Pourquoi vaut-il mieux donner que recevoir?

La recherche montre constamment que le bénévolat est bon pour nous. Le bénévolat – en particulier chez les personnes âgées – a été associé à une meilleure santé, à des vies plus longues et à un plus grand sens du but.

Dans un article récent paru dans The Atlantic, un chercheur qui a constaté que le bénévolat offrait des avantages significatifs et considérables allait même jusqu'à demander aux médecins de prescrire le bénévolat de la même manière qu'ils recommandent l'exercice ou une alimentation saine. Pourtant, il y a une mise en garde intéressante: les avantages du bénévolat ne semblent profiter qu'à ceux qui se portent volontaires pour des raisons altruistes, et non à ceux qui le font pour des avantages perçus.

Surtout quand je travaille avec des personnes souffrant de dépression, je me recommande de faire de l'exercice et du bénévolat pour sortir de leur trou noir. Bien sûr, le problème reste d'essayer de les faire faire le premier pas. Quand il s'agit de faire de l'exercice, la plupart des gens sont d'accord intellectuellement que ce serait une bonne chose, mais parce qu'ils sont tellement déprimés qu'ils ne peuvent pas aller au gymnase. Mais quand il s'agit de faire du bénévolat, il semble presque contre-intuitif de suggérer que quelqu'un donne aux autres quand ils se sentent si vides en eux-mêmes. À quoi je contredis: Il n'y a pas de meilleur moyen d'être rempli que de donner.

Je laisserai aux spécialistes des sciences sociales le soin de découvrir ce qu'est le bénévolat qui mène à de telles améliorations de la santé physique et émotionnelle. Je veux me concentrer ici sur la question spirituelle: qu'est-ce que c'est de donner aux autres qui nous fait remplir?

Je veux suggérer que le bénévolat est un acte qui reflète des vérités spirituelles fondamentales et profondes: nous ne sommes pas isolés, nous ne sommes pas des entités déconnectées et nous ne sommes pas le centre de l'univers. Nous ne sommes qu'une partie d'un ensemble beaucoup plus grand. Lorsque nous choisissons de nous donner à un plus grand ensemble, qu'il s'agisse de nourrir les sans-abri ou de faire du bénévolat dans une salle de classe ou de nettoyer un ruisseau public, nous commettons un acte qui aligne nos individus avec un réseau plus grand mais invisible. mais souvent, nous avons regardé le fait que la vie n'est pas tout à propos de nous. Cet alignement, cette réorganisation de nos priorités et notre énergie à synchroniser avec un plus grand ensemble et une perspective plus vraie, voilà ce qui contribue à notre sens accru du bien-être et du but.

Tous les dimanches matins à 9 heures, j'assiste à un cours de Zumba (je fais partie d'une poignée d'hommes dans une classe d'environ 100 femmes). Quand la musique s'allume et que l'instructeur commence la danse, il y a un moment magique qui se produit. Cela se produit exactement là où 100 individus cessent individuellement ce qu'ils font individuellement et commencent à se synchroniser avec un appel unificateur d'ordre supérieur – dans ce cas, la musique et l'instructeur. Ce passage de 100 individus à un organisme vaste et unifié est palpitant. Je me sens soulagé par l'énergie du groupe et encouragé à contribuer plus de moi-même.

Je pense que c'est analogue à ce qui se passe quand on fait du bénévolat. En nous donnant à un plus grand ensemble, nous perdons notre petit "je" et sommes embrassés dans un plus grand "nous", expérimentant la vérité du dicton que le tout est toujours plus grand que la somme des parties et que nous ne sommes qu'un petite partie dans ce tout.