Datation à l’ère numérique: Party of Four
Vous avez probablement vu cela. Un couple est assis dans un restaurant ou un café et la première chose qu’ils font, avant même de commencer une conversation, est de placer leur téléphone sur la table devant eux, ce qui en fait un groupe de quatre au lieu de deux. Et une fête, car les deux téléphones génèrent généralement beaucoup de bruit, de bips et de bourdonnements, des écrans s’allument chaque fois qu’une notification arrive, exigeant une attention immédiate.
Bien que l’étiquette téléphonique ait évolué au fil des ans, ce scénario, même avec un client important ou à un premier rendez-vous, est probablement attendu dans une certaine mesure à notre époque. Peut-être est-ce même parfaitement acceptable pour de nombreuses personnes dont le travail ou les responsabilités personnelles exigent qu’elles restent connectées. Certaines recherches montrent toutefois que la confiance des smartphones peut avoir un impact négatif sur nos vies personnelles.
Éilish Duke (2017) a exploré l’impact des smartphones sur la productivité [i]. Elle a notamment constaté que l’utilisation des smartphones avait un impact négatif sur la vie professionnelle et personnelle. Elle a décrit ses découvertes comme étant cohérentes avec les recherches antérieures sur la «technostress», définie de manière vague comme étant l’influence négative de la technologie sur les émotions, les attitudes et les comportements.
Mais les smartphones ne provoquent pas nécessairement de conséquences négatives. Ils peuvent réellement promouvoir la santé et le bonheur. Comment? Apparemment, l’impact des appareils mobiles sur la santé mentale dépend de la façon dont les gens utilisent leurs téléphones.
Social ou sérieux: comment les applications influencent l’attitude
Passez-vous votre temps à socialiser sur Facebook, Instagram et Twitter, ou l’écran d’accueil de votre smartphone est-il rempli d’applications téléchargées? Ceci est une question importante, car quand il s’agit de promouvoir le bonheur, apparemment, les applications sont importantes.
Jon D. Elhai et al. (2017) ont distingué l’utilisation sociale et non sociale des smartphones. [Ii] Ils ont constaté que l’utilisation non sociale des smartphones était plus fortement liée à la dépression qu’à l’utilisation sociale. Ils ont défini l’utilisation des smartphones sociaux comme impliquant des fonctionnalités sociales, telles que la messagerie ou les réseaux sociaux, et l’utilisation des processus comme impliquant des fonctionnalités non sociales, comme l’utilisation du téléphone pour le divertissement ou la lecture de nouvelles.
Ils ont constaté que les symptômes de l’anxiété étaient plus fortement corrélés avec l’usage des processus que l’utilisation sociale des smartphones. Les symptômes de la dépression étaient corrélés négativement avec une plus grande quantité d’utilisation de smartphones sociaux.
Expliqué autrement, Elhai et al. ont constaté que les comportements des personnes ayant des mesures d’anxiété et de dépression différentes étaient liés à la façon dont ils utilisaient leur téléphone. Ils ont constaté que les personnes les plus anxieuses préféraient l’utilisation de smartphones non sociaux à l’utilisation de smartphones sociaux. Ils ont constaté que les personnes souffrant d’une sévérité plus sévère de la dépression utilisaient moins leurs smartphones.
Le côté social des smartphones
Elhai et al. Notez que leurs résultats sont cohérents avec les recherches qui ont montré que l’utilisation active des médias sociaux (affichage, sympathie et commentaires) par rapport aux médias sociaux passifs (défilement et lecture) est positivement liée au bien-être mental. Leurs résultats sont également cohérents avec le fait que la dépression est souvent liée au retrait social, ce qui se traduit par l’utilisation des fonctionnalités de processus d’un smartphone, mais pas des fonctionnalités sociales.
Elhai et al. Notez que contrairement aux préoccupations de certaines personnes qui croient que la technologie remplacera l’interaction en face à face, la recherche établit que l’utilisation du téléphone intelligent ne diminue pas les interactions sociales hors ligne. Ils notent qu’Internet et / ou l’utilisation des smartphones augmentent les compétences sociales, l’engagement social et le soutien social et réduisent les sentiments d’isolement et de solitude.
Ils affirment que l’utilisation moins intelligente des processus adaptatifs explique la relation entre l’utilisation problématique du smartphone et l’anxiété. Citant des recherches antérieures, ils observent: “Ces résultats soutiennent que les riches ont un modèle plus riche en expliquant que la psychopathologie dépressive et anxieuse semble empêcher les gens d’utiliser la technologie de manière significative pour être productive, conduisant à une adaptation moins utilisation problématique du smartphone. ”
Smartphone Smart Use
Pour une santé émotionnelle optimale, l’utilisation du smartphone doit équilibrer le social avec le sérieux. Pour la récupération de données, il est bon d’avoir un ordinateur à portée de main. Mais c’est aussi génial d’avoir un lien direct avec les êtres chers. Mieux vaut profiter des deux fonctionnalités.
Les références
[i] Éilish Duke, “Dépendance au téléphone intelligent, interruptions quotidiennes et productivité autodéclarée”, Addictive Behaviors Reports 6, 2017, 90-95.
[ii] Jon D. Elhai, Jason C. Levine, Robert D. Dvorak et Brian J. Hall, «Les caractéristiques non sociales de l’utilisation des smartphones sont principalement liées à la dépression, à l’anxiété et à l’utilisation problématique des smartphones». , (2017) 75-82.
