Suicide dans la cuisine

Le suicide tragique du chef étoilé Benoît Violier, cette semaine, a déclenché de nombreux tweets, publicités sur Facebook, articles et commentaires des médias: le stress de la cuisine professionnelle, surtout au plus haut niveau, mène-t-il à une dépression suicidaire?

Le restaurant de l'Hôtel de Ville de Crissier, le restaurant du Chef Violier, a été désigné en décembre comme «le meilleur au monde par La Liste, un classement parrainé par le gouvernement français des 1 000 meilleurs restaurants du monde». une accolade époustouflante et la maintiennent jour après jour provoquent un profond désarroi émotionnel qui était si terrifiant que le suicide était la seule issue pour ce jeune homme (44) et remarquablement talentueux?

Nous ne le saurons probablement jamais. Nous ne connaissons pas l'histoire familiale du chef Violer, sa vie personnelle, s'il était déjà en traitement pour dépression, ou s'il avait cherché de l'aide pour essayer de prévenir cette tragédie.

Ce que nous savons, c'est qu'être un chef professionnel, bien que stressant, n'est pas une profession liée au suicide. En fait, les études montrent qu'il ne figure même pas parmi les dix-huit professions les plus touchées par le suicide.

Les trois professions ayant les taux de suicide les plus élevés sont, dans l'ordre: Médecins, dentistes et vétérinaires. Ces professions portent avec elles une responsabilité grave pour les soins de santé dans lesquels une erreur peut coûter la vie. Pas étonnant que les personnes qui pratiquent dans ces domaines éprouvent plus de stress que les autres.

En ce qui concerne le stress: Etre chef ou travailler dans une cuisine professionnelle ne figure sur aucune liste de stress liée à la recherche. Les cinq principales professions liées au stress sont, dans l'ordre: Pompier, personnel militaire enrôlé, général militaire, pilote de ligne et policier. Ça a du sens. Comme les médecins, les dentistes et les vétérinaires, ce sont des professions qui ont à voir avec la prise de décision de vie ou de mort.

Être un chef est difficile. C'est stressant. Mais à la fin de la nuit, un échec dans la cuisine n'est pas une urgence ou une crise.

Que pouvons-nous apprendre du suicide tragique d'un chef?

Toutes les professions, du travail de cuisine au pilotage d'un avion, doivent avoir mis en place des garanties et des remèdes pour le stress et le désespoir. Un individu souffrant de pressions au travail doit être capable de se manifester et sans honte ou sans doute trouver des moyens d'embrasser la vie.

Il est ironique de constater que les personnes dont le travail est consacré à la satisfaction des autres doivent choisir horriblement de mettre fin à leur vie.