHCDD, la tendance à classer toute conduite humaine comme désordre de désordre.

[1] Alisa AG Arfini, http://tsq.dukejournals.org/content/1/1-2/228.abstract