L'Humanité de l'Humanité

Dans la douce soirée du vendredi 13 septembre 2015, des citoyens calmes de Paris savouraient des spectacles musicaux, dînaient dans des cafés et assistaient au match tant attendu entre la France et l'Allemagne, quand une police religieuse autodidacte prit sur elle de se livrer à des attaques inimaginables. atrocités sur leurs semblables. Les seuls «crimes» des Parisiens qui ont provoqué cet assaut meurtrier de la part des assassins extrémistes de l'Etat islamique étaient qu'ils étaient des apostats et des infidèles français ou chrétiens ou occidentaux.

Le hic, c'est bien sûr que l'EIIL, Al-Qaïda, Boko Haram et d'autres vrais croyants haineux attachés à notre extermination nous ont piégés. Nous n'avons d'autre choix que d'éradiquer ce fléau maléfique de la terre avec toute l'intelligence et les moyens militaires à notre disposition.

Nous nous unirons et nous monterons contre le terrorisme et les frappes offensives contre les terroristes, et nous imposerons la suspension de certaines libertés civiles afin d'atteindre nos objectifs. Nous sommes en guerre et, dans un sens, nous ressentons la même chose qu'eux, haineux, vengeur et avec «Dieu de notre côté». Espérons que nous vaincrons, vaincrons et éradiquerons nos vils ennemis. Et alors? Qu'en est-il des autres fléaux malveillants?

J'admire tellement les nombreuses et nobles caractéristiques de l'humanité; nous nous sommes montrés bienveillants, compatissants, résilients, créatifs, artistiques, scientifiques et philosophiques. Mais après des siècles de guerres et de massacres répétitifs, d'holocaustes et de génocides, est-il possible que nous ne soyons plus que des brutes et des bêtes hautement intelligentes? Comment se fait-il que notre espèce avancée, si généreuse et gentille, empathique et sage, puisse aussi être si indescriptiblement cruelle et destructrice?

Je saute rapidement à la défense: nous, êtres humains, sommes tellement plus que les «plus aptes» des concurrents et des survivants darwiniens. Je crois toujours que nous sommes capables de travailler ensemble pour faire évoluer notre humanité afin qu'une «Empreinte émotionnelle positive» devienne notre vision commune et notre raison d'être, par opposition au territoire et au pouvoir.

Notre empreinte émotionnelle – comment nous nous traitons les uns les autres – n'est pas moins une préoccupation vitale pour l'avenir de l'humanité que notre empreinte carbone. Si le réchauffement climatique ne nous tue pas, nous semblons nous assurer que les guerres finiront le travail.

Dans le contexte de cette tragédie flagrante, mon plaidoyer peut sembler irréaliste. Mais ce n'est pas.

Nous n'avons pas d'autre choix que de travailler ensemble pour améliorer l'harmonie interpersonnelle et internationale: notre survie en tant qu'espèce et planète est littéralement en jeu.