La fragilité et les distorsions de notre amour du voisin

Il est remarquable d'observer à quel point nos actions en faveur des autres sont instables. Notre impulsion de sauvetage innée évoluée est souvent éteinte dans l'indifférence; notre post rationaliste fondé sur un principe moral («une humanité commune», par exemple Kant, Mill) n'est souvent qu'une pensée; nos vertus habituées peuvent être facilement remplacées par des hiérarchies négatives qui exigent de l'insensibilité; un bon modèle de rôle de la part des parents ou des mentors peut facilement être corrodé par le mauvais; l'empathie et la compassion peuvent être surmontées par des émotions destructrices. Et un amour d'en haut, une source d'amour spirituelle ancrée dans la tradition religieuse, peut tout aussi bien aboutir à la diabolisation des étrangers que dans les grandes œuvres d'amour que nous associons à un Gandhi, à Cicely Saunders ou à Jean Vanier.

La source la plus crédible de motivation altruiste est l'empathie, la réponse émotionnelle orientée vers l'autre provoquée par la condition perçue de l'autre. Mais le souci empathique pour les autres pourrait toujours être enraciné dans le besoin de réduire l'éveil de l'empathie, dans la peur de la censure, dans le désir de gain de réputation et dans la gratification. Mais la meilleure recherche psychologique actuelle indique que même si elles existent, du point de vue motivationnel, il s'agit de «conséquences inattendues». L'expérience a montré que l'empathie fournit une réponse directe, immédiate et immédiate aux conditions des autres (p. Ex. Daniel Batson).

Notre amour des autres peut bien sûr être très sain et sa désinhibition peut nous apporter de la joie, de la santé et même de la longévité. Mais ne pensez pas que toutes les expressions de l'amour sont en bonne santé. Certains sont vraiment juste des expressions de:

Souffrance auto-infligée (masochiste, néglige le soin de soi)

La générosité sadique (humilie, réprouve, critique le destinataire)

Altruisme manipulateur (contrôlant, grandiose, narcissique)

L'altruisme compulsif (coercitif, ne peut accepter «non merci», repose sur la gratitude pour réguler la faible estime de soi)

Altruisme dépendant (donnant n'importe comment beaucoup d'abus, implore la relation dépendante avec un narcissist)

Ainsi, même dans le domaine de l'amour, il y a une fausse conscience. La pureté de telles tendances négatives est importante, et une vigilance vigilante est donc nécessaire. Je n'ai pas beaucoup d'amour pour les maîtres du soupçon, comme le philosophe Sartre, pour qui toutes les expressions de bonté ont été jugées manipulatrices. Et pourtant nous avons besoin de tels soupçons sans être submergés par eux.