(C'est l'un d'une série de voyages imaginaires que j'ai collectionnés avec mon imagination … Si vous êtes le genre de personne qui imagine mieux avec les yeux fermés, vous pouvez l'écouter, ici.)
Pour une promenade, encore une fois, je me trouve (ce qui est généralement mon but pour aller faire une promenade) en pensant à mon terrain de jeu intérieur. En même temps je le fais en pensant que je remarquais encore une fois que je passais ce petit ruisseau qui fait de mon parc un tel ravissement pour moi – un ruisseau appelé, pour l'amour du ciel, "Pleasant Run".
"Eureka!" Je pense fort à moi-même. C'est exactement ce dont j'ai besoin pour mon Inner Playground – une caractéristique de l'eau! Pendant tout ce temps, j'ai réfléchi aux balançoires, aux glissades et aux balançoires. Mais une caractéristique de l'eau? Comment potentiellement amusant est-ce? Et comment cela m'a-t-il pris autant de temps à y penser?
«O Bernard, Bernard, m'écriai-je, vous êtes un drôle de garçon, et pourtant, quelle tristesse pour vous que toutes ces années vous vous êtes privé d'un tel plaisir imaginaire!
Et donc je vais construire ma rivière intérieure. Et je fais en sorte qu'il puisse se ramifier avec mes pensées, serpentant ici et là, ou les deux, à volonté. Et je me suis laissé tomber, couché sur mon dos imaginaire dans mon tube intérieur imaginaire, balançant légèrement avec les courants imaginés où même les rapides sont lents, flottant doucement dans le flux de mon imagination, pour ainsi dire: un courant de conscience, pour ainsi dire.
Et sur les rivages de ma conscience, amoureusement lovée par la caresse fraîche des courants conceptuels, je dérive par des sons et des voix, des fleurs et des maisons et des sculptures complexes faites de rochers incroyablement équilibrés. Chèvrefeuille adoucissant la brise. L'odeur de l'herbe fraîchement coupée. Des rires étincelants dans la lumière. Je passe les enfants qui me font signe. Et je fais un signe en arrière, pour le plaisir et l'amour, agitant, agitant …
Et soudain, je découvre que j'ai quitté la rivière et que j'ai flotté jusqu'à ma mer intérieure. Les vagues me soulèvent et m'abaissent à temps avec ma respiration, et mon souffle entre et sort au rythme des vagues. Ahhhh. Ahhhh. Ahhhh.
Et je me rends compte que je pouvais tout aussi facilement plonger dans le cristal, les profondeurs mouchetées de soleil, submerger tout mon être sans avoir besoin de masque de plongée ou d'aqua lung ou de respiration, chevaucher mes courants intérieurs, nager avec les poissons proverbiaux, danser, peut-être, comme des nageurs synchronisés … Jusqu'à ce que je fasse surface dans la lumière où l'océan éclate de rire – le rire des enfants, le rire des parents – des arcs-en-ciel luisants, le goût de la mousse douce. Et les vagues font des sons de respiration. Et dans mon souffle les vents chauds dansent.