Aristote et l'adolescent qui a déclenché un feu de forêt

Une randonneuse a récemment donné une interview très vivante sur sa rencontre avec des adolescents qu'elle a été témoin d'un important incendie de forêt en Oregon.

Un tollé public pour la punition de l'adolescent vu jeter une bombe fumigène dans une gorge sèche suivi. Les fonctionnaires n'ont pas encore décidé s'ils arrêteraient qui que ce soit, et s'ils le font, si les individus en question feront face à des accusations de mineurs ou d'adultes. Une discussion très utile sur les options juridiques disponibles pour l'Oregon peut être trouvée ici.

En réponse aux demandes du public, il y a eu quelques efforts pour attirer l'attention sur de nouvelles recherches sur le développement du cerveau, ce qui suggère que le développement de notre cerveau prend beaucoup plus de temps que nous le croyions auparavant. Pour un exemple, voir ici.

Et pourtant, si nous commençons à citer les études sur le cerveau comme un moyen de ne pas tenir les adolescents responsables des conséquences de leurs actes, imaginez l'incitation que cela créerait pour les adolescents, tout comme ceux de cette histoire. Ils seraient conscients, qu'ils connaîtraient et qu'ils comprendraient qu'ils ne seraient pas tenus entièrement responsables de jeter des pétards dans des bois extrêmement secs.

Cela ne semble pas idéal. Et pourtant, il ne semble pas non plus judicieux de considérer les jeunes de 15 ans comme des adultes.

La tendance des tribunaux à se demander si l'incendie a été déclenché intentionnellement ou non semble également manquer à la fois aux préoccupations du public. Personne ne semble supposer que c'était un comportement intentionnel.

Aristote nous offre un moyen de penser au lancer du feu d'artifice de l'adolescent qui n'est pas compliqué mais qui n'est pas très souvent suggéré aujourd'hui. Aristote suggère que les jeunes agissent toujours volontairement. Ils sont, après tout, ceux qui font les mouvements, ordonnant à leurs membres de bouger.

Les jeunes, cependant, n'agissent pas toujours avec "connaissance".

Les jeunes adolescents opèrent dans une sorte d '"ignorance".

Maintenant, comme il a été souligné, même par le témoin, il est presque impossible d'imaginer qu'un adolescent qui allume un feu d'artifice ne réalise pas que le feu peut se propager. Mais ce n'est pas la seule forme d'ignorance à laquelle Aristote se réfère. Il reconnaît également son incapacité à apprécier les conséquences de ses actes. (C'est certainement un refrain populaire sur les adolescents, alors peut-être que Aristote est sur quelque chose!)

Et pourtant, cela seul ne suffit pas pour établir la responsabilité. Aristote invoque un critère pour ceux d'entre nous qui agissent «dans l'ignorance» en raison de notre jeunesse ou de notre situation. Combien de remords nous sentons-nous?

Si nous ne sommes pas pleins de remords, comme le témoin a été capable d'observer les adolescents intelligents et rigolos, alors Aristote suggère que nous devenions responsables.

En d'autres termes, ce n'est que si nous sommes vraiment consternés par les dommages que nous sommes surpris de causer que «agir dans l'ignorance» devient significatif.

Cet ensemble de distinctions semble utile ici, où les réactions calleuses de ces adolescents sont si frappantes.