Déclencheurs de rechute: ce que vous devez éviter

Boire pour fêter ou boire pour oublier?

Qu’est-ce que “être sur ton jeu” et “se sentir comme de la merde” ont en commun?

Les stéréotypes de genre traditionnels peuvent influer sur les habitudes de consommation et les comportements de rechute des hommes et des femmes. Une publicité pour la bière encourage les consommateurs potentiels: «Ce soir, c’est un peu spécial», alors choisissez leur marque pour marquer une fête. Les hommes ont tendance à boire pour se donner du courage, pour célébrer quand il est «5 heures, quelque part», ou accueillir le week-end parce que c’est «enfin vendredi».

Les publicités sur la bière utilisent généralement un marketing qui montre aux groupes d’amis qui en profitent un froid. Les publicités sur les boissons alcoolisées associent souvent leurs produits au machisme et aux prouesses sexuelles. Cependant, même les noms de marque de nombreux vins destinés aux femmes suggèrent que le vin est idéal pour se détendre, se détendre et se calmer après l’excitation ou le chaos de la vie quotidienne. Avec des noms de marques tels que «Relax», «Mad Housewife» et «Middle Sister», les marchands de vin mettent clairement leurs produits en rayon.

Devenir sobre n’est pas facile et la rechute est toujours à portée de main

Certains chercheurs ont exploré les similitudes entre la toxicomanie et d’autres maladies chroniques telles que l’hypertension, le diabète, etc. (McLellan, Lewis, O’Brien et Kleber, 2000). Selon les estimations, environ 40 à 60% des toxicomanes vont rechuter et, bien que les médicaments et les traitements pouvant aider à minimiser les rechutes, il est nécessaire de mettre l’accent sur les soins personnels pour les éviter.

Les hommes et leurs déclencheurs de rechute

Essentiellement, les recherches continuent de montrer que les hommes qui essaient de rester sains et propres sont plus susceptibles de rechuter quand ils se sentent bien . Le pouvoir et le contrôle sont des émotions enivrantes pour les hommes et lorsqu’un homme en convalescence se sent invincible ou qu’il a ce type d’énergie «ne peut pas toucher ça!», Il déclenche souvent une rechute. Le tabagisme présente une tendance similaire: les hommes rechutent quand ils se sentent bien (Messer, Siegel, Bertin et Erblich, 2018).

Bien que nous ayons tous besoin du pouvoir, quel que soit notre sexe, nos attentes culturelles imposent aux hommes de porter leur pouvoir comme un badge d’honneur, un bouclier ou une arme.

Les hommes qui essaient de rester sobres savent qu’il est important de rester à l’écart des personnes et des lieux qu’ils associent à la consommation d’alcool ou de drogues. Ils savent également qu’il est important de se rappeler les problèmes que leur consommation de substances leur a créés par le passé. Et avoir un groupe de soutien avec lequel ils s’engagent activement est une autre clé pour éviter cette première gorgée ou fumée.

Quand un homme se sent bien, la fête a un sens. Si célébrer signifie lever un verre, en garder un verre froid ou en allumer un, cela signifie qu’une rechute est probablement inévitable. Trouver de nouvelles façons de profiter de la vie, propre et sobre, peut être une tâche ardue dans un monde où les hommes sont supposés être des hommes et où l’abus de substances psychoactives et la toxicomanie sont présents partout. Du bar de plongée délabré au point chaud le plus chic, la tentation est grande.

Les femmes et leurs déclencheurs de rechute

En revanche, les femmes trouvent généralement moins de moyens manifestes de posséder leur pouvoir. Lorsque les femmes semblent «trop» fortes, les partenaires relationnels peuvent se sentir menacés et chercher des moyens de leur donner plus de pouvoir. Pour les femmes dont la vie est façonnée par les attentes des autres, plutôt que par le rêve de savoir comment elles aimeraient être vues, il n’est pas surprenant que leurs rechutes soient plus souvent déclenchées lorsqu’elles se sentent mal émotionnellement.

Qu’est-ce qui pousse la plupart des femmes à se sentir déprimées? Chacun peut avoir sa propre réponse: culpabilité, échec, choix passés, ne pas être présent pour ses enfants, être une fille moche, se présenter au travail, se perdre dans la salle de bain d’un ami, nourrir ses enfants de la restauration rapide, passer de la taille 2 à 4, ou de 12 à 22 ans, grisonnante, ennuyeuse, “énervant” votre partenaire, regardant trop la télévision, oubliant de prendre la lessive, trop fatiguée pour faire le lit, nommez-le. Il y a un million de raisons pour lesquelles une femme peut se sentir mal dans sa peau et ce qu’elle fait ou ne fait pas.

La prévention des rechutes n’est pas facile, mais cela en vaut la peine

N’oubliez pas que vous êtes sobre lorsque vous prenez cette première gorgée, cette première bouffée ou ce premier coup. La sobriété ne vient pas facilement. Lorsque vous êtes prêt à célébrer le bien-être d’une vie, célébrez-le parmi des gens qui savent à quel point la lutte peut être difficile.

Rappelez-vous: lorsque vous avez l’impression que l’étape suivante dépasse votre objectif, prenez contact avec une personne qui vous a rendu visite et demandez-lui de vous donner un coup de main. La rechute est évitable à 100%, mais ce n’est pas toujours facile. Le premier jour n’est pas le plus difficile, mais ce n’est pas quelqu’un que l’on voudrait répéter. Connaissez vos déclencheurs, connaissez vos «sauvegardes» et rappelez-vous que chaque jour de sobriété est un jour de célébration sobre.

Références

McLellan AT, Lewis DC, O’Brien CP, Kleber HD. Toxicomanie, maladie chronique: implications pour le traitement, l’assurance et l’évaluation des résultats. JAMA, 284, 1689-1695.

Messer, S., Siegel, A., Bertin, L. et Erblich, J. (2018). Différences entre les sexes concernant les défaillances déclenchées par un affect lors du sevrage tabagique: étude journalière quotidienne. Comportements addictifs, 87, 82–85. https://doi.org/10.1016/j.addbeh.2018.06.019