Le leadership d'Obama: la nouvelle façon de diriger?

Nous avons tous lu des critiques sur le style de leadership du président Obama: trop indécis, cherchant un consensus trop longtemps, incapable de prendre rapidement des décisions fortes et puissantes.

Je ne suis pas d'accord avec ça. Notre président a pris à cœur les tâches acharnées – le sauvetage de 2009 – et a pris des décisions rapides – la crise pétrolière de BP dans le golfe du Mexique. Je soutiendrai qu'il offre un nouveau style de leadership qui mérite notre considération attentive comme la façon moderne de diriger.

En ligne avec l'un des thèmes majeurs de sa campagne, "Nous sommes tous Un", et réclamation de sa rhétorique, "Je vous demande de croire en vous pour réformer Washington", le président Obama n'exclut ni ne s'oppose. Il articule les problèmes, expose les responsabilités que ce soit parmi les républicains ou les démocrates ou tout groupe plus concerné par leurs propres intérêts que l'intérêt général. Il se comporte comme un arbitre inspiré qui nous rappelle les règles et nous appelle sur les erreurs que nous faisons en jouant. Il offre également des solutions nécessaires (un nouveau système de santé, une réforme de Wall Street, etc.) et donne au Congrès une autonomie de choix au-delà des injonctions politiques polarisantes. Ce faisant, il nous rappelle la responsabilité de notre citoyen.

Sa façon de diriger nous aide à voir – comme il le voit lui-même parfois – que le premier objectif de nos représentants à Washington n'est pas toujours de représenter nos intérêts, mais de servir leur propre agenda politique.

Son leadership invoque une nouvelle relation entre le gouvernement et les citoyens qui est mutuellement plus responsable. En fin de compte, il permet aux politiciens et aux citoyens de se développer bien au-delà de la politique comme d'habitude, une conscience politique beaucoup plus forte des vrais défis. Cela augmente sans aucun doute les chances d'une véritable réforme. Cela a certainement contribué à catalyser Occupy Wall Street. Et cela contribuera sans aucun doute à faciliter un dialogue productif. À mon avis, c'est le seul moyen d'influencer positivement et de laisser émerger un consensus naturel autour de la nécessaire réforme de notre système financier mondial.