Parents, enfants et moralité

Les responsabilités des parents envers leurs enfants sont obligatoires. Ce n'est que dans des circonstances extrêmes qu'ils peuvent légitimement être mis de côté. Un parent ne choisit pas de prendre soin d'un enfant de la même manière qu'une personne choisit un ami ou choisit d'être honnête.

L'obligation de prendre soin des enfants est si écrasante qu'elle est presque irréfutable, au-delà de la pensée, au-delà du choix. Les parents qui ne remplissent pas ces devoirs sont condamnés à juste titre. Les parents sont moralement responsables de pourvoir au bien-être de leurs enfants.

La biologie fournit l'instinct pour les soins aux enfants. Certains parents ont des défauts biologiques – une mère refuse de lui offrir le sein, se détourne dans la dépression ou abandonne l'enfant aux éléments. Dans des conditions normales, cependant, les nourrissons sont pris en charge. Ils n'ont pas besoin de faire quoi que ce soit pour être nourris, nettoyés et câlins. Les enfants n'ont pas besoin de faire leurs preuves pour mériter d'être soignés.

La plupart des mères trouvent leurs enfants adorables. L'attention d'un parent provient naturellement de sentiments d'empathie, peut-être plus forts chez la mère, mais aussi chez d'autres adultes qui réagissent aux visages, aux pleurs et aux rires des nourrissons. L'attachement et le lien sont nécessaires à la bonne croissance de l'enfant, il n'est donc pas surprenant que ces impulsions se trouvent profondément dans la plupart des parents. Quelque chose ne va pas avec un parent qui refuse de prendre soin de l'enfant, qui se détourne d'un enfant nécessiteux pour se livrer à une indulgence personnelle.

Parfois, quelque chose ne va pas bien sur le plan biologique, où le lien entre le nourrisson et l'adulte ne s'installe pas tragiquement. La situation moralement répréhensible, cependant, est lorsque les parents choisissent d'être négligents ou blessants et de placer leurs propres désirs avant les besoins de leurs enfants.

La chimie du cerveau d'un nourrisson est affectée par les soins qu'il reçoit. Un flot de produits chimiques améliorant la vie est libéré en touchant, tenant et caressant. La tendresse vient comme une voix apaisante, une berceuse. Un gène qui aide à réguler le stress est libéré dans le cerveau d'un nourrisson lorsqu'il reçoit des réponses empathiques. Des produits chimiques similaires sont libérés dans le cerveau du soignant, ce qui procure du plaisir dans le comportement nourricier.

L'enfant et le soignant sont engagés dans un lien mutuellement agréable. Le bonheur et la moralité ne peuvent pas être plus proches qu'ils ne le sont dans les relations parents-enfants.