Par les contributeurs invités Julia Ogg, Katelynn Gohr et Kayla LaRosa
Imaginez que vous avez 4 ans. Vous avez le choix de manger une guimauve maintenant, ou de recevoir deux guimauves si vous attendez. Qu'est-ce que tu ferais?
Dans une série d'études maintenant célèbre, Walter Mischel et ses collègues (Mischel, Ebbesen et Zeiss, 1972, Mischel, Shoda, & Peake, 1988) ont fait prendre cette décision à des enfants d'âge préscolaire et d'âge scolaire. Cette recherche nous a appris que les enfants qui ont été en mesure de retarder le repas des guimauves pour obtenir le prix le plus élevé étaient plus susceptibles de réussir à l'école et dans leur carrière pendant des décennies après l'étude.
Cette capacité à retarder la gratification et à réguler nos émotions et notre comportement est un élément clé d'un ensemble de compétences souvent appelées compétences socio-émotionnelles. Dans un monde où les compétences académiques sont souvent considérées comme une priorité, le développement des compétences socio-émotionnelles n'est pas toujours à l'avant-garde de la plupart des parents et des enseignants. Cependant, la recherche a montré que les compétences socio-émotionnelles sont cruciales pour les enfants à réussir à la fois socialement et académiquement.
Quelles sont les compétences sociales et émotionnelles clés?
Le Collaboratif pour l'apprentissage scolaire, social et émotionnel a identifié cinq compétences de base qui sont largement reconnues comme étant des compétences socio-émotionnelles essentielles:
Pourquoi les compétences socio-émotionnelles sont-elles importantes?
Les habiletés émotionnelles sociales précoces sont liées au fait que nous sommes plus tardifs dans la vie sur le plan social, émotionnel, académique et professionnel. Par exemple, avoir des compétences socio-affectives plus élevées à la maternelle est lié à des résultats importants à l'âge de 25 ans (Jones, Greenberg et Crowley, 2015). Ces résultats comprennent:
Les habiletés socio-affectives aident les enfants à persévérer dans des tâches difficiles, à chercher de l'aide efficacement lorsqu'ils en ont besoin et à être réfléchis dans leurs actions.
Fait important, les compétences socio-émotionnelles peuvent être enseignées. Cela a été souligné dans une vaste revue de la recherche sur les compétences socio-affectives chez 270 034 élèves de la maternelle à la douzième année (Durlak et al., 2011). L'examen a révélé que les programmes d'apprentissage socio-émotionnel dans les écoles améliorent non seulement les compétences socio-affectives, mais aussi les attitudes positives à l'égard de l'école, les comportements sociaux positifs et les résultats scolaires. Ces programmes ont également réduit la probabilité que les enfants aient des ennuis ou éprouvent des problèmes émotionnels.
Cinq stratégies pour promouvoir l'apprentissage socio-émotionnel chez les enfants
Il y a un thème commun dans ces stratégies. Les enfants ont besoin d'être enseignés et d'avoir la possibilité de pratiquer des compétences socio-émotionnelles, de la même manière qu'ils apprennent à lire et à résoudre des problèmes de mathématiques.
Ces efforts sont très payants, car de solides compétences émotionnelles sociales peuvent aider les enfants dans une grande variété de milieux sociaux et universitaires pour les années à venir.
Julia Ogg, Ph.D., est professeur adjoint de psychologie à l'Université Northern Illinois. Elle enseigne des cours de psychologie scolaire et de développement de l'enfant. Ses recherches portent sur la relation entre les symptômes associés au trouble déficitaire de l'attention / hyperactivité et le comportement en classe et le rendement scolaire. Elle étudie également les attitudes et les comportements parentaux qui favorisent le développement de comportements scolaires favorables à la classe (p. Ex., Engagement, aptitudes pro-sociales).
Katelynn Gohr est étudiante de deuxième année en psychologie scolaire à la Northern Illinois University. Elle s'intéresse à la recherche et à la pratique liées à l'intervention précoce, à la participation des parents et au travail avec les élèves autistes.
Kayla LaRosa est doctorante en troisième année de psychologie scolaire à l'Université de Floride du Sud. Ses intérêts de recherche comprennent la promotion des forces socio-affectives dans la petite enfance et la modification des modèles d'interaction parent-enfant pour réduire les problèmes de comportement chez les jeunes.