Early Bird ou Night Owl? C'est dans tes gènes

Êtes-vous une alouette, quelqu'un qui aime être actif et actif tôt le matin? Faites-vous votre meilleur travail tôt dans la journée, et vous vous levez le soir vers un heure de coucher relativement tôt? Ou êtes-vous un oiseau de nuit, quelqu'un qui a tendance à se réveiller plus tard et peut-être gagner de l'énergie et se concentrer au fil de la journée, quelqu'un qui aime travailler (et jouer) dans les heures du soir?

Que vous soyez enclin à aller dans un sens ou dans l'autre – ou que vous vous trouviez quelque part au milieu – ces tendances sont profondément ancrées. Les scientifiques explorent depuis quelque temps l'idée que les rythmes circadiens qui régulent le cycle sommeil-éveil et de nombreux autres processus biologiques du corps sont influencés par nos gènes. Les études impliquant des jumeaux ont fourni des preuves que nos gènes ont une influence significative sur les modèles de sommeil et les rythmes circadiens. Les scientifiques ont identifié ces dernières années un gène de «réveil» qui serait responsable de l'activation de l'horloge biologique du corps le matin.

Maintenant, une équipe de chercheurs des États-Unis et du Canada a identifié une variante génétique spécifique qui semble déterminer si une personne sera un lève-tôt, un oiseau de nuit ou quelque part au milieu. Le type spécifique de variation génétique qu'un individu possède peut influencer la tendance à s'élever plus tôt ou plus tard, jusqu'à 60 minutes.

Une autre conclusion importante? Cette variante du gène – si répandue qu'elle est présente dans la majeure partie de la population – peut également déterminer l'heure à laquelle une personne est susceptible de mourir.

Cette information pourrait avoir des implications importantes pour le traitement et la surveillance de la maladie et de la maladie, ainsi que pour la médecine préventive.

L'étude qui a abouti à cette découverte génétique a commencé il y a plusieurs années. Les chercheurs qui étudient les modèles de sommeil perturbés chez les personnes âgées recherchaient des marqueurs avant la maladie qui pourraient être associés à l'apparition éventuelle de la maladie de Parkinson et de la maladie d'Alzheimer. Cette étude a porté sur 1 200 hommes et femmes en santé âgés de 65 ans. Leur évaluation comprenait des examens neurologiques annuels et des examens psychiatriques, ainsi qu'une surveillance continue des cycles veille-sommeil et des niveaux d'activité à l'aide d'un moniteur de poignet. Les participants à cette étude avaient également accepté de faire don de leur cerveau au projet de recherche à leur mort, afin que les scientifiques puissent recueillir des informations supplémentaires liées aux cycles veille-sommeil.

Au cours de leur projet de recherche, les scientifiques ont appris que le même groupe de volontaires avait aussi son ADN génotypé – un processus d'identification des différences dans la constitution génétique individuelle. Grâce à ces données, les chercheurs ont pu comparer les données sur les cycles de réveil du sommeil des patients avec leurs profils génétiques, ce qui a mené à leur importante découverte.

Ils ont découvert que les variations d'un gène appelé PER1, qui fait partie d'un groupe de gènes affectant les rythmes circadiens, sont fortement liées au rythme circadien et à la tendance à vivre comme un oiseau de nuit ou une alouette. Les variations de ce gène sont si courantes, selon les chercheurs, que presque toute la population possède l'une de plusieurs variantes:

  • 60% de la population a une variante appelée adénine (A)
  • 40% de la population a une variante appelée guanine (G)

Puisque chaque individu a deux ensembles de chromosomes d'ADN:

  • 48% de la population aura une combinaison de A et G
  • 36% de la population aura deux As
  • 16% de la population aura deux G

Selon les résultats de l'étude, les personnes ayant le génotype AA – les premiers oiseaux – avaient tendance à se réveiller 60 minutes plus tôt que celles ayant le génotype GG. Le troisième groupe, AG, avait tendance à séparer la différence et à se réveiller au beau milieu de cette période de 60 minutes.

Comment cette variante du gène – et son influence sur le calendrier circadien – affecte-t-elle une période probable de la mort? Nos rythmes circadiens sont à l'œuvre dans la régulation d'un large éventail de processus biologiques affectant notre santé et notre fonctionnement de base. La recherche a montré que les horloges circadiennes jouent un rôle dans l'influence sur le calendrier des événements médicaux majeurs tels que les crises cardiaques. Les scientifiques décrivent ce qu'ils appellent un rythme de mort circadien, ce qui fait que les gens sont généralement plus susceptibles de mourir au début de la journée. Le temps moyen? 11 heures

En regardant la population étudiée, les chercheurs ont constaté que les génotypes AA et génotypes AG avaient tendance à mourir autour de ce moment le plus typique de 11 heures. Les génotypes GG – les noctambules – avaient tendance à mourir beaucoup plus tard dans la journée, en moyenne vers 18 heures.

C'est une recherche fascinante et importante. Il y a plus à étudier et à apprendre sur la façon dont notre génotype individuel affecte notre calendrier circadien, mais cette connaissance pourrait être appliquée de plusieurs façons pour gérer la santé et le traitement de la maladie. Cette information pourrait être utilisée pour aider les gens à créer des horaires de sommeil sains, particulièrement pour les travailleurs de quarts et les personnes qui voyagent fréquemment et qui connaissent le décalage horaire – d'un représentant national à un joueur de baseball majeur. En outre, les médecins pourraient utiliser ces connaissances pour créer des programmes de traitement et de prévention ciblés, en utilisant cette information sur le moment où une personne est la plus vulnérable, sur les procédures de temps, les médicaments et l'exercice.

Nous pouvons tous nous faire une faveur en prêtant attention à nos tendances naturelles pour dormir et se réveiller, et en utilisant cette information pour faire notre travail quotidien pour notre sommeil et notre santé.

Fais de beaux rêves,

Michael J. Breus, PhD

Le Docteur du sommeil ™

www.thesleepdoctor.com