Musique pour motiver l'exercice

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Je tourne maintenant depuis presque un an. Je ne pensais pas que j'apprécierais quand j'ai commencé – après tout, il s'agit simplement de faire du vélo stationnaire dans une petite pièce sombre avec un groupe de personnes pendant qu'un instructeur hurle des directions. Comment cela pourrait-il être amusant?

Il s'avère, je l'aime. Tout d'abord, sur le plan de l'activité physique, je transpire. À chaque fois. Je travaille certainement plus dur dans cette classe que si je faisais des exercices de cardio en solo.

Deuxièmement, j'aime les listes de lecture de musique qui sonnent sur le système de son. Plus spécifiquement, je suis particulièrement fasciné par les différentes façons dont je réagis à la musique qui éclate sur le système sonore.

La musique est parfois motivante. Cela se produit en particulier quand c'est une chanson que je connais (et j'aime) avec un tempo fort, stable et optimiste et un niveau dynamique fort. Ce type de musique m'excite. Cela m'aide à pousser plus fort à travers les sprints assis, les sprints debout et les échappées (les termes de mon instructeur … ne sont pas sûrs si cela se traduit par d'autres expériences de filage?).

D'autres fois, je trouve que la musique me distrait de l'effort physique de la filature. Dans ces cas, je me perds dans la chanson elle-même alors que mon corps dérive brièvement en pilote automatique. Parfois, je me retrouve à chanter la chanson (en interne, bien sûr) ou la chanson suscite un souvenir ou déclenche une réflexion sur la façon dont je peux l'utiliser cliniquement. En tout cas, je m'éloigne mentalement de la rotation elle-même pour un peu.

Peut-être que ma réponse favorite est quand je synchronise la cadence de mon pédalage au rythme de la chanson. Dans ces cas, les chansons doivent être un certain tempo qui complimente l'intensité de la résistance. Par exemple, les morceaux d'environ 120 bpm fonctionnent bien pour une résistance moyenne, tandis que les morceaux au tempo lent fonctionnent bien lorsqu'on pédale à une résistance plus élevée.

Ce que j'aime vraiment , cependant – et c'est assez ringard – c'est quand nous faisons deux sauts de compte (ie, nous alternons tous les deux battements entre assis et debout) et la résistance et le tempo juste assez pour compléter 2,5 cycles de pédales dans 2 battements pendant la phase de repos. En d'autres termes, je me synchronise exactement sur le rythme pendant deux comptes de position debout, mais j'accélère légèrement la cadence lorsque je suis assis et je termine cinq tours au lieu de quatre. En parlant musicalement, c'est comme si je pédalais en 5/4 pendant la partie assise de l'exercice.

Des anecdotes personnelles mises à part, il y a des recherches sur ce genre d'expérience. Par exemple, Laukka et Quick ont ​​demandé aux athlètes d'élite une série de questions fermées et ouvertes pour explorer leurs utilisations émotionnelles et motivationnelles de la musique pendant l'activité physique. Ces athlètes ont déclaré avoir écouté (et bénéficié de) de la musique lorsqu'ils s'entraînaient et se préparaient à des événements. En général, ils ont choisi une musique caractérisée comme optimiste, intense, conventionnelle, énergique et rythmique, et ont rapporté se sentir positivement validé émotions de la musique, qu'ils se sentaient aidés dans leurs activités sportives. En d'autres termes, ils (comme moi) ont trouvé la musique motivante et ont écouté de la musique d'un certain style pour les pomper pendant l'entraînement et les préparatifs avant l'événement.

La motivation peut également jouer un rôle lors de la synchronisation. Ramji et ses collègues ont exploré le rôle de la musique en tant qu'amplificateur (ou non) lors de l'exécution synchrone et asynchrone. Une conclusion qui a émergé est que les coureurs ne se synchronisaient pas exactement au rythme des chansons, et qu'il n'y avait pas d'influence de l'humeur sur la performance (dans ce cas, contrairement à l'étude précédente, les participants ne sélectionnaient pas eux-mêmes les chansons , ce qui peut expliquer l'absence de changement d'humeur). Les chercheurs ont spéculé que peut-être la musique était motivée non pas en raison de l'effet d'un changement d'humeur, en soi, mais à la présence d'un rythme fort et l'augmentation globale du niveau d'excitation.

Cependant, il se peut que la motivation soit juste une petite partie du puzzle, juste une façon dont la musique améliore l'activité physique. Imogen Clark et ses collègues ont passé en revue des articles et des livres explorant comment la musique module l'activité physique. Dans leur synthèse, ils déclarent que:

"… l'écoute musicale stimule de multiples réponses sous-corticales et corticales pendant l'exercice. Ces processus cognitifs donnent lieu à deux influences largement classifiées, l'excitation physiologique et l'expérience subjective, qui sont supposées avoir un impact positif sur la réponse comportementale avec une participation accrue à l'exercice et l'adhésion »(page 98).

En termes simples, écouter de la musique active notre cerveau, suscitant deux types de réponses: une réponse physique et une réponse basée sur l'humeur. Cela ne se produit pas dans un mode ou l'autre … les deux ont un rôle. Ces deux réponses, à leur tour, influencent notre comportement au cours de l'exercice de telle sorte qu'il améliore notre participation et notre adhésion.

Cela reflète en effet mon expérience de l'amélioration de l'humeur induite par la musique (une réponse basée sur l'humeur) et de l'entraînement du battement (une réponse physique) qui se produit pendant la rotation. Et cela peut aussi expliquer mon adhésion et la décision régulière de se réveiller avant l'aube pour monter un vélo stationnaire dans une petite pièce sombre avec un groupe de personnes pendant qu'un instructeur hurle des directions.

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