Comment devenir sage

8 suggestions et 1 exercice pour cultiver la sagesse.

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Nous associons la sagesse à la vieillesse, l’accumulation de connaissances résultant des épreuves et des tribulations de la vie; mais évidemment, tous les vieux ne sont pas sages. La sagesse n’est pas simplement le résultat d’un tri dans un tour d’expérience. C’est aussi un produit de l’apprentissage des moyens essentiels de voir votre vie et le monde qui vous entoure à mesure que vous avancez.

Voici ma liste des caractéristiques de la sagesse et des étapes à suivre pour la réaliser. Lorsque vous parcourez ces éléments, réfléchissez à ce que vous pourriez ajouter:

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Soit honnête avec toi

Une simple déclaration qui est plus compliquée qu’il n’y parait; il y a en fait quelques éléments sous cette rubrique. On a un certain niveau de conscience de soi: réaliser et être capable de définir ses émotions; connaître vos valeurs – vos propres priorités concernant ce qui est important dans la vie et ce que signifie être une “bonne” personne; sachant ce que vous voulez – capable d’utiliser vos réactions instinctives et votre instinct, plutôt que de simplement les règles de votre tête, pour vous faire savoir ce dont vous avez besoin.

Et si cela ne suffit pas, la prochaine étape consiste à utiliser cette conscience de soi comme fondement pour prendre conscience lorsque vous faites une erreur et admettre que vous l’avez fait; assumer l’entière responsabilité de vos décisions et de vos actions, plutôt que de blâmer les autres.

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Être honnête avec les autres

L’honnêteté est la base pour être honnête avec les autres. Pourquoi? Parce qu’être honnête avec les autres, c’est se révéler, et pour cela pleinement, il faut évidemment pouvoir exprimer ce qu’est ce soi.

Mais beaucoup de gens parviennent à franchir la première étape, mais rencontrent ensuite un obstacle plus important: même s’ils savent ce qu’ils pensent et pensent, ils ne peuvent pas prendre la parole. Au lieu de cela, ils ne se sentent pas en sécurité, ils s’inquiètent de la réaction des autres, et donc ils transmettent leurs plaintes à leurs collègues de travail, ils se mordent la langue et ne disent pas à leurs partenaires ce qui les contrarie ou ce qu’ils veulent qu’il change. . Ils se retiennent.

Le danger en faisant cela est que vous commencez à vous sentir isolé car personne ne vous connaît vraiment; les problèmes qui vous dérangent au fil du temps entraînent des explosions ou une dépression. L’antidote prend le dessus sur votre ancien style d’adaptation, développant le courage d’intensifier même si votre instinct vous dit de démissionner.

Concentrez-vous sur le processus plutôt que sur le résultat

Bien que les deux premières suggestions concernent un dialogue sincère avec vous-même et les autres, cette étape concerne davantage votre comportement et la façon dont vous abordez les tâches. Le résultat concerne évidemment le résultat, le but, la fin. Nous avons tendance à penser que le processus n’est que le moyen d’atteindre ce but.

Mais ceux qui sont considérés comme sages retournent cette équation et font du processus une fin en soi; ceci est centré sur la pleine conscience, le secret de l’illumination. Au lieu de vous concentrer sur les résultats, concentrez votre attention et votre énergie sur le processus lui-même. abandonner les attentes. En faisant cela, vous êtes capable de rester concentré sur le présent plutôt que de vivre dans le futur – le résultat possible. Non seulement, disent les sages, le présent n’est là que la vie, mais le processus présent est la seule chose que vous pouvez contrôler. L’avenir, le résultat est au-delà de votre portée.

Ceux qui se concentrent uniquement sur le résultat se sentent souvent frustrés ou motivés. Ils développent une vision en tunnel qui efface ce qui se passe maintenant; ils perdent de vue les plaisirs quotidiens de la vie courante, n’apprécient pas le processus de faire lui-même. Au lieu de cela, ils finissent facilement par mesurer leur bonheur en se mesurant aux autres, et à ce que les autres disent à leur sujet, et ce faisant, abandonnent leur pouvoir et leur estime de soi.

Écoutez les changements en vous

Et si vous êtes motivé et concentré sur les résultats, si la vie est une marche forcée d’un objectif à l’autre, vous pouvez non seulement manquer de ce qui est bien dans la vie quotidienne, mais aussi des changements subtils qui évoluent naturellement en vous. Ce que je vois souvent chez les personnes qui adoptent cette approche de marche forcée est une dépression et / ou une crise éventuelle – elles se rendent soudainement compte que trop d’eux-mêmes ont été compromis et laissés sur le bord de la route, que leur vie ne fait qu’un. – dimensionnelle – tout cela parce que ces voix intérieures ont été noyées par leur concentration myope ou par leur peur des autres.

L’antidote évident consiste à ralentir périodiquement, à dresser un bilan de votre état de vie, à prêter attention à ces voix internes silencieuses qui vous disent que vos besoins changent, puis à avoir le courage de prendre la parole.

Apprendre de ses erreurs

Les problèmes à intégrer sont des leçons à apprendre. Une fois que vous avez compris que le problème est d’essayer d’enseigner – qu’il ne faut pas fustiger votre patron ou votre partenaire, que vous devez vérifier l’huile dans votre voiture – le problème disparaît; si vous ne le faites pas, le problème continue à se poser. Les personnes âgées, et particulièrement les sages, ont généralement plus de facilité à vivre, car la vie est un processus d’élimination des problèmes; ils ont appris suffisamment d’eux pour qu’il en reste un plus petit lot.

Là où il est facile de rester bloqué, on ne prend pas cette approche. Au lieu de cela, vous voyez la vie ou d’autres comme vous attaquant; vous blâmez, vous vous sentez comme la victime perpétuelle, et au lieu de tirer la leçon que le problème peut enseigner, il ne vous reste plus que le même: il ne faut pas faire confiance aux autres et vous faire du mal, la vie est injuste. Ou non, vous ne blâmez pas les autres, mais vous blâmez vous-même et ne voyez pas les erreurs comme des leçons, mais comme une source infinie de regrets, de culpabilité et d’auto-flagellation. Non seulement vous garde-t-il vivant à jamais dans le passé, ce qui colore à son tour le présent, mais votre abus de vous-même détruit votre estime de soi et conduit à la dépression.

Avoir un sens de l’humour

Peut-être que l’humour est un mot trop fort ici – nous ne parlons pas de faire du stand-up. Mais ce qui est applicable est cette définition bien connue de la comédie: la tragédie plus le temps. Cela se traduit par une capacité à prendre du recul, à mettre en perspective ce qui semble être de gros problèmes et des événements importants, à trier les priorités de manière à ce que tout ne semble pas si important et accablant – à considérer un problème du premier monde comme un problème du premier monde. Il faut aussi comprendre que ce qui est si important aujourd’hui, ce mois-ci, cette année va probablement changer avec le temps – parce que, qu’on le veuille ou non, vous allez changer, à cause du pouvoir du temps lui-même.

Croyez que vous avez une contribution à apporter

Un problème existentiel fondamental que nous devons tous résoudre à notre manière est le suivant: quel est le but de ma vie? Sans but, la vie n’est qu’une chose à traverser, une simple mouture, un tapis roulant que vous marchez jusqu’à votre mort. Votre objectif est peut-être de façonner au mieux la vie d’un enfant, de faire une petite différence dans votre communauté et de créer une entreprise qui change des millions de personnes.

Mais le «ce que c’est» n’a pas vraiment d’importance; ce qui compte, c’est d’avoir quelque chose. Et le point de départ pour avoir quelque chose, c’est d’avoir la foi aveugle, la conviction crue que vous avez réellement un but, qu’il y a quelque chose pour vous, que vous avez des talents uniques qui peuvent avoir un impact, grand ou petit. , sur les autres et le monde.

Sois gentil avec les autres

Oui, cela ressemble à la platitude que tout le monde connaît. Mais ce qui se cache derrière, ce n’est pas seulement la façon dont vous traitez les autres, mais aussi votre vision du monde. La gentillesse est un sous-produit de vous voir, vous et les autres, connectés d’une manière ou d’une autre, réalisant que, même si nous sommes différents, nous luttons tous à notre manière; avec ce filtre en place, vous pouvez être empathique. Sans cela, la vie est une question de concurrence, un jeu de la faim où l’on ne peut pas faire confiance aux autres, où chacun ne joue que soi. Bien sûr, vous êtes peut-être celui qui sortira vainqueur, mais cela coûtera le prix d’une vie remplie d’anxiété, de paranoïa, de solitude.

Et le court exercice

Voici un rapide exercice d’imagerie guidée qui peut vous aider à découvrir ce que vous savez déjà de vous et de votre vie. Vous pouvez demander à quelqu’un de lire les instructions, de les enregistrer vous-même ou simplement de les mémoriser:

Asseyez-vous confortablement. Ferme tes yeux. Prenez plusieurs respirations profondes pour vous aider à vous installer. Voyez si vous pouvez vous imaginer à cette époque dans un avenir très lointain, lorsque les gens vous voient non seulement comme des personnes expérimentées, mais aussi comme des sages. Une ou deux personnes s’adressent à vous et vous demandent: Qu’est-ce que vous avez le plus appris de toutes vos années de vie?

Écoutez ce que vous dites. Comment réagissez-vous à ce que vous vous êtes entendu dire?

Encore une fois, ceci est ma liste et vous pouvez en avoir d’autres à ajouter. Mais le fil conducteur de toutes ces suggestions est la notion selon laquelle la sagesse consiste à recueillir les meilleures expériences de la vie et à en tirer des enseignements, à se concentrer sur l’action à accomplir plutôt que sur le résultat, à se retirer périodiquement et à voir à quel point votre vie extérieure représente bien votre vie extérieure. intime, de mettre en place vos propres valeurs, et souvent durement gagnées, sur la façon dont vous vous traitez et traitez les autres.

La sagesse n’est pas quelque chose qui vous vient plus tard ou pas. C’est une façon de vivre ta vie maintenant.