Choisissez vos sentiments

Comment l’attitude façonne nos sentiments.

//creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

Source: Par Niddhish Puuzhakkal (Travail personnel) [CC BY-SA 3.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

Votre tâche n’est pas de chercher l’amour, mais simplement de chercher et de trouver toutes les barrières que vous avez construites contre elle. “-Rumi

Un point de vue important en psychologie est que nos vies émotionnelles sont façonnées par nos valeurs et nos jugements (Solomon, 2007). L’aspect critique de l’émotion suggère que nos émotions ne sont pas totalement hors de notre contrôle. Ils ne nous arrivent pas seulement; nous en sommes responsables. Notre incapacité à contrôler les émotions est liée à nos limites qui contrôlent nos croyances et nos pensées.

Les émotions se produisent généralement avec les évaluations (évaluations) des événements qui nous indiquent à quel point les événements sont importants par rapport à nos objectifs. L’expérience émotionnelle d’une personne résulte généralement d’une interprétation subjective d’un événement plutôt que de l’événement lui-même. Différents individus peuvent évaluer le même événement différemment. Par exemple, le chagrin à propos de la mort de quelqu’un représente un jugement sur l’importance de cette personne pour la personne. Pour qu’une blague soit drôle, il faut qu’elle soit perçue comme telle par quelqu’un. Lorsqu’il n’y a pas d’évaluation / jugement, il n’y a pas d’émotion.

Une émotion est un type particulier de réflexion sur ce que nous faisons d’un événement. Les émotions nous donnent un accès cognitif à nos jugements et objectifs. Par exemple, le bonheur dit que nous allons bien et que la peur nous avertit du danger. La colère fournit des informations sur la violation de ses droits. Parfois, les croyances impliquées peuvent ne pas être exactes. Certaines maladies mentales peuvent être caractérisées par des évaluations chroniquement dysfonctionnelles. Par exemple, les personnes dépressives ont tendance à croire qu’elles n’ont aucun pouvoir sur les événements de leur propre vie (Beck 2008). Avec l’activation répétée (répétition), les croyances négatives acquièrent un schéma de pensée habituel plus fort qui, avec le temps, est plus facilement accessible par les événements stressants de la vie.

Nous interprétons tout ce que nous voyons ou entendons en fonction de notre pensée habituelle ou de notre expérience antérieure. Dans notre vie quotidienne, nous racontons une histoire sur la réalité et ces histoires façonnent nos croyances. Par exemple, en utilisant des scanners cérébraux pour surveiller l’esprit des buveurs de vin, les chercheurs ont constaté que les personnes ayant reçu deux vins rouges identiques avaient plus de plaisir à goûter celui qu’on leur avait dit coûtait plus cher (Plassmann et al., 2008). L’auteur conclut que la facilité de consommer un produit dépend davantage des propriétés intrinsèques du produit, telles que la saveur dans le cas du vin. Le cerveau repose également sur certaines croyances, telles que la notion que les vins chers auront probablement un meilleur goût. Les gens sont généralement convaincus que les vins moins chers sont de moins bonne qualité, ce qui se traduit par des attentes sur le goût du vin.

Notre capacité à gérer le flux de pensée et d’émotion contribue à notre bonheur (Wright, 2017). Nous créons le paradis ou l’enfer dans nos propres esprits. “Il n’y a rien de bien ou de mal, mais la pensée le fait”, dit Hamlet de Shakespeare.

En pratiquant habituellement une nouvelle attitude, nous pouvons favoriser un nouveau sentiment ou surmonter une émotion pathologique (par exemple, la colère). L’absence d’idées préconçues (biais ou points de vue) nous conduit donc à une vision plus juste du monde (Wright, 2017). Cela ne peut pas être accompli simplement par un acte de volonté, en leur demandant de partir. Un tel changement fondamental peut prendre des années à accomplir.

Essentiellement, le but de la thérapie est de transférer la conscience des patients du stimulus et des émotions vers un stimulus, un jugement et une émotion. La personne apprend à voir ses pensées automatiques à distance et à remettre en question leur validité (Gross, 2014).

En bref, nous pouvons nous libérer des émotions destructrices, telles que la colère et la déception, en développant une capacité à choisir comment interpréter et évaluer la situation (lorsque nous sommes en colère, prenons le point de vue de l’autre). En exerçant son libre arbitre, une personne élargit ses options et sa liberté.

Les références

Beck, AT (2008). L’évolution du modèle cognitif de la dépression et ses corrélats neurobiologiques. American Journal of Psychiatry, 165, 969-977.

JJ brut (2014). Manuel de réglementation des émotions. 2e éd. New York: Presse de Guilford.

Plassmann, H., O’Doherty, J., B. Shiv et A. Rangel (2008). Les actions marketing peuvent moduler les représentations neurales de la douceur ressentie. Actes de la National Academy of Sciences (USA), 105 (3), 1050-1054.

Solomon, RC (2007). Fidèle à nos sentiments: ce que nos émotions nous disent vraiment. New York: Oxford University Press.

Wright R. (2017). Pourquoi le bouddhisme est-il vrai? New York: Simon et Schuster