Est-ce que les médias sociaux nuisent aux enfants?

Picture Youth/CC by 2.0
Source: Image Jeunesse / CC par 2.0

Les enfants ces jours-ci.

C'est une phrase qui a été prononcée pendant des décennies par les générations plus âgées alors que les jeunes se frayent un chemin à travers le monde moderne. Aujourd'hui, l'expression fait souvent référence à l'utilisation par les jeunes de sites de réseautage social. J'ai souvent entendu des adultes plus âgés prétendre que les relations forgées à travers des plateformes comme Instagram et Google Chat ne sont pas qualifiées de «vraies» connexions sociales.

Mais, en fait, il existe des preuves solides que le réseautage des médias sociaux peut avoir des avantages positifs pour les jeunes.

Une revue narrative publiée en 2014 a examiné les effets de la communication en ligne et des médias sociaux sur la santé mentale des jeunes. Il comprend 43 études publiées de 2003 à 2013.

Le corps de la preuve présentait un bagage mixte de résultats. L'utilisation des médias sociaux a accru l'exposition des jeunes aux méfaits et a parfois contribué à l'isolement social et à la dépression. Cela a aussi ouvert la porte à la cyberintimidation.

Mais les chercheurs ont également constaté que les médias sociaux pouvaient aider à renforcer l'estime de soi chez les jeunes et améliorer leur perception de leur réseau de soutien social. Il a fourni un endroit sûr pour expérimenter avec l'identité et les possibilités de partager des détails personnels sur leurs vies.

De même, un examen effectué en 2009 a révélé les avantages et les inconvénients de l'utilisation des médias sociaux par les jeunes. Dans cet article, les chercheurs ont constaté que les études antérieures brossaient un tableau plus négatif. Des études menées dans les années 1990 semblaient montrer qu'Internet incitait les adolescents à créer en ligne des relations superficielles moins bénéfiques que les relations dans le monde réel, et que le temps passé en ligne avec des inconnus réduisait l'engagement envers les relations personnelles. Ces facteurs ont été considérés comme réduisant à la fois les liens sociaux et le bien-être des adolescents.

Mais des données plus récentes ont révélé le contraire. Comme le disent les auteurs: "les études Internet les plus récentes ont démontré que la communication en ligne des adolescents stimule, plutôt que réduit, la connectivité sociale et / ou le bien-être."

L'une des principales raisons de ce changement est qu'au début des années 1990, les gens devaient utiliser des forums de discussion sur Internet et des véhicules similaires qui impliquaient généralement des étrangers. Maintenant, cependant, l'avènement de Facebook et de la messagerie instantanée encourage les adolescents à communiquer avec leurs amis existants. En fait, les enquêtes montrent que plus de 80% des adolescents utilisent ces technologies principalement pour communiquer avec leurs amis actuels.

Et beaucoup de recherches montrent que si nous sommes socialement connectés aux gens que nous aimons, nous vivons dans un bien-être amélioré. En fait, les études montrent que les adolescents qui utilisent Internet pour entretenir des relations avec des amis existants et les personnes qui s'en servent principalement pour nouer de nouveaux contacts ou interagir avec des étrangers sont les principaux bénéficiaires des réseaux sociaux.

L'article rend compte de la recherche qui suggère pourquoi les avantages se produisent. Être en ligne encourage la divulgation de soi à ses amis, et la révélation de soi favorise des amitiés adolescentes étroites et de grande qualité. Ils trouvent également que l'effet positif est plus fort pour les garçons adolescents, qui ont généralement plus de difficultés à se dévoiler à leurs amis que les filles.

Le message à retenir est que, comme tout le reste, les médias sociaux peuvent avoir des effets positifs et négatifs sur la santé mentale des jeunes. Utiliser Internet pour maintenir et même approfondir les relations peut améliorer le bien-être des adolescents. Mais il est important que les parents gardent un œil sur l'isolement, la dépression et la cyberintimidation.