Une équipe de neuroscientifiques au Japon a rapporté aujourd'hui que les personnes ayant obtenu un score plus élevé lors d'une enquête sur le bonheur avaient plus de volume de matière grise dans une région du cerveau appelée précuneus . Les chercheurs ont déclaré que les participants à l'étude qui «ressentent le bonheur plus intensément, ressentent moins la tristesse et sont plus capables de trouver un sens à la vie ont un plus grand précuné».
À bien des égards, ces résultats semblent douteux et vagues. J'avais des réserves à propos de l'écriture de cette étude pour deux raisons. Premièrement, le «bonheur» est un terme si utilisé et si ambigu. Deuxièmement, chaque fois que les neuroscientifiques essaient de déterminer qu'une région isolée du cerveau est responsable d'un seul comportement humain ou d'une seule émotion, elle peut être trompeuse ou mal interprétée.
Joseph E. LeDoux, Ph.D., le souligne dans un article de blog Psychology Today , "L'Amygdale n'est pas le centre de la peur du cerveau," quand il dit, "On dit souvent que j'ai identifié l'amygdale comme la peur du cerveau" " centre. Mais le fait est que je ne l'ai pas fait et que personne d'autre ne l'a fait. L'idée que l'amygdale est la maison de la peur dans le cerveau n'est qu'une idée. Ce n'est pas une conclusion scientifique, mais plutôt une conclusion fondée sur l'interprétation d'une conclusion. "
On pourrait en dire autant des récentes affirmations de Wataru Sato et de son équipe à l'université de Kyoto qui affirment avoir trouvé une réponse à la racine de notre «bonheur» assis dans le précunus. Cependant, il y a de plus en plus de preuves que quelque chose de notable se passe dans le précuneus. Cette nouvelle découverte liant le précuneus au bonheur peut s'avérer révolutionnaire – c'est pourquoi j'ai finalement décidé d'écrire ce billet sur Psychology Today ce matin.
Les chercheurs au Japon définissent le bonheur comme «une combinaison d'émotions heureuses et de satisfaction de la vie qui se réunissent dans le précunus». Leur définition d'être «heureux» me rappelle le mot grec eudaimonia qui est parfois traduit par «bonheur», mais En fait, la notion grecque d'être «heureux» était associée à un «esprit intérieur» fondé sur la vertu et «faisant la bonne chose» pour atteindre un état d'esprit satisfait.
L'étude de novembre 2015 de l'Université de Kyoto, intitulée «Substrat neuronal structurel du bonheur subjectif», a été publiée dans la revue Scientific Reports . Pour cette étude, Sato et son équipe ont scanné le cerveau des participants à la recherche en utilisant l'IRM. Ensuite, les participants à l'étude ont pris un sondage pour déterminer à quel point ils sont heureux, à quel point ils ressentent des émotions et sont satisfaits de leur vie.
Au cours des derniers mois, le précuneus a gagné en popularité et a fait son apparition dans de nombreuses études. Une étude de septembre 2014, "Precuneus est un noyau fonctionnel du réseau par défaut", a été publiée dans le Journal of Neuroscience. Les chercheurs de l'Université de Duke ont rapporté que le précuneus est un noyau central du réseau de mode par défaut (DMN), qui est actif pendant les états de conscience liés à l'autoréflexion, à la pensée divergente et à la rêverie.
Une autre étude réalisée en novembre 2015 par une équipe de recherche de la Harvard Medical School et de l'Université de médecine chinoise, intitulée «La dépression sous-seuil est associée à une connectivité fonctionnelle réduite au repos du réseau de contrôle cognitif», a été publiée en ligne dans la revue Translational Psychiatry . Dans cette étude, les chercheurs ont constaté que la sous-connectivité du précuneus à d'autres régions du cerveau peut être liée à la dépression.
Dans un communiqué de presse, Sato a conclu: «Au cours de l'histoire, de nombreux érudits éminents comme Aristote ont contemplé ce qu'est le bonheur. Je suis très heureux que nous en sachions plus sur ce que signifie être heureux. Plusieurs études ont montré que la méditation augmente la masse de matière grise dans le precuneus. Cette nouvelle idée de l'endroit où le bonheur arrive dans le cerveau sera utile pour développer des programmes de bonheur basés sur la recherche scientifique. "
Les chercheurs de l'Université de Kyoto espèrent qu'une meilleure compréhension du mécanisme neuronal derrière le bonheur aidera à identifier et à quantifier les niveaux de bonheur de manière plus objective dans le futur. Ils sont également optimistes sur le fait que l'attention efficace et la formation à la méditation orientées vers le bonheur et la satisfaction peuvent être affinées à l'aide de la science du cerveau et d'une meilleure compréhension du précunéus.
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