Bien-être mental dans le sport

Comprendre l’optimisation des performances et gérer les bouleversements dans le sport.

Bienvenue sur notre blog!

Dans cette série de blogs, nous examinerons des méthodes qui, collectivement, améliorent le bien-être mental et d’autres facteurs contribuant à la performance sportive dans le cadre d’études portant sur des athlètes intra-muros, des clubs et de la NCAA (pour en savoir plus, cliquez ici).

Nous espérons que les lecteurs pourront utiliser chaque message comme guide pratique pour améliorer la performance dans des situations réelles qui affectent les athlètes. Dans une certaine mesure, nous pensons également que les méthodes examinées pourraient s’appliquer à d’autres groupes de personnes partageant des cultures uniques et nécessitant des compétences spécialisées dans lesquelles des performances optimales sont essentielles (musiciens, policiers et pompiers, par exemple). Divers sujets liés aux performances seront examinés en fonction des suggestions des lecteurs de ce blog, telles que la gestion des émotions inutiles, l’amélioration de la qualité du sommeil, l’optimisation de la concentration et l’amélioration des relations – envoyez-nous vos demandes.

Comprendre l’optimisation

Le triangle de performance met en évidence notre approche d’optimisation.

 see Donohue, Gavrilova, Y., Galante, M., Gavrilova, E., Loughrana, T., Scott, J., Chow, G., Plant, C., & Allen, D. A. (2018). Controlled evaluation of an optimization approach to mental health and sport performance, Journal of Clinical Sport Psychology, 12, 234 – 267.

Le triangle de performance met en évidence notre approche d’optimisation

Source: voir Donohue, Gavrilova, Y., Galante M., E. Gavrilova, T. Loughrana, J. Scott, G. Chow, C. Plant et Allen (2018). Évaluation contrôlée d’une approche d’optimisation de la santé mentale et des performances sportives, Journal of Clinical Sport Psychology, 12, 234 – 267.

Le triangle (emprunté au triangle CBT bien établi) montre que la performance (au centre) est influencée par les pensées, les actions et les sentiments. Bien entendu, ces facteurs s’agissent les uns sur les autres, parfois de manière incontrôlable. Par exemple, un lanceur peut avoir des déclarations négatives avant de lancer la balle. Lancer la balle au sol peut à son tour la conduire à se sentir frustrée et finalement nuire à sa concentration lors des lancers futurs. La plupart des athlètes déclarent avoir plus de difficulté à contrôler leurs émotions que à contrôler leurs pensées et leurs actions. Il est possible d’augmenter le contrôle sur les émotions. Cependant, cela se fait généralement par le développement de compétences spécifiques à des actions ou à des pensées. Tout au long de cette série de blogs, nous passerons en revue les compétences basées sur la performance et discuterons des moyens de les appliquer et de les mettre en pratique dans diverses situations de la vie, notamment des scénarios spécifiques à un sport.

Nous vous recommandons d’utiliser l’échelle d’optimisation de la figure ci-dessous, qui suggère que toutes les compétences (et performances) se situent quelque part sur un continuum allant de non optimal à optimal. L’échelle est mieux utilisée en complément des mesures objectives de la performance; une façon de penser aux progrès accomplis dans la réalisation des objectifs tout en ignorant les références aux «problèmes» ou aux «faiblesses» identifiés par la stigmatisation. Tout au long de notre série de blogs, vous constaterez que nous sommes très intentionnels avec le langage que nous utilisons. Au lieu de nous concentrer sur les «problèmes» ou la «pathologie», nous encourageons les objectifs et les stratégies spécifiques à «l’optimisation». En effet, des recherches ont montré que se focaliser sur les «problèmes» peut réellement réduire la motivation et la confiance en soi.

Brad Donohue

Échelle d’optimisation

Source: Brad Donohue

Gérer la colère

La gestion des bouleversements lors de situations de performances est un problème fréquemment signalé. Pour gérer les problèmes, le processus en deux étapes suivant peut être utile. Essentiellement, lorsque la frustration ou les émotions négatives surviennent dans une situation de performance, nous enseignons immédiatement aux athlètes (1) de se concentrer sur ce qui leur a plu dans la performance et (2) de penser à une ou deux choses pouvant être mises en œuvre pour améliorer leurs performances futures. Bien que cette approche puisse sembler simple, elle peut être très puissante dans sa capacité à faciliter des interactions saines et productives avec d’autres personnes, telles que les entraîneurs, les parents et les coéquipiers. Les entraîneurs peuvent aider ce processus à devenir habituel en encourageant les athlètes à suivre ces deux étapes à voix haute lorsqu’ils font des commentaires désobligeants sur leur performance ou, dans certains cas, à solliciter leurs commentaires. Dans la plupart des situations, il peut également être utile pour les entraîneurs de décourager les athlètes de les aborder avec des émotions négatives, car les entraîneurs peuvent être incités à renforcer leur mécontentement. Alternativement, entraîner les athlètes à (1) signaler ce qui leur a plu dans la performance et (2) à partager ce qui pourrait être fait pour optimiser les performances futures permet aux athlètes de penser de manière objective et créative. Cela permet également aux entraîneurs de garder leur sang-froid, de mieux évaluer la provenance de leurs athlètes avant de donner leur propre feedback, et de donner le ton à une concentration sur la génération de solutions. Nous croyons que ce processus peut améliorer le bien-être mental en réduisant le stress.

Donc, pour résumer, lorsque des pensées négatives sont expérimentées:

1. Immédiatement, pensez ou dites ce qui a plu à propos de la performance.

2. Pensez ou dites ce qui pourrait être fait pour optimiser les performances futures.

Références

Donohue, Gavrilova, Y., Galante, M., E. Gavrilova, T. Loughrana, J. Scott, G. Chow, C. Plant et Allen (2018). Évaluation contrôlée d’une approche d’optimisation de la santé mentale et des performances sportives, Journal of Clinical Sport Psychology, 12, 234 – 267. doi.org/10.1123/jcsp.2017-0054