Mon partenaire gagne de l’argent, peut-il contrôler la façon dont il est dépensé?

La parentalité, les finances et faire en sorte que votre famille travaille en équipe.

Thinkstock/Getty Images

Source: Thinkstock / Getty Images

Je vois souvent des couples où un partenaire gagne de l’argent tandis que l’autre s’occupe des enfants. Bien que ces rôles aient lentement évolué au fil du temps, toujours à ce jour, il est plus courant que le premier soit le mari et que le second soit la femme.

Mais peu importe qui gagne l’argent, la question demeure: la personne qui le gagne peut-elle contrôler exclusivement la façon dont il est dépensé?

La réponse évidente est NON. Mais certains «soutiens de famille», si vous voulez, commettent l’erreur de tomber dans l’esprit que, depuis qu’ils gagnent de l’argent, ils ont le droit de prendre les décisions financières. Dans ce scénario, la femme (généralement) finit par assumer le rôle de gardien de l’enfant, n’est pas considérée comme un contributeur financier aux autres membres de la famille et est donc actualisée. D’un autre côté, la femme prend principalement les décisions pour les enfants, ce qui donne l’impression que le mari est laissé pour compte cette fois-ci.

Lorsqu’un couple tombe dans ce cycle, il est important d’essayer de garder ceci à l’esprit.

Utiliser l’approche communautaire

Une approche collective des décisions financières et de la parentalité est optimale pour les liens familiaux et les relations entre partenaires amoureux. Lorsque les couples sont sur la même page et sur la même ligne en ce qui concerne les dépenses, il est clair qu’ils planifient leur vie ensemble. Prendre des décisions en famille et pour votre famille, y compris les enfants, doit toujours être pris avec la même considération pour chaque membre du couple, indépendamment de la personne qui gagne de l’argent. ou plus d’argent.

Quoi de plus important? Comment faites-vous travailler votre famille, en équipe? Ou de l’argent?

Validation & contribution

Lorsque les couples tombent dans le piège de sentir qu’ils «contrôlent» un domaine de la famille, que ce soit l’argent ou les enfants, les deux parties finissent souvent par ne pas se sentir validées ni appréciées pour leur contribution. Dans ce cas, au lieu de demander soutien et encouragement, les partenaires finissent par utiliser la zone qu’ils dominent, par exemple l’argent, pour exercer un contrôle sur l’amélioration de l’estime de soi à court terme. L’approche la plus utile consisterait à tenir une conversation axée sur les fondements émotionnels du contrôle financier et sur les fondements émotionnels du fait d’être le principal responsable des enfants. Tenir compte de la manière dont chaque partenaire se sent, étant limité à un domaine de sa vie familiale, est une conversation importante à avoir.

La thérapie axée sur les émotions (EFT) est l’une de ces approches. Le livre «Hold Me Tight» du Dr. Sue Johnson est un bon point de départ.

La connexion émotionnelle est la clé

Les personnes qui se sentent proches et émotionnellement liées les unes aux autres sont plus susceptibles d’être ouvertes au compromis et à l’écoute de leurs préoccupations. Par conséquent, il est important de se rapprocher émotionnellement les uns des autres avant de s’attaquer à des comportements de longue date, tels que le contrôle financier. Si les émotions ne sont pas au premier plan d’une relation, en termes d’expression et de discussion, les problèmes ultérieurs semblent inévitables. Il est important de communiquer efficacement le point de vue de chaque personne, en particulier ses émotions, lors de la prise de décisions et de projets en couple ou en famille.

En fin de compte, il est difficile de «prouver» son argument lorsqu’une dynamique particulière est en jeu depuis longtemps. C’est pourquoi ma suggestion est de toujours mettre l’accent sur le lien affectif du couple. Si c’est le cas, ces conversations seront plus faciles à démarrer et il sera plus facile de commencer à changer ce type de modèle.

Les besoins émotionnels doivent être satisfaits en premier. Alors, et seulement alors, des compromis ou de nouveaux modèles de comportement peuvent émerger.