Les vertus d'un vrai chef

Récemment, un directeur intérimaire d'une organisation à but non lucratif m'a demandé si j'avais des conseils de leadership pour son mandat en tant que "chef intérimaire". Je lui ai dit que le plus important est d'oublier complètement la partie "intérimaire". chef. Parce que ce qui arrive souvent avec les chefs par intérim, c'est qu'ils ne mènent pas. Le titre «intérimaire» suppose qu'ils ne sont en réalité qu'un espace réservé et qu'ils doivent simplement garder le cap, et ils ne devraient certainement pas essayer quelque chose de nouveau ou d'audacieux. Mais c'est exactement la mauvaise stratégie, et voici pourquoi:

Nous travaillons avec les vertus cardinales d'Aristote et leur relation avec un leadership à la fois éthique et efficace. Celui qui vient le plus à l'esprit (bien que tous les quatre s'appliquent) est la force, ou le courage. Un bon leader doit être courageux, et maintenir le cap en tant que directeur intérimaire n'est pas courageux. Les leaders efficaces doivent être audacieux. Dans notre monde en évolution rapide, les organisations doivent innover et suivre. Rester simplement le cours signifie que vous allez probablement prendre du retard.

Un leader intérimaire, comme n'importe quel leader, devrait aussi avoir la deuxième vertu de prudence. La prudence implique de recueillir des preuves, de consulter les autres, d'être objectif et réfléchi avant de décider des mesures à prendre. Il est particulièrement important que les dirigeants intérimaires consultent des gestionnaires compétents et d'autres personnes – en les impliquant dans le processus de prise de décision (qui mène à une plus grande acceptation des décisions).

La tempérance est une autre vertu cardinale et elle implique de contrôler ses émotions et ses «appétits». C'est le manque de tempérance qui provoque de nombreux problèmes. La tempérance conduit à l'humilité – une qualité que l'on retrouve chez les meilleurs leaders – et la tempérance aide les dirigeants à admettre qu'ils ont commis des erreurs et à travailler pour les corriger.

Enfin, la justice est la dernière des quatre vertus cardinales et elle implique d'être juste dans la conduite et dans le traitement des autres. Les dirigeants devraient non seulement traiter tout le monde équitablement, mais ils ne devraient pas mettre leurs propres gains sur ceux des autres.

Ces vertus cardinales – la force, la prudence, la tempérance et la justice – ont des milliers d'années, mais elles servent encore bien les leaders, même les leaders qui n'occupent que temporairement un rôle de leadership. Ils représentent les qualités fondamentales des leaders exceptionnels et sont une ligne directrice pour le succès.

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