Conseils pour gérer la fin de l’été.
Source: Photo par Annie Spratt sur Unsplash
Les vacances d’été se terminent et l’école approche à grands pas. En juin, nos enfants pouvaient à peine attendre pour ranger leurs sacs à dos et passer leurs journées libres, mais maintenant que les mois d’été passent et que les camps se terminent, de nombreux enfants se plaignent de s’ennuyer et les parents constatent une irritabilité accrue.
Les enfants et les parents comptent sur la structure pour guider la journée et, plus important encore, gérer les problèmes de santé mentale comme la dépression et l’anxiété. En tant que maman, je vois l’inquiétude de mes enfants (et de moi-même) lorsque des visions de détente pendant les jours d’été non structurés se transforment rapidement en réalité d’enfants grincheux qui disent: «Je m’ennuie» ou «Puis-je utiliser l’iPad? ? “Beaucoup de parents connaissent ce sentiment et sont obligés de mettre leur enfant dans un camp ou une activité de dernière minute pour combler le temps.
En tant que psychologue clinicien, je vois souvent des enfants de tous âges dont la dépression et l’anxiété donnent lieu à des présentations cliniques beaucoup plus graves lorsque la structure de la journée est terminée. La structure tient les enfants et leur permet de se sentir en sécurité, sachant à quoi s’attendre tout au long de la journée et de la semaine. Bien qu’il soit essentiel que les enfants aient du temps libre et non structuré chaque jour, il est important d’avoir une routine et une structure (quelle que soit votre définition) pour aider les enfants à gérer leurs émotions. Les parents et les enfants devraient s’asseoir et discuter des plans de fin d’été, du temps qu’il reste avant l’école et de la façon dont la famille passera son temps jusque-là. Les enfants doivent savoir à quoi s’attendre.
Choses à considérer
- Connaissez votre enfant. Votre enfant est-il quelqu’un qui fait mieux avec la structure ou le temps non structuré?
- Créer une structure quelque part et la communiquer. Les enfants réussissent mieux quand ils savent à quoi s’attendre et comprennent le plan d’ensemble.
- La structure ne doit pas nécessairement signifier s’engager dans des camps ou des activités formelles, mais peut inclure des activités prévisibles comme lire l’après-midi, assister à des événements réguliers (heure du conte à la bibliothèque le mercredi) et avoir des journées régulières pour jouer avec des amis.
- Bien que ce ne soit pas essentiel, de nombreux enfants réussissent mieux lorsqu’ils participent à des activités organisées.
- Assurez-vous que votre enfant a suffisamment de temps pour manger, dormir, lire et jouer avec ses pairs, avec sa famille, seul et à l’extérieur.
- Commencez à vous attendre à ce que l’école commence. Cela facilite la transition.
- Collaborez avec des amis et des voisins et prenez une demi-journée pour organiser une activité structurée.
Symptômes à surveiller
- Solitude. Souvent, lorsque les enfants perdent leur structure, ils peuvent devenir isolés socialement et seuls, ce qui peut entraîner une mauvaise santé mentale. Restez à l’écoute pour savoir si votre enfant entretient des contacts sociaux réguliers et sains avec ses pairs.
- Comparaison sociale, également connue sous le nom de FOMO (peur de rater). Nos enfants sont constamment bombardés d’images régulières de leurs pairs lors de divers événements sociaux, laissant nos enfants se sentir exclus et tristes. Aidez les enfants à gérer ces émotions en les aidant à comprendre leurs sentiments, à mettre les images en contexte et à réagir de manière saine.
- Anxiété accrue Beaucoup de gens (surtout les enfants) ressentent une anxiété accrue lorsque la structure est perdue. Rechercher des symptômes d’irritabilité, d’inquiétude excessive, de préoccupations, de troubles du sommeil, de changement d’appétit (plus ou moins), de changement d’énergie (plus ou moins), de problèmes de concentration et de symptômes physiques (maux de ventre, maux de tête).
- Dépression accrue. Recherchez l’irritabilité, la colère, les sentiments de désespoir, l’apathie, la tristesse, le retrait social, l’augmentation des pleurs, les changements de sommeil / appétit / énergie et les symptômes physiques (c.-à-d. Plaintes somatiques).
- Augmentation du temps d’écran. Souvent, les enfants se tournent vers l’écran (télévision, ordinateur ou jeux vidéo) pour gérer l’ennui. Bien que ce temps d’écran moyen soit raisonnable, un temps d’écran excessif peut créer d’autres problèmes psychologiques et physiques. Voir les directives de l’American Academy of Pediatrics pour des suggestions (https://www.aap.org/en-us/about-the-aap/aap-press-room/pages/american-ac…).
Si vous êtes préoccupé par votre enfant, parlez-en à votre pédiatre ou consultez le site www.psychologytoday.com pour voir la liste des cliniciens locaux.