Parenting asiatique

http://www.samlouiemft.com/category/asian-shame/page/4/
Source: http://www.samlouiemft.com/category/asian-shame/page/4/

Les cultures asiatiques sont connues pour être des fournisseurs. Quand je dis cela, je fais référence à la mentalité parentale de «pourvoir» aux besoins physiques de leurs enfants (nourriture, vêtements, scolarité, etc.) mais beaucoup de parents asiatiques accordent peu d'attention à l'état personnel ou aux sentiments de leurs enfants. On leur apprend à "écouter et obéir" puisque le système familial tourne autour d'une structure patriarcale (règne des hommes) et hiérarchique où l'autorité va aux anciens (grands-parents, parents, tantes / oncles).

Il évolue lentement à mesure que la communauté thérapeutique s'informe davantage sur les pratiques parentales saines, mais selon mon expérience clinique, il reste encore beaucoup de travail à faire.

Si les parents veulent que leurs enfants aient des mondes émotionnels sains, ils doivent les soigner. Maintes et maintes fois, je vois des clients asiatiques qui ont grandi dans un désert émotionnel où leurs pensées et leurs sentiments n'ont jamais été reconnus ou reflétés. Je dois dire que ce n'est pas une question d'accord car il s'agit plus d'harmonisation et de validation de leurs sentiments. Sans cette dynamique relationnelle cruciale, de nombreux enfants asiatiques (maintenant adultes dans ma pratique) déclarent penser que leurs parents les aimaient (compréhension cognitive) mais dans leur cœur ne peuvent pas "sentir" l'amour et donc une déconnexion émotionnelle retentit dans leurs âmes.

Pour se sentir aimés et avoir des attachements sains avec leurs parents ou leurs soignants, les enfants ont besoin de quatre choses que je décrirai comme étant: vu, apaisé, sûr et sécurisé.

Vu: Les enfants doivent savoir que leurs parents peuvent «voir» comment leur monde intérieur est (c.-à-d. Reconnaître la déception, la tristesse, la colère, etc.) d'un enfant.

Apaisé: Les enfants doivent savoir qu'ils peuvent aller chez leurs parents et être apaisés en période de détresse émotionnelle ou physique. Cela signifie une combinaison de réassurances verbales et de contact physique (par exemple, un enfant se blesse gravement en tombant d'un skateboard et sait qu'il peut aller chez ses parents pour le retenir pendant cette période de contrainte). Dans certains ménages asiatiques, les enfants se font engueuler et se faire honte de se faire des reproches tels que: «Pourquoi n'as-tu pas été plus prudent?» Ou «Qu'est-ce qui ne va pas chez toi?!» Ces messages honteux communiquent à l'enfant humiliation / elle ne peut plus considérer le parent comme un refuge dans les incidents futurs.

Sûr: Ce terme peut être un peu abstrait mais je vois la sécurité en termes de comment les émotions vulnérables d'un enfant peuvent être partagées avec la figure parentale. Si l'enfant ne peut pas partager ses sentiments par peur d'être ridiculisé, blâmé ou dénigré, l'enfant verra l'attachement comme une personne qui manque de sécurité émotionnelle.

Sécurisé: Sécurisé dans ce sens se réfère à une pièce jointe avec un parent où l'enfant a des interactions amoureuses cohérentes avec le parent. L'enfant forme ce que l'on appelle un «modèle de travail interne» ou, en d'autres termes, une «représentation mentale» de la figure parente comme étant capable de répondre constamment à ses besoins émotionnels. Je dois souligner que répondre aux besoins affectifs de l'enfant ne doit pas être confondu ou mal interprété comme répondant aux besoins de l'enfant. Les enfants seront déçus, tristes, en colère et frustrés par leurs parents, car cela fait partie de la vie. Mais pour assurer une relation sécurisée entre l'enfant et le soignant, ces émotions ne sont pas seulement reconnues par le parent, mais le parent donne à l'enfant un espace pour traiter ces émotions et valider les sentiments, même s'il n'est pas d'accord avec lui (p. enfant vs parler à l'enfant ou laisser l'enfant gérer seul ces émotions).