De simples changements alimentaires réduisent le risque d’Alzheimer

Réduire la consommation de viande rouge et boire modérément réduit le risque de maladie d’Alzheimer

Ceci est le premier article d’une série sur les traitements complémentaires et alternatifs de la maladie d’Alzheimer et d’autres types de démence. Mes articles porteront sur les traitements complémentaires et alternatifs de la maladie d’Alzheimer, car il s’agit du type de démence le plus répandu, qui représente les deux tiers de tous les cas de démence aux États-Unis (Plassman, 2011). Cet article traite de la relation entre le régime alimentaire et le risque d’Alzheimer. Les prochains articles passeront en revue les preuves relatives aux plantes médicinales, à d’autres suppléments naturels et à d’autres traitements prometteurs complémentaires et alternatifs de la démence.

Les régimes pauvres en graisses saturées et en calories totales et une consommation modérée d’alcool réduisent le risque de développer la maladie d’Alzheimer

L’alimentation peut être le facteur de risque évitable le plus important dans la maladie d’Alzheimer. La viande rouge, les aliments riches en sucre et les produits laitiers riches en matières grasses sont des aliments qui augmentent le risque de maladie d’Alzheimer. Les personnes qui suivent un régime riche en graisses et en calories ont un risque significativement plus élevé de développer la démence d’Alzheimer par rapport aux personnes qui ont un apport modéré en matières grasses et limitent leur apport en calories. Une consommation élevée de viande rouge a également un impact sur la santé en augmentant le risque de plusieurs types de cancer, diabète, obésité, maladie rénale et accident vasculaire cérébral.

Une méta-analyse des résultats de 18 études communautaires a conclu que le risque de maladie d’Alzheimer augmentait de manière linéaire à un taux de 0,3% avec une augmentation de l’apport quotidien de 100 calories (Grant, 1997). La consommation quotidienne moyenne de matières grasses était fortement corrélée à un risque accru de développer une démence. La même méta-analyse a montré que la consommation de poisson était le seul facteur alimentaire spécifique associé à une réduction mesurable du risque de développer la maladie d’Alzheimer.

La relation entre le régime alimentaire et le risque de maladie d’Alzheimer est complexe et implique probablement un stress oxydatif causé par la viande rouge, l’athérosclérose causée par un taux de cholestérol élevé et la formation de molécules nocives par la dérégulation de la sécrétion d’insuline. Un apport calorique élevé et un apport élevé en graisses favorisent la formation de radicaux libres dommageables qui provoquent des modifications neuropathologiques diffuses dans le cerveau, se manifestant éventuellement par la maladie d’Alzheimer.

Bénéfices préventifs établis du régime méditerranéen

Les aliments connus pour réduire le risque de développer la maladie d’Alzheimer comprennent les légumes, les céréales, le poisson et les fruits. Les personnes qui suivent un régime méditerranéen traditionnel ont environ moitié moins de risque de développer la maladie d’Alzheimer que les personnes qui consomment un régime riche en calories et en calories. Les personnes vivant dans des pays à très faible consommation de viande, comme le Japon, sont encore moins exposées. de développer la maladie d’Alzheimer (Grant 2016). Le poisson est une source importante d’acides gras oméga-3, pour lesquels il apparaît de plus en plus d’effets bénéfiques, voire préventifs, sur la démence et les formes moins sévères de troubles cognitifs.

Une consommation excessive d’alcool chronique augmente le risque de démence, tandis qu’une consommation modérée d’alcool réduit le risque

L’abus excessif d’alcool chronique augmente le risque de démence vasculaire causée par un AVC, mais une consommation modérée d’alcool (2 à 4 verres de vin par jour) est associée à un risque réduit de maladie d’Alzheimer (Orgogozo et al., 1997; Letenneur 2004).

Les changements alimentaires constituent une stratégie préventive importante

Des résultats de recherche récents montrent que les changements cérébraux associés à un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer commencent plusieurs années avant le début du déclin cognitif. Ainsi, les changements alimentaires proactifs représentent une stratégie importante pour retarder ou prévenir la maladie d’Alzheimer (Rodriguez-Vieitez 2016).

Cours à la maison

Réduire la consommation de viande rouge et d’aliments riches en calories augmente considérablement le risque de développer la maladie d’Alzheimer, de nombreux types de cancer, le diabète et d’autres problèmes médicaux graves. Adhérer à un régime méditerranéen et boire modérément, réduisent le risque d’Alzheimer. En réponse au nombre croissant de preuves du rôle central de l’alimentation dans le risque de maladie d’Alzheimer, le Comité de médecins pour une médecine responsable a recommandé de minimiser la consommation de graisses saturées et trans et de remplacer les viandes et les produits laitiers par des légumes frais, des fruits et des grains entiers. (Barnard 2014).

Enfin, la consommation généralisée de viande rouge est corrélée au réchauffement climatique en raison de la relation entre la production de bétail à grande échelle et le rejet de méthane dans l’atmosphère. Une réduction de la consommation de viande peut donc être un facteur important de ralentissement du réchauffement planétaire.

Références

Démence et déficience cognitive légère: la solution intégrative de santé mentale, J. Lake