La vie est une longue slackline: 12 leçons tirées des sommets extrêmes sur la façon de vaincre la peur et le chemin vers la grandeur

"Debout sur le bord, j'étais malade. C'était tellement effrayant. Chaque cellule de mon corps criait à l'unisson et individuellement. Je pensais que si je pouvais le faire par terre, je pourrais le faire haut; c'est une chose mentale. Ce que je n'avais pas réalisé, c'est que vous combattez 2 millions d'années d'évolution. "

– Scott Balcom, extraverti, se référant à marcher sur un câble de 55 pieds à Lost Arrow Spire à près de 3000 pieds du sol (regarder des images étonnantes ici).

Chaque fois que je voyais une fille mignonne que je voulais approcher, mon cœur commençait à battre, je commençais à transpirer sur tout mon corps, les muscles de ma poitrine et de mon estomac se resserraient et mes jambes commençaient à trembler. J'étais terrifié. Et c'est arrivé tout le temps. Pourquoi? Parce que je vis à New York, je verrais des femmes magnifiques partout – marcher sur le trottoir, dans les parcs, dans les transports publics, dans les bars et les restaurants. Ce n'était pas logique. – Eric Disco, webmaster de l'adresse approachanxiety.com, se référant à son anxiété passée parlant aux femmes ( note : au meilleur de ma connaissance ce n'est * pas * disco eric dans cette image.)

Deux personnes très différentes, décrivant des situations entièrement différentes mais décrivant le même sentiment – la peur . La peur de Balcom était assez justifiée; il trébuche, il meurt. La peur de Disco, cependant, était illogique. Dans le pire des cas: il trébuche sur ses mots et la fille roule des yeux et continue son chemin. Crois-moi, il va s'en remettre. Il y a beaucoup de femmes célibataires à New York. Cependant, sa connaissance de ce fait ne l'a pas aidé à surmonter sa peur. Que se passe t-il ici?

• Un jeu informatique sur l'environnement peut-il sauver la planète?
• Les devoirs sont stupides et je déteste tout
• Le fléau du relativisme moral
• Pourquoi la victoire ne suffirait pas: Notes sur le mouvement d'occupation, le 11 novembre
• La peine de mort est-elle barbare?

La peur est une émotion humaine profondément ancrée. Je pourrais citer beaucoup de psychologues évolutionnistes, mais je préfère citer 50 Cent et Robert Greene dans leur livre The 50th Law (la 50e loi n'a peur de rien ), puisqu'ils l'ont si bien dit:

Au début, la peur était une émotion simple et fondamentale pour l'animal humain. Nous avons affronté quelque chose d'écrasant – la menace imminente de la mort sous forme de guerres, de pestes et de catastrophes naturelles – et nous avons eu peur … La peur est l'émotion la plus ancienne et la plus forte connue de l'homme, profondément inscrite dans notre système nerveux et subconscient …

• La neuroscience du design
• Lettre du groupe de travail du DSM-5 sur les principales préoccupations sans réponse Partie 2
• Est-ce l'intimidation … ou la moyenne ordinaire?
• Une vision pour Occupy Wall Street
• L'âme sœur de Patti Smith, Robert Mapplethorpe, ou Madame Bovary?

Au fil du temps, cependant, quelque chose d'étrange a commencé à se produire. Les terreurs réelles que nous avons rencontrées ont commencé à diminuer en intensité à mesure que nous prenions un contrôle croissant sur notre environnement. Mais au lieu de diminuer nos craintes aussi, ils ont commencé à se multiplier en nombre. Nous avons commencé à nous inquiéter de notre statut dans la société – si les gens nous aimaient, ou comment nous nous situions dans le groupe. Nous sommes devenus anxieux pour nos moyens de subsistance, l'avenir de nos familles et de nos enfants, notre chaleur personnelle et le processus de vieillissement. Au lieu d'une peur simple et intense de quelque chose de puissant et de réel, nous avons développé une sorte d'anxiété généralisée. C'était comme si les milliers d'années de la peur face à la nature ne pouvaient pas disparaître – nous devions trouver quelque chose à laquelle diriger notre anxiété, si petite ou improbable.

Lors d'un récent voyage en avion, j'ai regardé un documentaire sur Channel 4 intitulé Daredevils, The Sky Walker sur Dean Potter, un célèbre slackliner. Une slackline est typiquement faite de nylon. Bien que ce soit une forme de corde raide, c'est très différent de la marche en corde raide; Au lieu d'une corde ou d'un fil stable et appris, une slackline est très instable et dynamique, interagissant constamment avec votre corps et votre état actuel d'équilibre. En outre, contrairement à la marche en corde raide, les slackliner utilisent rarement un support physique comme une barre d'équilibre. Le Highline est un slackline extrême : slacklining longues distances au-dessus du sol. Dean Potter est un véritable highliner.

Voici une photo de Potter marchant sur une slackline de 100 pieds de long et 1 pouce d'épaisseur à Taft Point dans la vallée de Yosemite, à environ 1000 pieds du sol, sans soutien . Il tombe, il meurt. Pas de question. Putain de merde . (Mon coeur se penche juste en regardant cette image.)

J'étais tellement impressionné par ses réalisations que lorsque je suis rentré chez moi, j'ai creusé plus profondément sur ces highliners. Je me suis rendu compte qu'il y a beaucoup à apprendre de ces âmes courageuses sur la vie. En fait, je me suis rendu compte que la vie n'est vraiment qu'un long slackline. Je ne vois pas de différence, si ce n'est les conséquences de l'échec: en cas de chute, nous mourons, mais pour la plupart des situations de notre vie quotidienne , si nous échouons, nous ne faisons que nous renforcer. C'est un message d'espoir: cela signifie que nous pouvons appliquer les nombreuses leçons apprises par les interlocuteurs sur le terrain, sans craindre les mêmes conséquences potentiellement désastreuses.

Voici 12 de ces leçons.

1. La peur peut être un obstacle ou une force motrice pour réussir: le choix est le vôtre

Qu'est-ce qui motive les highliners? Il semble que ce soit leur désir de contrôler leurs peurs, la montée d'adrénaline qui en découle, et l'immense sentiment de satisfaction et d'accomplissement qu'ils ressentent lorsqu'ils arrivent de l'autre côté (la mesure concrète qu'ils ont surmontée leurs peurs).

La motivation humaine fondamentale pour contrôler la peur peut être aussi forte que la peur elle-même. Pour ces braves highliners, leur volonté de vaincre la peur l'emporte sur leur peur de l'action.

Dans les mots de Dean Potter:

"Quand je sors là-bas, les sentiments que je dérape, je meurs complètement me submerge. Je suis après le sentiment de contrôle total. Je suis après dans toute la vie, et pour l'instant c'est comme ça que je le trouve. "

Dans les mots de Balcom:

"C'est un sentiment incroyable d'aller de l'autre côté. Et marcher sur le rocher de l'autre côté. C'est un merveilleux sentiment de victoire. Le plus grand sentiment du monde. "

Selon 50 Cent et Robert Greene:

La peur crée sa propre dynamique auto-réalisatrice – lorsque les gens y cèdent, ils perdent de l'énergie et de l'élan. Leur manque de confiance se traduit par l'inaction qui diminue encore les niveaux de confiance, encore et encore. Si vous regardez tout à travers l'objectif de la peur, alors vous avez tendance à rester en mode retraite. Vous pouvez tout aussi bien voir une crise ou un problème comme un défi, une occasion de prouver votre courage, la possibilité de vous renforcer et de vous endurcir, ou un appel à l'action collective. En le voyant comme un défi, vous aurez converti ce négatif en positif uniquement par un processus mental qui se traduira par une action positive. "

La peur peut être un inhibiteur puissant ou une force motrice de la grandeur; c'est à vous de décider comment la peur va vous affecter.

2. Une grande incapacité, la solitude et l'isolement peuvent être une grande force motrice pour la grandeur

"J'ai toujours été un peu solitaire. Je semble prendre plus de temps seul que la personne moyenne. " – Dean Potter

En plus de ses sentiments d'isolement et de solitude, Potter a connu un grand handicap social en grandissant:

"Venir à ces événements est à peu près, tu sais, l'un de mes pires cauchemars. Nous avons tous nos défis particuliers. Certaines personnes pourraient penser que c'est la substance menaçant la vie. J'ai toujours été terrifié à l'idée de devoir parler devant les gens. Quand j'allais à l'école et que je devais faire un rapport devant la classe et parler, je gélisais, parfois j'aimais même déchirer presque et commencer à pleurer et à faire des trucs .. ne pouvait pas traiter. D'autres personnes apprennent ces compétences en 6ème année et vous savez, je les apprends à 36 ans. "

Par «ces événements», Potter parle de la convention à laquelle il participe, où il doit interagir socialement avec les gens. Pour lui, cette peur est peut-être encore plus grande que sa peur de tomber d'une highline!

Peut-être que ses sentiments de handicap dans le domaine de la parole publique et sa peur des engagements sociaux sont une force motrice majeure pour lui de contrôler ses peurs.

3. Nous avons tous un tirage

Alors que la motivation pour réussir est profondément enracinée dans nos gènes, les humains varient en termes de ce qui les contraint. Il y a beaucoup d'occasions pour chacun d'entre nous, chaque jour, de surmonter nos peurs dans le domaine que nous sentons le plus contraint. Pour certains, c'est l'engagement dans le sport. Pour certains, c'est des arts martiaux. Pour les autres, il s'agit de la production d'articles de revues à comité de lecture. Pour d'autres, c'est séduire les femmes, jouer au banjo, chanter de l'opéra, sauter d'un avion, ou même monter de grands immeubles (il faut regarder cette vidéo ci-dessous).

Une fois que vous regardez autour de vous, vous réalisez à quel point le désir de vaincre les peurs et de gagner à quelque chose est dans les gens. Le lecteur est présent partout.

Pour Potter, il était toujours attiré par la nature:

«En grandissant, je voyais toujours les artistes de la corde serrée dans les magazines et à la télé et c'était toujours dans ma tête … La plupart du temps, j'ai grandi, je n'avais jamais vraiment l'impression de m'intégrer. Quand mon père a pris sa retraite, nous sommes revenus au New Hampshire d'où sa famille venait et il y a une falaise à côté de la maison et j'étais juste attiré par les rochers. Et puis, quand je suis allé à Yosemite, je me sentais très à l'aise dans cet environnement … tous les murs brillent juste là et ce sentiment naturel en moi est que je veux escalader ces murs … "

Voici une collection de différentes façons dont Potter a décrit sa contrainte:

"Je suis amoureuse de la mite à la flamme, je ne peux pas m'en empêcher … Quelque chose m'a poussé à franchir cette ligne … Je suis attiré par ces objectifs obsessionnels … Je suis un peu impuissant face à l'attraction. J'ai besoin de le faire … Je le sens si fort. Avoir besoin d'aller vers cette inconnue, cette peur et de pousser ces niveaux de contrôle. C'est aussi cool que ça. "

4. Les prédispositions existent, mais les capacités augmentent

Il n'y a aucun doute que l'attirance de Potter pour la nature l'a mis dans le bon état d'esprit pour slackline. Je crois que nous sommes tous nés avec un certain ensemble de prédispositions, que lorsque activé par l'environnement approprié, augmente les chances que nous trouverons un domaine particulier confortable et familier et qui nous permet d'apprendre plus vite que d'autres dans ce domaine (voir Michael Jackson aurait-il créé Twitter? ).

Les preuves suggèrent que cette idée s'applique également à Potter. Charles Victor "Chongo" Tucker III a été un mentor pour de nombreux slackliners, sur une période de 20 ans. Comme ceux qu'il encadre, lui aussi vit un mode de vie reclus, parfois même en passant des périodes sans abri.

Parmi tous les slackliners que Chongo a encadrés, il admet être choqué de voir jusqu'où Potter est prêt à repousser les limites. Dans les mots de Chongo:

"Je dois le regarder au moment même où il l'a essayé. Et bien sûr, il était naturel dès le départ. J'étais plutôt étonné. J'ai pensé … oh, il va pouvoir le faire. Il a le cadeau. "

Comment Potter a-t-il fait la toute première fois qu'il a essayé de marcher sur une slackline ( note : évidemment, comme la plupart des débutants de slackline, il a commencé sur le terrain)? Voici une conversation entre Chongo et Potter:

Chongo: "Oui, c'est cool, je pense que tu t'es levé la première fois – comme le troisième essai ou quelque chose comme ça …

Potter: Non, j'ai marché dessus la toute première fois.

De toute évidence, Potter, grâce à une combinaison de prédispositions génétiques et d'expériences de vie précoces, était très bien préparé pour franchir la ligne et il a montré la toute première fois qu'il a tenté de le faire . Même ainsi, il serait trompeur de penser que cela signifie qu'il était instantanément capable de marcher une slackline de 100 pieds au-dessus du sol sans aucun soutien:

«Je me souviens d'avoir commencé à courir, je pouvais à peine marcher sur une highline de 20 pieds et maintenant je suis à un niveau où je peux en solo une ligne de 100 pieds. Ça me fait me sentir excité. "

Il n'y a aucun doute que Potter a mis une pratique extrêmement intense et dévouée à son art. Même il admet à quel point il a été obsédé par sa volonté de surmonter ses peurs.

5. Parfois, il prend quelques fausses mises en route avant de pouvoir entrer dans le flux

"J'ai toujours pensé que j'irais là-bas et que je me pavanerais. Mais alors je suis allé, mis en place la ligne et a été incontrôlable réduit à la maladie. "

Ce sont les mots de Potter, juste avant une grande traversée.

Regardez cette vidéo:

Autour de 2:15 est quand Potter commence sa promenade, pleinement conscient que sous lui se trouve 2 600 pieds d'air pur. Notez à quel point il semble hésitant au début; son langage corporel et son attitude transmettent cela.

"Je suis assez terrifié la plupart du temps."

Scott Balkan décrit le même sentiment:

Cela prend énormément d'effort. Et je sortirais un peu et reculerais. Et je sortirais un peu et reculerais. Et puis je tomberais et attraperais la ligne. La ligne de 1 pouce de large que j'ai tellement l'habitude de marcher sur le sol, ça me semble si large, parce que j'ai parcouru des lignes plus étroites que ça, quand on se lève, on se sent tout à coup très petit. Et le nylon est très faible, même si je sais que c'est fort. Tu as l'impression que tu vas mourir. Juste avoir une perche semble que cela aiderait. Juste pour pouvoir garder quoi que ce soit. Je voulais tellement quelque chose à retenir.

Dans la vidéo, vous voyez que Potter a quelques faux départs, parfois glissant et heureusement attraper la ligne et littéralement suspendu par un fil de façon très haut au-dessus des roches et de l'eau. Vous le voyez arrêter et commencer, arrêter et commencer. Cependant, comme il va plus loin, il devient plus confiant:

"Je ne suis pas sûr de réussir ou non, je vais de plus en plus loin et je suis de plus en plus confiant."

Notez qu'il y a un point où il pénètre dans la zone, et ensuite il est clair qu'il navigue à partir de là.

"J'ai de la chance d'entrer dans cette zone et de la garder. Je me concentre sur ma respiration et j'essaie vraiment de rester calme et de m'équilibrer … C'est tout ce qui se passe vraiment dans ma tête. Tout ce à quoi je pense c'est d'attraper cette putain de ligne. C'est la seule façon de le faire. "

L'état de conscience accrue qui permet à Potter de traverser la ligne est souvent qualifié de flux par les psychologues. Cet état est souvent crucial pour le succès dans de nombreux domaines de notre vie. L'état d'esprit du flux est un état conscient dans lequel le critique intérieur est parti, il n'y a pas de jugement ou d'anticipation; juste être. Potter a mentionné qu'il fait beaucoup de méditation et de réflexion sur le terrain, et cela l'aide sûrement quand il est au-dessus d'elle:

"Le slackline est le plus proche de l'humain. Quand je suis sur la ligne, je presse contre l'air, je peux le sentir. Quand je suis vraiment dans mes états les plus élevés, je vois vraiment l'air un peu. Tous mes sens se rejoignent, la clarté que je ressens pour toutes les choses qui m'entourent devient bien plus harmonieuse. "

Il est intéressant de noter que ni Potter ni Balcom ne l'ont décrit en commençant par le flux. Ils ont dû faire quelques faux départs avant de pouvoir atteindre un certain seuil et ensuite s'écouler de là. Peut-être que la différence entre ceux qui réussissent et ceux qui échouent dans la vie peut parfois revenir à ceux qui sont prêts à continuer à pousser après leurs faux départs et ceux qui abandonnent trop tôt.

6. Un changement de mentalité peut ouvrir un nouveau monde de possibilités

Il est tellement intéressant de voir la transformation de l'hésitant Potter quand il commence la marche vers Potter tranquille, concentré et en contrôle une fois que son cerveau et son esprit se jettent dans l'état d'écoulement. Potter décrit son changement d'état d'esprit à mesure qu'il gagne plus d'expérience:

"L'idée, que j'ai eu une fois, que tomber de la ligne était la mort, maintenant tomber est le contrôle, et c'est une bonne chose de pouvoir changer. Au lieu de mourir, je vole … Pour moi, une grande porte est ouverte. Je vois le monde à travers différents yeux. "

50 Cent et Robert Greene font écho à cette idée de la possibilité de voir le monde à travers des yeux différents:

"Nous sommes l'animal qui ne peut pas se débarrasser de ses peurs et quand tant d'entre eux sont en nous, ces peurs ont tendance à colorer notre vision du monde. Nous passons d'un sentiment de peur à cause d'une menace, à une attitude craintive envers la vie elle-même. Nous arrivons à voir presque tous les événements en termes ou risques. Nous exagérons les dangers et notre vulnérabilité. Nous nous concentrons instantanément sur l'adversité qui est toujours possible. Nous ne sommes généralement pas conscients de ce phénomène parce que nous l'acceptons comme normal.

Parfois, vous devrez peut-être vous frayer un chemin à travers quelque chose pour acquérir l'expérience requise. Ensuite, cette expérience peut provoquer un changement d'état d'esprit qui se répercute dans l'environnement et change ce qui est réellement possible. Vous voyez littéralement à travers différents yeux.

7. Vous êtes votre pire ennemi

J'ai récemment lu un assez bon livre de Ken Christian intitulé Your Own Worst Enemy: Briser l'habitude de la sous-performance des adultes . Le livre décrit les façons dont les gens peuvent se débrouiller à leur propre manière, à travers leurs pensées et leur comportement. Ces principes s'appliquent également au slackline. Quelques autres citations de Potter à cet égard:

"C'est juste ce jeu mental, tu sais … je l'ai fait arriver. Rien que mon corps dépouillé qui bloque mon chemin. "

L'idée de «rendre cela possible» est vraiment importante. La plupart des choses que nous avons peur de faire dans la vie peuvent en fait être accomplies si nous prenons le contrôle de la situation et la réalisons. Autrement dit, si nous agissons. Même les pas de bébé comptent.

Le défunt célèbre pratiquant de sports extrêmes Dan Osman, qui sautait des montagnes avec le soutien d'une corde, se démarquait en faisant le moins de réflexion possible:

"La seule chose dont je veux parler avant de partir est mon corps. Donc, je fais une triple vérification, de haut en bas, de haut en bas une fois de plus pour m'assurer que tout va bien. A part ça, je ne veux pas penser à autre chose. "

J'aime beaucoup cette technique. Vérifiez pour vous assurer que tout ira bien si vous échouez, puis ne vous inquiétez pas des conséquences et allez-y.

8. fou est relatif

Chaque fois que vous êtes comme Potter, vous attirerez inévitablement des ennemis – des gens qui n'approuvent pas votre vision unique ou qui pensent simplement que vous êtes fous. La plupart du temps, les ennemis sont frustrés que vous surmontiez vos peurs et que vous accomplissiez les choses mêmes qu'ils ont trop peur d'aller pour eux-mêmes.

Il est important de se rappeler: le fou est relatif. Dans une pièce pleine de gens qui pensent tous exactement de la même manière, personne en particulier ne sera considéré comme plus fou que le suivant.

Potter met cela en perspective:

"Il y a probablement des gens qui pensent que je suis fou de faire ce que je fais et ils ont probablement raison. Comparé à eux, comparé à la façon dont ils pensent et se sentent et sont tellement liés par les normes alors je suis fou, mais fou ou éclairé, tout cela est assez proche. Je dirais que c'est juste comme ça que tu le regardes. "

9. Continuez à pousser vos limites

Même dans le domaine des sports extrêmes, Potter se distingue toujours comme l'un des plus «dehors».

Ce qui distingue Dean des autres slackliners, ce n'est pas seulement son talent mais aussi son attitude et son esprit pour repousser ses limites (une attitude que certains disent être folle!). Il repousse constamment ses propres limites et redéfinit ce qui est possible pour les autres. Au début du documentaire de la BBC que j'ai vu, le narrateur note que Potter a acquis une réputation pour faire des choses dont d'autres ne rêveraient même pas.

Se référant à Potter, Balcom note (avec ce que je détecte est une teinte de jalousie dans ses yeux, mais que Balcom me dit est son conflit avec préconisant un tel comportement extrême et risqué):

"Il fait des choses que les gens n'ont pas faites, et cela élargit l'expérience humaine pour tout le monde. Ceux qui repoussent les limites finiront par les trouver. Dean repousse ces limites depuis longtemps et il est toujours vivant. "

Même Chongo est choqué de voir jusqu'où Potter est prêt à aller:

"Je pensais qu'il y avait une limite à ce que vous pouvez faire, et sûrement il y en a, mais je ne pensais pas que c'était si loin."

Potter lui-même note:

«J'aimerais pouvoir retrouver cette conscience accrue sans risquer ma vie, mais pour l'instant c'est la seule façon de savoir … faire ces choses, franchir les limites et briser les barrières, chaque fois que ça me pousse au-delà de mes limites "

10. Connaissez vos limites actuelles

C'est une fine ligne entre la folie et le génie. Une raison sans doute pourquoi Potter est encore en vie aujourd'hui après avoir été si audacieux est parce qu'il a au moins un pied dans la réalité. Alors qu'il repousse constamment ses limites, il connaît ses limites actuelles. Quand sa peur est trop grande, et les conséquences sont trop grandes, il n'est pas complètement idiot. Par exemple, il y a eu une période durant laquelle Potter avait le cœur brisé de rompre avec sa femme. Il a passé un certain temps où il n'était pas dans le bon état d'esprit pour la mise en évidence. La peur ne l'a pas conduit comme autrefois. Jusqu'à ce que le lecteur revienne, il a pris une brève pause.

C'est une expérience antérieure de surmonter différentes gradations de la peur qui nous permet d'anticiper la mesure dans laquelle la peur nous retiendra dans le futur . En surmontant une série de petits pas, Potter était tellement en contact avec sa peur qu'il savait quand faire l'appel pour savoir s'il pouvait tirer le meilleur parti de lui. À ce stade de sa carrière, il peut sans aucun doute faire la différence entre le genre de peur «Je suis totalement excité de prendre le contrôle» et le genre «Je ne me sens vraiment pas bien à ce sujet». J'imagine qu'un grand signe d'avertissement pour Potter est le doute de soi. S'il y a trop de doute, il ne sera probablement pas en mesure de franchir la ligne avec succès. C'est parce que notre esprit dicte en partie ce qui est possible (voir le numéro six ). L'esprit conscient de Potter et ses peurs inconscientes sont constamment en communication les uns avec les autres; ils sont l'un avec l'autre.

L'importance de regarder vos peurs a été mentionnée récemment par PT Blogger Jeff Wise dans son article " Êtes-vous assez courageux pour regarder votre peur? ". Wise fait référence à la pièce New Yorkaise d'Alec Wilkinson à propos de l'explorateur suédois SA Andree qui tenta de survoler le pôle Nord dans un ballon d'hydrogène avec deux autres explorateurs en 1897. Le voyage se termina par une tragédie, Andree ignorant à quel point sa peur être jusqu'à ce qu'il soit en l'air et il était trop tard.

Ce que nous admirons tant des pratiquants de sports extrêmes, c'est leur volonté de tester constamment leurs limites et de repousser les limites. Malheureusement, les limites existent, et certains peuvent se heurter à eux, face à leur mortalité dans le processus.

Par mesure de précaution, prenez l'ami de Potter, Dan Osman. Dan Osman détient le Livre des Records Guinness des records pour avoir sauté d'une falaise de plus de 1000 pieds juste avant d'être attrapé par une corde de sécurité (une activité sportive extrême appelée «saut à la corde»). Il est également connu pour l'escalade de montagnes sans cordes ou d'autres équipements de sécurité (dénommé «free-soloing»).

Comme Potter, Osman vivait un mode de vie reclus. Il aimait la nature, travaillait rarement et vivait dans une cabane dans les arbres pendant des mois.

Cependant, même Osman a poussé jusqu'à ses limites, l'épuisement. Après une série de sauts de corde sur une falaise, il décida, à cause de l'épuisement, de laisser en place les 100 livres de cordes, d'ancres et de poulies et de revenir plus tard pour les récupérer. Selon le narrateur d'une vidéo que j'ai vu sur le dernier saut d'Osman (http://fliiby.com/file/344286/k5bmml5ont.html), Osman a peut-être senti que même lui ne pouvait pas continuer à tromper la mort. Dans les mots d'Osman:

"Je suis vraiment allé à un rythme élevé, essentiellement la vitesse de Mach depuis plusieurs années en train de faire ce truc de corde et un peu de temps de relaxation, et donner un peu de temps à mes anges gardiens parce qu'ils ont fait un sacré emploi."

Osman, revenant trois semaines plus tard pour récupérer l'équipement, se sentait encore obligé de sauter. À l'âge de 35 ans, il a tenté un saut en «chute libre contrôlée» depuis la formation rocheuse de la tour penchée dans le parc national Yosemite, malgré un avertissement de son ami:

"L'une des dernières choses que j'ai dites à Dan ce dernier jour, je l'ai vu" ça suffit. le garer. range tes jouets, repose-toi, passe du temps avec ta fille. profite de ta vie.'"

Obligé de sauter, il l'a fait. La corde a cassé; certains pensent qu'il a été altéré par le temps. Il a crié et puis un bruit sourd. Le saut serait son dernier.

Parfois, il est important d'écouter ce que les autres ont à dire, tout en étant attentif à vos propres besoins corporels. Osman sentit qu'il allait à la vitesse de Mach, et pouvait avoir senti que même s'il testait ses limites, il persévérait toujours. En effet, tester de telles limites est très probablement ce qui lui donne un tel frisson dans la vie.

Néanmoins, Dieu bénisse Osman pour avoir constamment testé les limites de l'expérience humaine pour nous tous.

Il y avait cependant une similarité surprenante entre Osman et Potter, et c'était leur volonté incroyablement forte de vivre. Ils aimaient tous les deux la vie, en effet, slacklining leur a permis de se sentir plus vivant .

Selon Potter:

"Faire des choses avec des conséquences sérieuses, la mort, me branler, me mettre dans l'état hyper-conscient, est devenu une sorte de dépendance pour moi."

Dans les mots de l'ami d'Osman se référant à Osman:

"Les gens avaient l'habitude de lui demander s'il avait un désir de mort et sa réponse la plus commune était" non! " il avait un vœu de vie et il était juste en train de pousser le bord de la vie et de découvrir ce qui se passe là, au bord de la vie et de la mort, au bord de la peur et de la joie. "

11. La paix intérieure vient de surmonter la peur

Après toutes ces années, il semble que Potter se sent moins obligé de se prouver aux autres. À la fin du documentaire de la BBC, il semble tranquille quand il dit:

«J'ai l'impression d'être sorti d'un endroit sombre … Mon objectif principal dans la vie maintenant est d'être heureux tous les jours et de ne pas avoir à faire ces grandes réalisations ou de me prouver être heureux et c'est ce qui m'a pris toute ma vie. a toujours cette volonté de vivre qui est bien plus forte que toute autre chose et c'est à peu près ma plus haute énergie, vous savez, restez en vie. "

Fait intéressant, il semble que les tentatives constantes de Potter de se prouver se sont adoucies et qu'il a atteint un état mental plus propice à la paix intérieure, au bonheur et à l'épanouissement. Je suppose qu'il a été ses nombreux succès contrôlant ses peurs qui ont abouti à sa volonté inférieure de prouver constamment lui-même.

12. La clé de la vie est l'équilibre

Cela va probablement sans dire, mais l'équilibre n'est pas seulement la clé pour marcher sur une highline, mais c'est la clé pour faire face aux nombreuses conditions difficiles que la vie nous réserve. Connaître vos limites actuelles ne signifie pas que vous ne pouvez pas dépasser ces limites. C'est le cycle – de la prise de risque (plutôt) raisonnable, à l'écoute de la rétroaction, à l'auto-amélioration et à la transformation en retour à la prise de risque (un peu) raisonnable qui est le cycle de la vie. La vie est une longue slackline.

Alors, comment allons-nous surmonter nos peurs?

La réponse simple est: AGIR AVEC LA PEUR . C'est peut-être la leçon la plus importante que nous pouvons apprendre des experts. PT Blogger Wayne "Jongleur" Elise note dans son article de blog Comment faire face à l'anxiété d'approche :

OK, maintenant je vais vous dire ce que je pense que vous devriez faire à propos de l'anxiété d'approche. Rien. C'est vrai. Rien. Le problème n'est pas l'anxiété. Le problème est le manque d'action … ne cherchez pas un moyen de réduire votre peur par magie. Au lieu de cela, je veux que vous fassiez quelque chose de révolutionnaire que la plupart des «experts» ne recommanderaient jamais. Je veux que tu le suçages et que tu ailles parler à ce type ou cette fille chaude de toute façon. Voyez la bombasse, sentez la peur, approchez-vous de toute façon, agissez de manière nerveuse et stupide, soyez rejeté (peut-être), traitez une victoire jusqu'à l'action, devenez meilleur pour affronter une peur.

Rappelez-vous, pour la plupart des choses que nous faisons ici sur le terrain, il n'y a pas de conséquences désastreuses pour le simple fait d'agir . Ce point est vraiment important. Les temps ont changé depuis nos lointains ancêtres.

Je laisserai le dernier mot à 50 Cent et Robert Greene, dont les idées ont grandement influencé ma pensée:

"Comprenez: nous avons tous trop peur – d'offenser les gens, d'attiser les conflits, de se démarquer de la foule, de prendre des mesures audacieuses. Depuis des milliers d'années, notre relation à cette émotion a évolué – d'une peur primitive de la nature, à l'anxiété généralisée sur l'avenir, à l'attitude effrayante qui nous domine maintenant. En tant qu'adultes rationnels et productifs, nous sommes appelés à surmonter cette tendance à la baisse et à évoluer au-delà de nos peurs. "

© 2010 Scott Barry Kaufman, Tous droits réservés