Les douze déclencheurs de Noël

Se rendre compte que les vacances sont difficiles pour nous peut nous aider à nous détester moins.

Il y a quelques semaines, il faisait chaud et le ciel sentait le cric-lanterne, alors coup ! Thanksgiving s’est écrasé, le ciel est maintenant noir à 18h00 et les chapeaux en molleton sont peu flatteurs. Les bannières des grandes surfaces nous supplient d’ être joyeux , en se moquant de ceux d’entre nous pour qui ces vacances sont un grand déclencheur.

Brisées par des images sursaturées de la maison et de la famille, nous nous en voulons parce que, qui déteste la joyeuse luminosité mais un cas sans espoir?

Mais écoutez: la sainteté présumée enferme certains jours de la voix menaçante pour beaucoup d’entre nous, leurs chants crier la guerre ou des signes avant-coureurs.

Mais ensuite, ils fuient pendant un an de plus avant que nous puissions complètement décompresser – ou réparer – ce qu’ils nous ont fait.

Savoir pourquoi les vacances sont dangereuses pourrait nous aider à nous haïr – et peut-être d’autres moins.

1. Histoire: Si nos propres parents nous ont fait du mal, interagissant avec eux au milieu de joyeux pièges, c’est comme si nous nous vendions à l’ennemi.

2. Mémoire: Certains êtres chers sont maintenant malades, différents ou morts. Se réjouir, même s’ils nous y ont incité, se sent faux, déloyal ou impossible.

3. Envy: Si nous avons passé toute l’année triste, brisé ou solitaire, des fusillades scintillantes de chansons / mots / images, pleins de joie et d’abondance, nous frottent le visage contre notre douleur.

Anneli Rufus

Source: Anneli Rufus

4. Exclusivité: Nous qui n’avons jamais fêté Noël, nous nous sentons parfois comme des martiens nostalgiques regardant dans des fenêtres festives, honteux d’avoir envie de s’amuser des autres planètes.

5. Satiété, sobriété: C’est une période d’indulgence qui indisque ceux qui luttent contre la toxicomanie, les problèmes corporels et les troubles de l’alimentation: prenez une autre gorgée ou une autre tranche .

6. Parties: les introvertis redoutent d’être invités où que ce soit. Les extravertis craignent de ne pas être invités nulle part. Cette saison regorge de pires craintes de chaque type.

7. Politique: Nous passons toute l’année à éviter ceux dont nous détestons l’éthique. Puis les vacances nous ont rapprochés, nous demandant de nous réjouir avec ceux que nous croyons être diaboliques, muets ou damnés.

Anneli Rufus

Source: Anneli Rufus

8. Spiritualité: Les fidèles se sentent inondés de drek irrévérencieux. Les laïcs se sentent obligés de saluer les prétendus miracles qu’ils trouvent ridicules.

9. Argent: Cette saison peut être très coûteuse.

10. Performativité: Nous qui sommes conscients de nous-mêmes, pour qui la vie ressemble à une série d’auditions ininterrompues, nous nous sentons plus truqués que jamais – et férocement jugés – au milieu de toute cette union forcée.

11. Météorologie: Nous nous disons de grandir et de profiter de ces journées glacées, sans soleil et qui rétrécissent. Mais le désordre affectif saisonnier est une chose.

12. Réciprocité: Ceux que nous aimons – et ceux que nous n’aimons pas – vont-ils embrasser ou éviter les cadeaux que nous leur donnons? Allons-nous répondre de manière convaincante à la leur?

Aucun de ces déclencheurs n’est de notre faute. Ni un million de plus, la plupart d’entre eux très personnels: Sis a eu un accident vasculaire cérébral tout en jetant des guirlandes. Une menorah renversée a brûlé le canapé.

Mais lo: Dans notre déclenchement, nous ne sommes pas seuls.

Et si nous nous apercevons en train de faufiler par derrière les portes des fêtes et des foyers familiaux (mais que nous nous sentons différents de ceux-ci), laissez nos yeux se croiser. Réalisons que nous nous régénérons et restons en sécurité et / ou recherchons le sacré ailleurs. Si nous approchons de la crise, promettons-nous de tendre la main.

C’est juste un mois dans une année de mois. Ça sent juste plus de clous de girofle.