Treize ans

Le 2 février, ma famille et moi nous sommes souvenus de notre fils Zachariah qui était mort-né il y a treize ans. Les notes, les fleurs et les mots de réconfort que nous continuons à recevoir des amis et de la famille sont précieux. Je vous remercie. Quand les gens ont été rappelés que cela faisait treize ans, souvent ils disaient: «Oh, il aurait été un adolescent.» Des mots douloureux sur ce qui ne doit pas être. Il est difficile de comprendre son absence. J'essaie de trouver du réconfort en maintenant sa présence. Les mots m'ont échoué le plus souvent ce week-end. Dans sa mémoire, je dédie ce poème.

Treize ans

La neige fraîche couvre la terre
Avaler des routes en blanc.
Pas besoin d'attendre jusqu'à ce qu'un chemin se libère
Mon coeur connaît le chemin après treize ans.

Trouver une tombe couverte de neige
À chaque pas, de nouvelles empreintes apparaissent.

Tomber à mes genoux
Respirer tendre froid,
Bras vides s'étendant
Avec seulement une fleur à tenir.

Se brosser tendrement jusqu'à ce que son nom montre.
Embrasser les pétales d'une rose jaune.

Doucement calme
Tombe la neige,
Paisible et toujours,
Avant qu'il soit temps d'y aller.

Se tourner pour partir, un regard en arrière
"Mes pistes aideront-elles les autres"
Je fais une pause pour me demander,
"Quand des vies sont déchirées?"

Le chagrin frais couvre la terre.
De nouvelles pistes apparaîtront.
Tes empreintes sur mon coeur
Ne disparaîtra jamais.

"Je vois tes empreintes de pas, petit."
Whispering à travers les larmes,
"Mon coeur connaît ton chemin après treize ans."

Nancy Berns
La mère de Zachariah