Votre enfant est-il un bon élève?

Signes de perfectionnisme nuisible chez les enfants

Marco (pseudonyme) était un grand coureur de fond pour un lycée local, a remporté le premier rang, et a excellé en maths. Il était poli, net, très mince et ambitieux, souhaitant devenir ingénieur.

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Alors que nous faisions une randonnée ensemble, nous nous sommes arrêtés pour le petit-déjeuner avant de monter et descendre une montagne. Nous avons remarqué qu’il parlait beaucoup de son alimentation et qu’il ne buvait que de l’eau même s’il n’avait pas beaucoup mangé au repas de la veille.

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Continuant à exceller au lycée, Marco a obtenu des bourses d’études et s’est inscrit au collège. Il a raconté à ses parents ses cours préférés et ses excellentes notes au cours de ses quatre années. Il leur a montré des lettres sur les récompenses académiques et les honneurs qu’il a récoltés. Alors que son année senior se terminait, il a choisi de ne pas assister à la cérémonie de remise des diplômes ou à la «marche» pour obtenir son diplôme, mais sa fière famille a organisé une fête pour célébrer ses réalisations.

Puis quelque chose de choquant est arrivé. Lors de la soirée de remise des diplômes, Marcos a informé ses parents qu’il n’avait pas obtenu son diplôme, mais qu’il avait abandonné ses études universitaires quelques années auparavant. Nous ne pouvons pas imaginer la consternation de ses parents lorsque leur fils a ressenti le besoin de mentir au sujet de sa vie sans savoir qu’il se débattait. Nous avons récemment entendu dire qu’il travaillait à divers emplois instables et essayait de subvenir à ses besoins. Sa vie est très différente de ce qu’il avait imaginé au lycée. Bien que, rétrospectivement, ne soient plus engagés dans des objectifs perfectionnistes, la vie de Marco était difficile.

Beaucoup d’entre nous ont l’habitude de faire le bilan de nos bénédictions sur Thanksgiving, qui est maintenant juste autour du coin. Si vous êtes le parent d’un enfant d’âge scolaire, vous vous sentirez peut-être reconnaissant de voir vos enfants exceller dans les études et les activités comme les clubs, la musique ou les sports. Vous pouvez vous sentir fier de leur droit en tant qu’être, de jouer un rôle principal dans le jeu à l’école, d’être élu à un bureau ou de marquer dans l’équipe de football universitaire.

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Nous voulons tous que nos enfants réussissent à l’école, aux activités et aux carrières éventuelles, mais les attentes en matière de réussite vont parfois trop loin et créent plus de problèmes que d’avantages. Ces attentes peuvent émaner des parents, des écoles, des membres de la communauté et des jeunes eux-mêmes. Et parfois, les parents sont faussement rassurés sur le bien-être de leurs enfants grâce à des performances telles que les notes élevées et les performances.

La participation à des activités supervisées avec le développement psychosocial d’autres aides au développement de la jeunesse contribue au bon développement de bonnes notes, telles que les choix de carrière. Nous y compris, de nombreux experts estiment que les notes devraient être aussi bonnes que l’enfant peut raisonnablement obtenir sans pression excessive ni détresse, sans tricherie ni perdre l’accent mis sur l’apprentissage à long terme du matériel. Mais lorsque les attentes en matière d’obtention de résultats s’orientent vers une perfection irréalisable et irréaliste en termes de notes, de victoires ou de récompenses, cela reflète le perfectionnisme, un état d’esprit aux conséquences préjudiciables.

Des études montrent qu’environ 3 adolescents sur 10 ont des problèmes de perfectionnisme, plus souvent chez les filles que chez les garçons. Il semble y avoir une augmentation du nombre de jeunes ayant une mentalité perfectionniste , dans laquelle:

• Ils pensent qu’ils doivent atteindre des niveaux très élevés dans au moins une activité ou dans plusieurs activités (telles que les notes et un sport).
• La réussite est liée à la valeur en tant que personne – alors, s’ils ne réalisent pas ce qui est attendu ou souhaité, ils pensent être des échecs ou des perdants indignes.
• La réalisation est poursuivie à tout prix, même si elle occasionne un préjudice physique ou psychologique
• L’autoévaluation et l’autocritique sont prédominantes, avec des doutes et des inquiétudes concernant la performance
• Le juste milieu qui consiste à être «assez bon» est perçu comme un échec et non comme un état humain normal et réaliste

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Le perfectionnisme est lié à des maladies mentales telles que l’anxiété, la dépression, les troubles de l’alimentation et le trouble obsessionnel-compulsif, ainsi qu’à l’automutilation et… attendez… réduisez le rendement scolaire. On pourrait penser que les élèves qui estiment devoir obtenir les meilleures notes pourraient faire mieux, mais l’effet de la pensée perfectionniste et de la pression semble avoir l’effet inverse.

Des attentes élevées à atteindre peuvent également réduire l’attention portée au développement plus important du caractère et à l’acquisition des compétences essentielles à la vie, indispensables à la santé mentale, au bonheur et à la résilience à l’adversité.

Lorsqu’ils ont été interrogés sur le décès inconcevable de leur fille par suicide, les parents bien -aimés d’Alexandra Valoras, âgée de 17 ans, l’ont décrite comme une femme très performante et qui appréciait la vie. Alexandra a tout de suite fait partie de sa classe de lycée et excellait dans les sciences avancées de la robotique. Ses parents au cœur brisé ont déclaré se sentir aveuglés en l’absence de signes avant-coureurs des combats intenses et du suicide de leur fille.

Mais le journal intime d’Alexandra découvert après sa mort affichait clairement son récit de désespoir. En dépit de ses grandes réalisations, elle écrivit page après page qu’elle était un échec et qu’elle exprimait d’autres sentiments dégoûtants. Ainsi, elle a apparemment caché son agonie intérieure derrière un masque de bonheur.

Nous ne saurons jamais exactement pourquoi le suicide d’Alexandra a eu lieu et si elle a souffert de perfectionnisme, mais son histoire parle du lien qui existe entre de grandes réalisations et une détresse, une anxiété, une dépression et un automutilation possibles. Ou du moins, cela illustre le fait qu’un rendement élevé ne signifie pas que tout va bien dans la vie de nos enfants.

Voici quelques signes avant-coureurs de perfectionnisme chez les jeunes et les jeunes adultes. Plus vous en voyez ou en soupçonnez plus, plus il est préoccupant:

1. Agir comme s’ils voulaient ou essayaient d’être les meilleurs dans tout ce qu’ils faisaient, ou de faire les choses à la perfection.
2. Se sentir moins digne ou se rabaisser (en disant qu’ils sont stupides ou paresseux) après avoir connu une déception, une perte, une mauvaise note ou un rejet.
3. Parler de se sentir sous pression pour exceller. Bien que certains jeunes fassent pression pour atteindre des sommets de réussite, d’autres, tels que les parents, les directeurs et les entraîneurs, peuvent imposer des attentes irréalistes, ce qui se traduit par une pensée perfectionniste similaire et de mauvais résultats.
4. Être impliqué dans de nombreux types d’activités parascolaires en raison de la pression exercée pour obtenir des raisons plus saines telles que le plaisir, la passion et la possibilité de se faire des amis, d’apprendre de nouvelles compétences et d’avoir de nouvelles expériences.
5. Avoir des notes très élevées au fil du temps. Nous aurons probablement du fil à retordre pour celui-ci, mais les meilleurs élèves peuvent devenir très inquiets de ne pas être honnêtes, car cela équivaudrait à un échec et nuirait à l’auto-approbation ou à l’approbation des autres. Et la pression pour continuer à atteindre des notes élevées peut provoquer anxiété, dépression, tricherie, consommation de substances psychoactives et symptômes physiques tels que l’insomnie. En revanche, une baisse significative inattendue des notes est un signe précurseur de divers problèmes.

Reconnaître les signes avant-coureurs du perfectionnisme est un début, mais il est essentiel de savoir quoi faire lorsque vous les voyez. Voici quelques suggestions pour aider votre enfant à changer cette façon de penser ou, mieux encore, pour éviter complètement cet état d’esprit néfaste.

Dix conseils pour aider vos enfants à éviter le perfectionnisme ou à le mettre au défi quand il se lève la tête:

1. Même si vous ne soupçonnez pas le problème, parlez des pièges du perfectionnisme. Vous pouvez dire: «Personne n’est parfait et ne réalise tout ce qu’il veut. Essayer d’être parfait est épuisant, déprimant et rend plus difficile la tâche de bien faire les choses. Certaines personnes se sentent bien quand elles font très bien les choses, mais ce n’est pas sain. Votre performance n’affecte pas la qualité d’une personne ni votre valeur. »Vous pouvez utiliser des exemples concrets pour lancer la conversation, par exemple lorsqu’un personnage sportif joue mal ou qu’un personnage de spectacle fait une erreur regrettable.
2. Laissez les enfants réussir grâce à leurs propres efforts, à condition que cela soit suffisant, même s’ils auraient pu faire mieux avec votre aide.
3. Gardez vos attentes réalistes et concentrées sur leur caractère, leurs efforts au travail et leurs capacités d’adaptation.
4. Laissez les enfants faire des erreurs et en tirer des leçons au lieu d’essayer de les éviter en protégeant et en faisant des choses qu’ils devraient faire eux-mêmes.
5. Après avoir commis une erreur, partagez-la avec ce que vous ferez différemment la prochaine fois pour éviter de refaire la même erreur. Consacrez votre erreur en ne blâmant pas les autres, mais en tirant des leçons et en continuant au lieu de vous vautrer dedans. Vous pouvez dire: «Tout le monde fait des erreurs et cela ne change rien à ce que je ressens pour moi-même. J’apprends encore, ce qui est intelligent.
6. Lorsque les enfants éprouvent de la déception, échouent ou font une erreur, observez leurs réactions et contestez les réactions excessives. Dites: «Faire une erreur (ou perdre) ne vous rend pas stupide ou inutile. C’est une exagération qui n’est pas utile. »Guidez-les pour changer d’approches pour obtenir de meilleurs résultats, le cas échéant.
7. S’ils cherchent à faire reconnaître leurs activités avec des récompenses, des rôles principaux et des postes d’officiers, demandez-leur comment leurs enfants (ou leur manque) vis-à-vis de ces réalisations (ou leur manque), combien cela leur coûte et ce qu’ils en retirent.
8. Peu importe le niveau de réalisation, ne vous fiez pas à des visages souriants – demandez à vos enfants quelles sont les pressions qu’ils-mêmes et d’autres enfants subissent aujourd’hui et comment ils se débrouillent. Soyez à l’affût des signes de lutte et parlez souvent s’ils disent qu’ils vont bien, qu’ils n’ont ni pression ni problèmes – il est difficile de grandir dans notre monde déchiré, en particulier avec l’accès illimité aux médias d’aujourd’hui.
9. Félicitez les enfants pour ce qu’ils sont et ce qu’ils font pour devenir de bonnes personnes plus que pour leurs réalisations. Félicitez-les juste pour être à vous, pas pour ce qu’ils font («J’ai tellement de chance que je t’ai dans ma vie»). Louez l’effort, la persistance, l’apprentissage et le plaisir plus que les réalisations. Complimentez quand ils admettent et apprennent des erreurs, sont gentils, parlent de sentiments, partagent des déceptions, montrent de la compassion (parlez gentiment à eux-mêmes et à propos d’eux-mêmes comme à un ami), soutenez les désirs des autres avant les leurs, fixez des objectifs et travailler vers eux, et avoir l’air de ne pas être parfait, mais assez bon.
10. Montrez-leur «assez bien» l’acceptation de vous-même. Personne n’est parfait et c’est parfaitement correct. On n’a pas besoin d’obtenir ce qu’ils veulent ou d’être brillant, excellent ou beau pour être heureux.

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Les réalisations peuvent conduire à un plaisir temporaire, mais les perfectionnistes ne seront pas heureux longtemps, car ils continueront à lutter pour être au mieux de tout ce qu’ils essaient ou pour la prochaine victoire. Nous pouvons donc aussi aider en laissant les enfants regarder comment nous traitons les choses non axées sur la réussite liées au bonheur durable comme étant les plus importantes dans la vie, telles que des relations enrichissantes, faire des choses que nous aimons, nous amuser, travailler de manière saine pour atteindre nos objectifs, être spirituel. , prendre soin de nous et aider les autres.

Références

Vekas, Eva J., et Wade, Tracey D. (2017). L’impact d’une intervention universelle visant le perfectionnisme chez les enfants: un essai contrôlé contrôlé. British Journal of Clinical Psychology , 56 (4), 458-473.