La peur a-t-elle contribué à la mort d'Olympic Luger?

Nouvelles aujourd'hui via le site Web d'ESPN que le lugeur géorgien Nodar Kumaritashvili, qui est mort sur la piste aux Jeux olympiques de Vancouver, avait des préoccupations au sujet du cours et les a exprimé à son père la veille de son accident mortel:

Vendredi, l'athlète tué sur la piste de luge a déclaré à son père, un jour avant sa mort lors d'un entraînement, qu'il avait "peur de l'un des virages", a déclaré David Kumaritashvili au Wall Street Journal.

Le fait que Kumaritashvili redoutait la série qui l'a tué ajoute une touche poignante à une histoire déjà tragique. Cela suggère également un aperçu de sa mort.

L'anxiété peut miner la fluidité de l'action motrice. En tant que skieur alpin peu qualifié, je me retrouve parfois sur des pentes qui dépassent un peu mon niveau de confort. Je deviens tendu et s'attaquer à la pente devient de plus en plus difficile: mes jambes et mes pieds se tendent, mon poids se décale, j'ai l'impression de me battre avec mes skis, et je m'épuise rapidement. Ce n'est pas amusant du tout.

De toute évidence, la situation de Kumaritashvili était très différente. Il était un expert en traîneau avec des années d'expertise (son père, comme le rapporte la même histoire, était lui-même luger olympique, alors on imagine qu'il a commencé très jeune). Pourtant, même des niveaux profonds d'automaticité peuvent être annulés par la conscience de soi et l'anxiété. Comme je l'écris dans mon livre, à la fin des années 80, Dan Jansen a dominé le patinage de vitesse masculin au 500 et au 1000 mètres. Il a eu la force et la compétence de dominer totalement la compétition. Mais chaque fois qu'il a participé aux finales olympiques, il s'est étouffé et a trébuché ou est tombé.

Dans le cas de Kumaritashvili, une nuance de peur anticipée avant d'entrer dans un virage particulièrement dangereux aurait pu suffire à le faire se tendre, interférant avec son équilibre ou son timing. Bien sûr, nous ne saurons jamais avec certitude. Mais sa mort nous rappelle que lorsqu'il s'agit de faire face au danger, nous avons toujours deux menaces sur nos mains: le danger externe et notre propre réponse interne.