Miroir, miroir sur le mur (Facebook)

Les jeunes d'aujourd'hui sont souvent appelés Generation Me Me Me parce qu'ils craignent que les médias sociaux créent une génération narcissique et obsédée par l'autopromotion. Cet hyper-individualisme peut entraîner une baisse de l'empathie, ce qui nous rend moins compréhensifs pour ceux qui nous entourent.

Mais nos connexions en ligne pourraient-elles être aussi significatives que celles en face-à-face?

J'ai testé cette possibilité dans notre laboratoire de recherche. Nous avons donné à plus de 400 jeunes adultes un sondage sur l'empathie avec des questions comme:

  • J'essaie parfois de mieux comprendre mes amis en imaginant à quoi les choses ressemblent de leur point de vue.
  • Quand je suis contrarié par quelqu'un, j'essaie habituellement de me «mettre à sa place» pendant un moment.

Nous les avons également interrogés sur leur utilisation des médias sociaux

À quelle fréquence ont-ils participé à:

1) Connexions personnelles (envoyer un message ou commenter la photo d'un ami)

2) Connexions impersonnelles (partager des liens ou utiliser des applications)

Voici ce que nous avons trouvé:

Il y avait une corrélation significative entre la connexion personnelle sur les médias sociaux et l'empathie.

Cela signifie que ceux qui passent plus de temps à envoyer des messages et à commenter sur les médias sociaux sont plus empathiques. Lorsque nous prenons le temps de nous engager sur les médias sociaux, nous sommes en mesure de pratiquer et d'expérimenter l'empathie.

Take Away : l'utilisation de Facebook peut réellement faciliter de plus grands niveaux d'empathie en nous permettant de nous connecter avec ceux qui sont au-delà de notre sphère sociale immédiate.