Êtes-vous sûr que c'est ce qui ne va pas avec moi?: 5 façons de vérifier votre diagnostic psychiatrique (Partie 1)

"Je ne veux pas effrayer ma cliente ou la faire stigmatiser par une étiquette."

"Dire à mon client quel est son diagnostic ne fera que l'abaisser et le rendre encore plus malade."

"Je crains que donner des informations de diagnostic à mon client nous rendra plus difficile d'établir une bonne relation."

Toutes ces raisons sont bien intentionnées mais erronées, les cliniciens ne disent pas le diagnostic aux clients. Malheureusement, cette pratique semble être trop commune. Par exemple, dans une enquête, moins de la moitié des psychiatres ont déclaré divulguer systématiquement des diagnostics de démence ou de troubles de la personnalité et près de 40% des psychiatres ont déclaré qu'ils ne divulgueraient pas d'informations diagnostiques pour certains troubles même si le client le demandait!

Une étude portant sur 53 patients ambulatoires (la plupart d'entre eux répondant aux critères de plus d'un diagnostic) a toutefois constaté que les clients se sentaient plus validés et plus optimistes à la suite d'une rétroaction diagnostique. Cela était vrai même lorsque la personne a reçu plusieurs diagnostics psychiatriques. Apparemment, quand il s'agit de la maladie mentale, mieux vaut le diable que celui que vous ne connaissez pas. Mais comment savez-vous si votre clinicien a identifié le bon «diable»?

Tout d'abord, il est difficile d'évaluer l'exactitude de votre diagnostic à moins de comprendre ce que c'est et comment vous l'avez obtenu. Donc, si votre professionnel de la santé mentale ne l'a pas offert, demandez:

Quel est mon diagnostic?

Comment êtes-vous arrivé à cette conclusion?

Quels autres diagnostics avez-vous pris en compte?

Pourquoi avez-vous exclu ceux-là?

D'autres diagnostics sont-ils possibles?

Quel est le cours typique du traitement?

Quand puis-je espérer me sentir mieux?

Une fois que vous avez compris le point de vue de votre psychologue / psychiatre, il est temps de faire votre propre enquête. Dans la partie 2, nous verrons ce que vous pouvez faire pour vous assurer que les réponses à toutes vos questions de diagnostic sont basées sur des raisons solides plutôt que sur une supposition éclairée.