Mois national de l'adoption: une méditation (sur la réalité)

L'an dernier, j'ai parlé de la douceur aigre du Mois national de l'adoption. J'en conserve encore une partie (vous devrez lire le message pour comprendre). Cette année, alors que nous nous préparons à célébrer le onzième anniversaire de notre famille,

Je pense à la première correspondance avec nos filles quand elles avaient 10 et 13 ans, à travers des lettres transatlantiques qui devaient être traduites des deux côtés. Comme c'est différent aujourd'hui. C'est uniquement à cause des filles que j'ai appris à texto (je suis lent, elles sont rapides), et j'en suis venu à apprécier la beauté d'un texte (même cryptique) pour l'immédiateté de la communication. C'est bien.

Pour certains, le Mois national de l'adoption est agréable. Pour d'autres, c'est compliqué, conflictuel. Ou peut-être les deux. Ou non plus. Tout ce que je sais, c'est qu'il n'y a pas un moyen requis pour voir ce mois qui célèbre l'adoption. Donc, cette année, je pense aux familles d'origine et aux familles qui vont l'adopter. Je pense aux premières mères, aux mères de naissance, aux mères qui ont eu un enfant et qui voulaient une vie pour cet enfant qu'elles ne pouvaient pas donner, alors elles ont laissé cet enfant être adopté par une autre famille. Je pense aux femmes qui n'ont jamais voulu abandonner leur bébé, qui ne savaient pas qu'elles avaient le choix, qui n'avaient pas le choix, qui écrivaient et disaient que l'enfant leur avait été enlevé; qu'ils ont été pris de leur mère. Je pense aux enfants en famille d'accueil, aux enfants du monde entier qui vivent dans des orphelinats. Les enfants qui veulent des familles. Les bébés, les tout-petits et les adolescents. Les adolescents ayant des bébés. Les adultes recherchent leurs familles biologiques et les trouvent ou non. Je pense aux pères de naissance qui peuvent ne pas savoir qu'ils ont un enfant; à propos des grands-parents qui aident à élever un enfant. Je pense aux gens qui sont prêts et à ceux qui ne sont pas prêts à devenir parents, à vivre dans une famille, à aimer. De tous les hommes et de toutes les femmes qui s'ouvrent à devenir parents. Je pense aux parents qui attendent un mot, attendent un renvoi, attendent l'approbation, attendent l'étude à domicile. Et les enfants qui attendent. Les adoptions qui n'ont pas fonctionné et celles qui ont fonctionné. La réunification, et celles qui n'ont pas fonctionné. Il attend dans les ailes. Le processus de tout, où le début pourrait être le milieu et la fin de quelque chose d'autre pourrait être le début.

Je pense aux connexions, invisibles ou non, aux racines, aux ailes. La réalité.