Ignorer les conseils de vos parents à vos risques et périls

Être un universitaire franc et iconoclaste.

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Cordialement, vers 1980.

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Il y a un rythme naturel des interactions parent-enfant, notamment le fait que certaines idées parentales se révèlent poignantes et véridiques des décennies après leur partage avec nous. Je me souviens de ma mère partageant deux conseils avec moi:

1) “Gad, tu ne peux pas exister dans ta bulle pure. Le monde ne se conforme pas à votre pureté. “Elle faisait référence à ma pureté d’esprit, à une conduite personnelle exigeante et à une profonde sentimentalité.

2) “Gad, ton amour s’apparente à celui d’un chien. C’est pur, profond et inconditionnel. Ne jamais avoir un chien. Vous serez écrasé. “Elle reconnaissait la réalité brutale selon laquelle la durée de vie d’un chien est douloureusement courte.

Aucun psychothérapeute n’aurait jamais pu prononcer des mots plus vrais. Le fait que j’ai ignoré ces deux idées m’a profondément marqué, quoique de manière radicalement différente. L’article d’aujourd’hui porte sur le premier conseil. Restez à l’écoute pour un prochain article sur le deuxième conseil.

Ma pureté se manifeste d’innombrables manières, y compris une totale incapacité à rester les bras croisés lorsqu’elle est exposée à des attaques sur la vérité, la raison, la logique et / ou la dignité individuelle. Mon refus d’accepter la biophobie pathologique présentée par la grande majorité des spécialistes en sciences sociales (peur des explications biologiques du comportement humain) m’a amené à créer et à développer le domaine de la consommation évolutive (à un coût professionnel élevé). Mon refus d’accepter un large éventail d’autres idées pathogènes et de virus de l’esprit humain (postmodernisme, féminisme radical, politique identitaire, constructivisme social, relativisme culturel, acquiescement aux idéologies religieuses antithétiques à tous les principes fondamentaux des libertés occidentales, rectitude politique, égalité des résultats, culture de la victimisation, etc.) ont façonné ma carrière de commentateur public intellectuel et social (à un coût personnel et professionnel élevé). En d’autres termes, ma pureté intellectuelle a toujours supplanté tout calcul de carrière. Mon prochain livre, provisoirement intitulé The Parasitic Mind , traite de ces idées pathogènes et des moyens par lesquels nous pouvons nous inoculer contre de tels cancers de l’esprit humain. Pour ceux qui s’intéressent à ce sujet, je joins ci-joint quelques-unes de mes conférences académiques pertinentes:

Un tsunami de maladies affectant l’âme de nos universités

Comment l’exactitude politique limite le libre échange d’idées sur le campus

Mort de l’Ouest par mille coupures

Départs de la raison: quand l’idéologie l’emporte sur la science

Syndrome parasitaire de l’autruche: Maladie terminale de l’esprit humain

Tout ce qui a été dit, à savoir que j’ai suivi la voie de la plus grande résistance dans ma carrière professionnelle (et ignoré les premiers conseils de ma mère) a eu des conséquences à la fois positives et négatives. Être un professeur franc dans le monde universitaire est une proposition très dangereuse. Le milieu universitaire est régi par une mentalité de troupeau pathologique. Sortez et soyez prêt à vous faire exclure. Par contre, ma pureté intellectuelle me permet de poser ma tête sur mon oreiller à la fin de la journée, sachant que je suis restée fidèle à ma poursuite acharnée de la vérité. En outre, en m’indignant du tsunami du charabia absurde qui a miné notre discours public, cela m’a permis de créer une très grande plateforme à partir de laquelle diffuser mes idées (peu de professeurs peuvent faire une réclamation similaire).

Mon conseil pour vous: appartenir à la tribu de la vérité plutôt que d’être fidèle au tribalisme idéologique. La poursuite de la vérité est l’idéal le plus élevé.

Addendum: Inutile de dire que les deux citations de ma mère sont une paraphrase exacte de l’essentiel de ses paroles prononcées il y a plusieurs années et dont certaines étaient probablement en arabe. Mon rédacteur en chef de Psychology Today et ma femme pensaient que c’était un point évident qui ne nécessitait aucune clarification supplémentaire (et je suis évidemment d’accord). Mais ma pureté pathologique m’a obligé à ajouter cette note!