Des poèmes qui nous font penser à nos vies

Déclencheurs pour la réflexion.

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Source: CCO, domaine public

Nous vivons des temps prosaïques. Le marché des entreprises devient de plus en plus difficile. Les organisations à but non lucratif, à leur manière, le font aussi. Notre gouvernement se concentre sur les allégations de base pendant que le peuple lutte pour joindre les deux bouts

Donc, quelques minutes pour profiter de l’élévation de la poésie pourraient être particulièrement utiles maintenant. Voici sept poèmes qui le font bien. Chaque titre est lié à l’ensemble de l’œuvre sauf lorsque le poème est suffisamment court pour être inclus ici dans son intégralité.

La route non prise par Robert Frost

Ce poème a longtemps été un hymne pour les personnes qui osent s’écarter du conventionnel. Son statut iconique a été renforcé lorsque Scott Peck l’a adapté pour le titre de son livre, The Road Less Traveled. Voici la dernière strophe du poème:

Je vais le dire avec un soupir
Quelque part des âges et des âges:
Deux routes divergeaient dans un bois et
J’ai pris celle moins parcourue,
Et cela a fait toute la différence.

The Leadened Eyed par Vachel Lindsay

Ce poème nous avertit de vivre avec audace … Ici c’est dans son intégralité:

Que les jeunes âmes ne soient pas étouffées avant
Ils font des actes pittoresques et affichent leur fierté.
C’est le crime du monde que ses filles développent,
Ses pauvres sont comme des bœufs, boiteux et aux yeux de plomb.
Non pas qu’ils meurent de faim; mais mourir de faim si sans rêve,
Non qu’ils sèment, mais qu’ils récoltent rarement,
Non pas qu’ils servent, mais qu’ils n’aient pas de dieux à servir,
Non pas qu’ils meurent, mais qu’ils meurent comme des moutons.

Richard Cory par Edward Arlington Robinson

Ce poème se moque de l’image et du matérialisme. Ici c’est tout entier:

Chaque fois que Richard Cory est allé en ville,
Nous, les gens sur le trottoir, le regardions:
C’était un gentleman de la semelle à la couronne,
Propre favorisé et impeccablement mince.

Et il était toujours rangé tranquillement,
Et il était toujours humain quand il parlait;
Mais il battait encore des impulsions quand il disait:
“Bonjour” et il scintillait quand il marchait.

Et il était riche, oui, plus riche qu’un roi
Et admirablement scolarisé en toute grâce:
In fine, nous avons pensé qu’il était tout
Pour nous faire souhaiter que nous étions à sa place.

Nous avons donc travaillé et attendu la lumière,
Et est allé sans la viande et a maudit le pain;
Et Richard Cory, une nuit d’été calme,
Je suis rentré à la maison et lui ai mis une balle dans la tête.

Les dieux des rubriques du cahier de Rudyard Kipling

Les cahiers étaient des livres de proverbes et de maximes. Ce poème met en garde contre les dangers des voeux pieux et du capitalisme et du socialisme. Sa dernière strophe comprend le titre du livre classique écrit par Aldous Huxley.

Et cela après que cela soit accompli et que le nouveau monde commence
Quand tous les hommes sont payés pour exister et qu’aucun homme ne doit payer pour ses péchés,
Aussi sûrement que l’Eau va nous mouiller, sûrement que le Feu brûlera,
Les dieux du cahier Les titres avec la terreur et l’abattage reviennent!

Première figure d’Edna St. Vincent Millay

Ce poème gère en quatre lignes seulement la tension entre les avantages et la responsabilité du travail dur.

Ma bougie brûle aux deux extrémités;
Ça ne durera pas la nuit;
Mais ah, mes ennemis, et oh, mes amis-
Ça donne une belle lumière!

Solitude d’Ella Wheeler Wilcox

Ce poème nous rappelle l’insistance de la plupart des gens sur notre optimisme, par exemple, dans cette strophe:

Réjouis-toi et les hommes te chercheront;
Pleurer et ils se tournent et vont;
Ils veulent la pleine mesure de tout votre plaisir,
Mais ils n’ont pas besoin de votre malheur.

Elégie dans un cimetière de pays par Thomas Gray

Ceci est une ode aux gens ordinaires, que le poème décrit comme “la foule en colère”. Cette strophe parle à l’émotion:

Peut-être dans cet endroit négligé est posé
Un coeur une fois enceinte de feu céleste;
Les mains, que la baguette de l’empire aurait pu balancer,
Ou réveillé pour extasier la lyre vivante.

Mais la connaissance à leurs yeux sa page ample
Riche avec le butin du temps ne s’est jamais déroulé;
Chill Penury réprime sa noble colère,
Et gelé le courant génial de l’âme.

Bien sûr, ma poésie n’appartient pas à une telle société, mais cela semble être un moment opportun pour présenter un texte très bref, en seulement 45 mots, pertinent dans notre période d’inquiétude pour la Russie et la Corée du Nord:

Paix?

Les enfants chantent pour cela.
Les prédicateurs prêchent pour cela.
Les professeurs le prosélisent.
Les médias le vendent.
Toujours sage? Mais pour la guerre:
Les Britanniques imposeraient encore, pas représenter.
Le Sud resterait asservi.
Les nazis continueraient à incinérer.
ISIS continuerait à incinérer.
Paix avec Kim?
Paix avec Poutine?

Je l’ai lu sur YouTube.