Courage après le feu

"Courage After Fire" était le nom d'une conférence à laquelle j'ai assisté récemment. Il s'agissait de transitions, de rapprochement entre vie militaire et vie civile.

Nous connaissons tous le «courage sous le feu», l'expression qui définit nos héros militaires, mais aujourd'hui, à l'occasion de la Journée des anciens combattants, le «courage après le feu» semble être une expression plus appropriée.

Aujourd'hui, plus de 57 000 vétérinaires sont sans abri, des dizaines de milliers n'ont aucun emploi et près d'un tiers de ceux qui ont combattu en Irak et en Afghanistan souffrent de stress post-traumatique, de traumatisme cérébral ou de dépression majeure.

Ce sont des problèmes auxquels notre société doit s'attaquer et, heureusement, un certain nombre d'organisations et d'individus se mobilisent.

USVETS, par exemple, a un programme novateur appelé «Outside the Wire». Dans six collèges communautaires du sud de la Californie, le personnel d'USVETS et les stagiaires de l'Université de Californie du Sud et de l'École de psychologie professionnelle de Chicago se tournent vers les vétérans. En ce qui concerne le SSPT ou qui hésitent à demander de l'aide à la VA par crainte que cela ne nuise à leurs efforts pour trouver du travail, en particulier dans le domaine de l'application de la loi.

L'intervention précoce est une stratégie très rentable. USVETS traite un étudiant vétéran pour environ 560 $, soit environ un dixième du coût d'un programme interne plus tard, lorsque les problèmes psychologiques d'un ancien combattant sont devenus plus intenses.

"Outside the Wire" conseille également les familles de ces guerriers retournés – leurs conjoints, leurs enfants, même leurs parents – qui se débattent avec les effets des expériences de combat de leurs proches. Au cours de la dernière année, "Outside the Wire" a servi 400 vétérinaires et leurs familles.

En cette Journée des anciens combattants, n'oubliez pas qu'il est également important de soutenir ceux qui cherchent à aider nos anciens combattants.