Grief de la mort d'un enfant adulte

"Si elle avait huit ans, tout le monde comprendrait mon chagrin. Pourquoi ne peuvent-ils pas le comprendre maintenant? Même si elle avait quarante-huit ans, elle était toujours ma fille "

D'autres parents qui ont vécu la mort d'un enfant adulte font souvent écho aux commentaires de Jean. Ils peuvent ressentir un manque de soutien. Cela peut en partie être dû à la sympathie et le soutien est axé sur d'autres survivants – le conjoint ou les enfants de l'enfant adulte. Une partie peut se produire simplement parce qu'il y a peu de reconnaissance du lien puissant qui existe entre le parent et l'enfant, même si cet enfant est adulte et indépendant. Quelles que soient les raisons, le résultat est le même. Le chagrin du parent peut être privé de ses droits.

Cela complique une situation déjà difficile. La mort d'un enfant adulte survient souvent lorsque le parent vieillit. Cette perte peut être l'une des nombreuses pertes subies par les parents à mesure qu'ils vieillissent. En bref, cette perte peut s'ajouter à une litanie de pertes, compliquant l'adaptation.

Il peut y avoir aussi d'autres pertes lorsqu'un enfant adulte meurt. Le parent peut perdre une source critique de soutien dans sa propre vie – quelqu'un dont il dépend – émotionnellement, physiquement ou financièrement. Ils peuvent avoir éprouvé un sentiment d'accomplissement par procuration dans les succès de l'enfant. Ils peuvent ressentir un profond sentiment de déception que l'enfant adulte n'a jamais accompli des objectifs chéris. Le contact des parents avec leurs petits-enfants peut changer.

Jean était désolée que sa fille n'ait jamais eu l'occasion de voir ses propres enfants grandir ou d'obtenir une promotion longtemps recherchée et presque atteinte. Parfois, la mort d'un enfant adulte peut affecter d'autres relations. Les relations avec le conjoint veuf ou les petits-enfants peuvent changer. Les événements familiaux peuvent sembler si différents maintenant.

Il peut y avoir d'autres problèmes. Les parents peuvent ressentir un manque de contrôle qui complique la perte. Bien que ce soit leur enfant, ils peuvent avoir peu ou pas de contrôle sur le traitement ou même les funérailles ou l'enterrement.

La mort d'un enfant est une mort «hors de l'ordre». Normalement, le parent meurt en premier. Cela aussi affecte le chagrin. Les parents peuvent ressentir un sentiment de culpabilité du survivant, se demandant pourquoi leur enfant est mort. Il peut y avoir un sentiment d'injustice qui défie les croyances spirituelles.

Comment, alors, les parents peuvent-ils faire face à une telle perte? Comment les autres peuvent-ils offrir du soutien? Premièrement, il est essentiel de valider ce chagrin, de reconnaître que la mort d'un enfant, quel que soit son âge ou ses circonstances, est toujours un événement horrible. Le soutien est essentiel. Il peut être utile de demander des conseils ou de se joindre à un groupe de soutien. Les amis compatissants, par exemple, sont un groupe de soutien pour les parents qui pleurent la mort d'un enfant.

Si les parents avaient peu de contrôle sur les rituels funéraires ou si ces rituels n'étaient pas significatifs, un parent peut souhaiter rassembler ses propres amis pour un rituel. Jean a fait ça. Depuis les funérailles de sa fille étaient loin, elle a décidé d'avoir un service commémoratif afin que ses amis puissent y assister.

Enfin, il est important de reconnaître que d'autres – peut-être un conjoint, des frères et soeurs, des enfants et des amis, partagent cette perte. Grieve avec eux.