Mon nom est Laura et je suis (perfectionniste)

"Je suis un perfectionniste en rétablissement. Avant, j'avais l'impression que moi-même et tout le monde manquait toujours, que ce que nous étions et ce que nous faisions n'était jamais assez bon. Je me suis assis dans le jugement sur la vie elle-même. Le perfectionnisme est la croyance que la vie est brisée … La plénitude dépasse la perfection. La vie en nous est diminuée par le jugement … " – Dr. Naomi Remen

Je suis d'abord allée à la thérapie en tant que jeune femme parce que j'espérais que cela me rendrait parfaite. Même une fois que je me suis rendu compte que je ne serais jamais parfait, je m'efforçais toujours d'y arriver, pensant que tomber à court serait au moins me rapprocher.

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Ce n'est que lorsque je suis devenue mère que j'ai réalisé que le perfectionnisme est toujours l'ennemi de l'amour. Si vous vous critiquez tout le temps, vous ne pouvez pas vous sentir bien à l'intérieur. Puisque nous ne pouvons pas agir beaucoup mieux que nous ressentons, notre manque de compassion pour nous-mêmes se traduit par plus de critiques envers nos enfants. (La critique vous aide-t-elle à changer? Moi non plus.)

Si vous critiquez votre enfant pour la rendre «meilleure», vous donnez un message clair qu'elle n'est pas encore assez bonne. La plupart d'entre nous passent toute notre vie à ne pas se sentir assez bien, parce que nous ne nous sommes jamais sentis assez «assez bons» en tant qu'enfants.

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Par définition, le perfectionnisme nous juge nous-mêmes, nos proches, et la vie n'est pas assez bonne. Nous rejetons le moment présent – les mains de beurre d'arachide, le visage taché de larmes et tout le reste – parce que nous souhaitons que les choses puissent être autrement. Mais cela signifie que nous nous retenons de vraiment aimer pendant tant de nos interactions avec notre enfant. Parce que comment pouvez-vous aimer pendant que vous jugez?

Nous pensons que "si seulement" notre enfant n'agirait pas, nous pourrions l'aimer inconditionnellement. "Si seulement" nous pouvions arrêter de crier, nous pourrions nous aimer. Une fois que notre enfant aura traversé cette phase, et que nous perdrons du poids, et que notre partenaire recevra une augmentation, notre vie réelle commencera. Mais comme l'a dit John Lennon, la vie est ce qui se passe pendant que vous êtes occupé à faire d'autres projets.

Pensez-vous toujours que la recherche de la perfection vous rapproche? Imaginez-vous passer l'enfance avec une mère ou un père qui pense que vous n'êtes pas assez bon.

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Prêt à renoncer à la perfection?

1. Acceptez dès maintenant de vous pardonner pour toutes les façons dont vous allez gâcher dans les jours à venir. Oui, engagez-vous dans votre propre croissance, mais engagez-vous également à vous aimer pleinement, même si vous continuerez à élever la voix ou à dire exactement la mauvaise chose de façon assez régulière. (Choquant, je sais, mais nous ne sommes que des humains.)

2. Essayez cette pratique de guérison. Regardez dans le miroir, dirigez-vous vers vous et dites «Je t'aime … Tu es plus que suffisant, juste comme tu es» . C'est votre malaise à parler. Allez-y et bravez cet inconfort, et finalement vous serez capable de le faire facilement et de ressentir une vague d'amour qui vous submergera. Vous ne croirez pas comment cela guérit.

3. S'engager à aimer votre enfant exactement comme il est, même s'il (quelle surprise) s'avère ne pas être parfait. Rappelez-vous que l'amour est ce dont les enfants (et tous les humains) ont besoin pour grandir et changer.

4. Acceptez dès maintenant d'être généreux sur le plan émotionnel envers votre enfant lorsqu'elle se trompe. Entraînez-vous à dire quelque chose comme: "Ça va, chérie. Vous n'êtes pas obligé d'être parfait. Personne n'est parfait, pas même les adultes. Vous êtes plus que suffisant, juste comme vous êtes. Tu es un tel cadeau pour moi, et pour le monde, juste comme tu es, et je t'aime tellement, peu importe quoi. "

Vous pourriez constater qu'au milieu de l'imperfection, la vie est beaucoup plus parfaite.