Les jeunes enfants sont sensibilisés à l'idée de manger des plantes

Les humains sont beaucoup plus flexibles dans leur comportement que la plupart des autres animaux. Par exemple, nous déterminons ce qu'il faut manger dans tous les environnements où nous nous trouvons. Les autres animaux ne sont pas aussi chanceux. S'ils se trouvent en dehors de l'environnement dans lequel ils ont évolué, ils peuvent avoir de grandes difficultés à trouver de la nourriture.

La flexibilité du comportement humain a un coût. En fin de compte, nous devons apprendre à naviguer dans notre environnement plutôt que d'avoir beaucoup d'informations pré-câblées dans le système. Cet apprentissage est exigeant et potentiellement dangereux.

Considérez le problème de manger des plantes. De nombreuses plantes sont comestibles et sont des sources importantes de nutrition. Mais, certaines plantes ne sont pas des choses que nous pouvons digérer et, pire encore, certaines sont vénéneuses.

Un article fascinant d'Annie Wertz et Karen Wynn dans le numéro d'avril 2014 de Psychological Science examine la capacité des nourrissons à apprendre ce que les plantes sont comestibles. Les nourrissons ne sont manifestement pas branchés pour savoir quelles plantes sont comestibles, mais leurs recherches suggèrent que les nourrissons peuvent être branchés pour prêter attention à la comestibilité des plantes.

Dans une expérience, des jeunes de 18 mois ont regardé un expérimentateur effectuer une série d'actions. L'expérimentateur a d'abord pris un fruit (disons un abricot séché) d'une plante réaliste et a placé l'extrémité de celui-ci dans sa bouche et dit "Hmmmmmm." Puis, il a pris un fruit différent (disons une prune séchée) sur un objet en forme de une plante qui était peinte en argent et logée dans une vitrine et faisait la même chose. Ainsi, un objet ressemblait à une plante, tandis que l'autre ne l'était pas. (D'autres enfants dans cette étude ont vu l'expérimentateur faire l'action sur l'objet d'abord, puis sur la plante, donc l'ordre dans lequel les actions ont été effectuées n'a pas affecté les résultats.)

Après avoir vu ces actions, l'expérimentateur a pris d'autres fruits de la plante et de l'objet. Puis, un deuxième expérimentateur est entré et a demandé à l'enfant lequel ils pourraient manger. Les enfants ont massivement choisi les fruits qui provenaient de la plante.

Les expérimentateurs ont également exécuté trois conditions de contrôle. Dans l'un, quand l'expérimentateur a enlevé le fruit, il l'a mis derrière son oreille plutôt que dans sa bouche. Lors du test, on a demandé aux nourrissons quel objet ils pouvaient utiliser. Dans ce cas, les enfants n'avaient aucune préférence pour le fruit de la plante sur le fruit de l'objet.

Bien sûr, il se pourrait que la plante soit plus familière que l'objet. Dans une autre condition de contrôle, l'usine a été comparée à un ensemble d'étagères. La plupart des nourrissons ont l'habitude de voir de la nourriture prise dans les rayons de leur maison. Dans cette condition, après avoir vu les fruits de la plante et le plateau mis dans la bouche de l'expérimentateur, les nourrissons préféraient fortement choisir les fruits qui provenaient de la plante.

Dans une troisième condition, les nourrissons ont vu l'expérimentateur regarder simplement la plante et dire «Hmmmmmmm» et ensuite regarder l'objet et dire «Hmmmmmmmm». Cette condition était conçue pour tester si les enfants avaient simplement une préférence pour les fruits qui viennent d'un plante plutôt que des fruits qui proviennent d'un objet. Dans ce cas, les nourrissons étaient également susceptibles de choisir les fruits provenant de la plante ou de l'objet. Cette condition est importante, car il est potentiellement dangereux pour les nourrissons d'apprendre que toutes les plantes sont comestibles, car certaines sont dangereuses.

Enfin, les chercheurs ont également examiné si même les bébés plus jeunes pourraient montrer cette préférence. Dans une étude finale, ces mêmes actions ont été montrées à des nourrissons de six mois. Les enfants de six mois sont trop jeunes pour choisir eux-mêmes. Ainsi, après que le premier expérimentateur a pris les fruits de la plante et de l'objet, un deuxième expérimentateur a placé chaque fruit dans sa bouche à tour de rôle et s'y est tenu. Les expérimentateurs ont mesuré combien de temps les nourrissons ont regardé ces événements. Beaucoup de travail avec les nourrissons montre que pour les situations peu familières, les nourrissons regardent plus longtemps des événements surprenants que des événements sans surprise.

Dans cette étude, quand les nourrissons ont vu le premier expérimentateur mettre les fruits dans sa bouche, ils ont regardé plus longtemps quand le deuxième expérimentateur a mis le fruit de l'objet dans sa bouche que quand l'expérimentateur a mis le fruit de la plante dans sa bouche. Mais, quand le premier expérimentateur a mis les fruits derrière son oreille, les nourrissons ont cherché le même laps de temps lorsque le deuxième expérimentateur a mis les fruits derrière son oreille, indépendamment du fait qu'ils proviennent de l'objet ou de la plante.

Cet ensemble de résultats suggère qu'à l'âge de six mois, les nourrissons sont prêts à apprendre quelles plantes sont comestibles. L'évolution n'a pas pré-câblé les humains avec la connaissance des plantes spécifiques que nous pouvons manger. Au lieu de cela, nous sommes branchés pour en apprendre davantage sur les plantes d'autres adultes. Ce mécanisme est important pour nous aider à survivre dans une grande variété d'environnements.

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