Amérique: La "nation sans vacances"

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Dans un numéro récent du magazine Time (1er juin 2015), un article de Jack Dickey intitulé «Sauvez nos vacances: ce que nous devons faire pour relancer une institution américaine chérie» paraît. Certaines statistiques fournies par M. Dickey sont surprenantes. Par exemple, en moyenne, les travailleurs américains ont laissé 4,9 jours de vacances inutilisés en 2013, ce qui s'est traduit par une moyenne de 504 $. que les employés travaillaient gratuitement parce qu'ils n'utilisaient pas leurs congés payés (cela représente un total de 52,4 milliards de dollars). Pire encore, 61% des employés qui prennent une partie ou la totalité de leur temps de vacances prévoient travailler pendant leurs vacances par courrier électronique (38%), accéder aux documents de travail sur leurs ordinateurs portables (32%), travailler … textos connexes (24%) et les demandes de terrain des patrons, des clients ou des collègues (20%).

L'article de Dickey soulève la question de savoir si nous sommes devenus une nation de bourreaux de travail ou l'explication possible est que les employés évitent de prendre des vacances parce qu'ils craignent d'être vus moins favorablement, moins dévoués ou moins motivés par leurs superviseurs ou leurs patrons. Avec 8,8 millions de travailleurs ayant perdu leur emploi entre 2008 et 2010, la force de travail est devenue de plus en plus maigre et méchant. On s'attend à ce que les employés fassent plus de travail pour un salaire souvent moins élevé et moins d'employés pour aider à partager la charge de travail. L'une des victimes de la grande récession était de prendre des vacances payées. Dickey attire l'attention sur certaines entreprises de pointe qui exigent des employés qu'ils prennent leurs congés payés et offrent même des incitatifs financiers à ceux qui le font. À titre d'exemple, une entreprise de démarrage de logiciels appelée Full Contact offre un montant de 7500 $. prime pour les employés qui prennent leurs vacances, mais avec la stipulation qu'ils acceptent de se déconnecter totalement du bureau pendant leur absence. Beaucoup de collèges et d'universités offrent des années sabbatiques partielles et complètes à la faculté, non seulement pour leur donner le temps d'enseigner, mais aussi pour travailler sur la recherche et d'autres projets de type savant. Cela peut être un scénario «gagnant-gagnant» pour les professeurs qui doivent publier afin d'obtenir une permanence, mais aussi pour les professeurs qui veulent faire progresser leur carrière et la réputation de leurs universités.

Auparavant, nous avons commenté les avantages d'horaires de travail plus raisonnables, à savoir que «travailler plus fort n'est pas toujours plus intelligent» en matière de productivité. En d'autres termes, travailler une journée de 12 heures ne se traduit pas toujours par une augmentation considérable de la productivité au cours d'une journée de 7 ou 8 heures. L'épuisement physique et mental conduit souvent à des erreurs d'inattention et à une baisse de productivité. Si vous avez la chance de travailler pour une entreprise basée en Europe, il y a de fortes chances que les vacances soient intégrées à votre programme d'avantages sociaux et que l'on vous demande de prendre le temps qui vous est imparti. Dickey donne l'exemple de H & M, un détaillant suédois qui a annoncé que les employés pouvaient gagner jusqu'à cinq semaines de vacances. L'Allemagne est également connue pour offrir des retraites de santé d'une semaine aux employés. Souvenez-vous de cette publicité commerciale qui a été publiée il y a quelques années, où le gars se promenait dans son McMansion dans son costume, parlant de la façon dont seuls les Européens frileux prennent leurs vacances et comment les Américains sont durs. Je me demande quelle démographie cette compagnie de voiture a fait appel à … .Type A, homme d'affaires masculin d'alpha qui probablement reculer d'une crise cardiaque à leurs bureaux avant qu'ils atteignent 50?

Et qu'en est-il de ceux qui ne peuvent pas prendre de vacances, non pas par choix, mais parce que même prendre une journée de congé signifie une perte de revenu et une perte de revenu? Oui pour certains, les vacances sont vraiment un luxe mais difficile, voire impossible.

Alors, avec les mois d'été qui approchent, quels sont vos plans pour prendre congé? Si vous n'avez pas encore réservé de congé pour vos vacances, il est probable que vous ne le ferez pas, ou si vous le faites, vous essaierez probablement de passer quelques week-ends prolongés en prenant un vendredi ou un lundi de congé. Ce que j'ai vécu au cours des années, c'est qu'il n'y a jamais de bon moment pour prendre des vacances. Oui, je suis sûr que certaines entreprises ont des pics et des creux prévisibles dans leurs charges de travail (par exemple, si vous êtes un comptable fiscaliste, vous ne prenez pas de vacances entre le 1er janvier et le 15 avril, si vous travaillez pour FEMA, ne pas prendre de congé pendant la saison des ouragans ou des tornades), mais qu'en est-il des autres professions ou emplois? Dans ces cas de charge de travail est moins que prévisible, il est probablement préférable de réserver le temps libre et espérer que les crises sont évitées pendant votre absence. De plus, certaines personnes disent qu'il est préférable de prendre toutes les vacances en même temps afin d'échapper à la pression du travail tandis que d'autres croient qu'il faut prendre une semaine de congé à la fois tout au long de l'année. Quelle que soit votre préférence, il semble toujours préférable d'avoir un plan, sinon vos vacances passées à la maison peuvent devenir une semaine de projets à la maison comme la peinture de la salle familiale.

Pas vraiment beaucoup de vacances rafraîchissantes.

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Neil J Lavender PhD
Source: Neil J Lavender PhD